« Ce libéralisme sans nationalité, sans discipline et sans scrupules, qui se justifia par l'intellectualisme, trouva finalement, comme moyen le plus efficace de faire des affaires, cette guerre mondiale et monstrueuse. Le libéralisme devenu nationalisme se servit des conflits entre les peuples, comme d'un moyen d’intrigues pour réaliser ses buts politiques. Il utilisa des idéaux pour pousser les peuples à leur destruction. »

« Nous sommes aujourd’hui face à l’éventualité d’une infinité de destins qui vont, dans le registre des possibilités, de l’anéantissement définitif que nous ont réservé nos adversaires jusqu’à un nouveau rassemblement si fortement redouté de ces mêmes adversaires. Personne ne nous dit pour quel destin nous sommes nés. […] On doit bien pouvoir lire quelque part dans l’idée que nous nous faisons de nous-mêmes ce qu’il va advenir de nous dans un monde qui ne cesse jamais de devenir l’Histoire dans la suite des événements. Ce ne saurait être que là où le destin rencontre les hommes, là où le présent rencontre ceux qui triomphent de lui, là où l’avenir rencontre ceux qui lui ouvrent la voie. »

  • Arthur Moeller van den Bruck