"Te quoque magna manent regnis penetralia nostris : hic ego namque tuas sortes arcanaque fata, dicta meae genti, ponam, lectosque sacrabo, alma, uiros. Foliis tantum ne carmina manda, ne turbata uolent rapidis ludibria uentis ; ipsa canas oro."

« Toi aussi, un vaste sanctuaire t'attend dans notre royaume : j'y installerai tes oracles et les destins secrets annoncés à mon peuple, et j'y affecterai des hommes choisis, ô vénérable prophétesse. Seulement ne confie pas tes chants aux feuilles, de peur qu'ils ne s'envolent, jouets agités par les vents ; chante-les toi-même, je t'en prie. »
  • Virgile, Énéide, Livre VI, page 377-70, 75

"Tu ne cede malis : sed contrà audentior ito, Quàm tua te fortuna sinet."

« Toi, ne cède pas devant les malheurs, mais, au contraire, avec plus d'audace pars sur la route que te permettra la Fortune. »
  • Virgile, Énéide, Livre VI, page 377-70, 75

« Le mal qui nous ronge les entrailles, ce sont nos prêtres des deux confessions.

- Le dogme du christianisme s'effrite devant les progrès de la science.

- Tout ce qu'il reste à faire est de prouver qu'il n'existe dans la nature aucune frontière entre l'organique et l'inorganique. Lorsque la majorité des hommes saura que les étoiles ne sont pas des sources de lumière, mais des mondes, et peut-être des mondes habités comme le nôtre, alors, la doctrine chrétienne sera convaincue d'absurdité... L'homme qui vit en communion avec la nature est nécessairement opposé aux Églises.

- Placez un petit télescope au milieu d'un village et vous détruirez un monde de superstitions. »

« Là où il n’y a plus de dieux, règnent des spectres. »

Wo keine Götter sind, walten Gespenster

Novalis, Schriften, Bd. III, S. 520

« Je vois le bien, je l’approuve, et je fais le mal. »

« O Pan ! Et vous, divinités de ces ondes, donnez-moi la beauté intérieure de l'âme. »

« Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » ou « Dieu vomit les tièdes. »