« [...] il faut déjà cesser de déléguer à des personnes qui servent manifestement d’autres communautés le monopole de représenter publiquement et médiatiquement notre courant de pensée, notre culture, notre patrimoine, notre civilisation. »

— Alain Escada, Conférence à la 12ème journée de Synthèse Nationale, 14 octobre 2018


« Le Grand Remplacement, le changement de peuple, que rend seul possible la Grande Déculturation, est le phénomène le plus considérable de l’histoire de France depuis des siècles, et probablement depuis toujours. »

— Renaud Camus, Le Grand Remplacement (2011), éd. Reinharc, 2011 (ISBN 9782358690317), p. Quatrième de couverture


Thus in the beginning all the World was America, and more so than that is now; for no such thing as money was any where known. Find out something that hath the use and value of money amongst his neighbours, you shall see the same man will begin presently to enlarge his possessions.”

(en) John Locke, Two Treatises of Government (1689), éd. Rivington, 1824, p. 158
« Au commencement, tout le monde était comme une Amérique, et même beaucoup plus dans l’état que je viens de supposer, que n’est aujourd’hui cette partie de la terre, nouvellement découverte. Car alors on ne savait nulle part ce que c’était qu’argent monnayé. Et il est à remarquer que dès qu’on eut trouvé quelque chose qui tenait auprès des autres la place de l’argent d’aujourd’hui, les hommes commencèrent à étendre et à agrandir leurs possessions. »
(fr) John Locke, Traités du gouvernement civil (1689), trad. David Mazel, éd. Desveux et Royez, 1795, p. 112


« Je n’hésite jamais à le déclarer, le diplôme est l’ennemi mortel de la culture. Plus les diplômes ont pris d’importance dans la vie (et cette importance n’a fait que croître à cause des circonstances économiques), plus le rendement de l’enseignement a été faible. Plus le contrôle s’est exercé, s’est multiplié, plus les résultats ont été mauvais. »

— Paul Valéry, « Le Bilan de l’intelligence » (16 janvier 1935), dans Variété III, IV et V, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2002 (ISBN 9782070423620), p. 279


« J’ai toujours lu que le monde — terre et eau — était sphérique, et les autorités et les expériences que Ptolémée et tous les autres ont décrites sur ce point prouvent et enseignent cela aussi bien par les éclipses de Lune que par les autres démonstrations qu’ils font depuis l’Orient jusqu’à l’Occident, et par l’élévation du pôle, du nord au midi. A ce moment, je trouvai, comme je l’ai dit, une telle dissemblance à ces vues que je réexaminai cette idée du monde et trouvai qu’il n’était pas rond de la manière qu’on le décrit, mais de la forme d’une poire qui serait toute très ronde, sauf à l’endroit où se trouve la queue qui est le point plus élevé ; ou bien encore, comme une balle très ronde sur un point de laquelle serait posé comme un téton de femme, et que la partie de ce mamelon fût la plus élevée et la plus voisine du ciel, et située sous la ligne équinoxiale en cette mer Océane, à la fin de l’Orient. [...]

Ptolémée et les autres savants qui écrivirent des choses de ce monde crurent qu’il était sphérique, estimant que cet hémisphère était rond comme celui où ils se trouvaient, dont le centre est dans l’île d’Arin située sous la ligne équinoxiale, entre le golfe Arabique et le golfe Persique, avec la circonférence qui passe au ponant par le cap Saint-Vincent au Portugal, et à l’orient par Cangara et par les Seras. Pour cet hémisphère, je ne trouve aucune difficulté à ce qu’il soit d’une rondeur sphérique comme ils le disent. Mais pour cet autre, je soutiens qu’il est comme serait la moitié d’une poire bien ronde qui aurait l’extrémité élevée comme je l’ai dit, ou comme serait un téton de femme sur une pelote ronde. Ainsi donc ni Ptolémée ni les autres qui écrivirent à propos du monde, n’eurent connaissance de cette moitié qui était alors très ignorée. Ils établirent leur jugement à partir seulement de l’hémisphère où ils se trouvaient, qui est d’une rondeur sphérique comme je l’ai dit plus haut. Maintenant que Vos Altesses ont fait naviguer, chercher et découvrir cet autre hémisphère, il se révèle à l’évidence. [...] L’Écriture sainte témoigne que Notre Seigneur fit le Paradis terrestre, qu’il y mit l’arbre de vie et que de là sort une source d’où naissent en ce monde quatre fleuves principaux : le Gange aux Indes, le Tigre et l’Euphrate en Asie lesquels séparent les montagnes forment la Mésopotamie et coulent ensuite en Perse, et le Nil qui naît en Éthiopie et se jette dans la mer à Alexandrie. Je ne trouve pas ni n’ai jamais trouvé un écrit des Latins ou des Grecs qui, d’une manière certaine, dise en quel point de ce monde est le Paradis Terrestre. [...] je suis convaincu que là est le Paradis terrestre, où personne ne peut arriver si ce n’est par la volonté divine. Je crois que cette terre dont Vos Altesses ont ordonné maintenant la découverte sera immense et qu’il y en aura beaucoup d’autres dans le Midi dont on n’a jamais eu connaissances. je ne conçois pas que le Paradis terrestre ait la forme d’une montagne abrupte, comme les écrits à son propos nous le montrent, mais bien qu’il est sur ce sommet, en ce point que j’ai dit, qui figure le mamelon de la poire, où l’on s’élève, peu à peu, par une pente prise de très loin. Je crois que personne ne pourrait atteindre ce sommet, ainsi que je l’ai dit, que cette eau peut venir de là, bien que ce soit loin, et qu’elle va se jeter là d’où je viens où elle forme un lac. Ce sont là de grands indices du Paradis terrestre, car la situation est conforme à l’opinion qu’en ont lesdits saints et savants théologiens. Et les signes sont très sûrs eux-mêmes, car je n’ai jamais lu, ni ouï dire, que pareille quantité d’eau douce fût ainsi à l’intérieur de l’eau salée et voisinant avec elle. De même vient à l’appui de cela la très douce température. Et si ce n’est pas du Paradis que cette eau descend, ce me paraît une plus grande merveille encore parce que je ne crois pas que l’on connaisse au monde fleuve si grand et si profond. »

— Christophe Colomb, « Lettre aux Rois Catholiques sur le troisième voyage aux Indes (1498) », dans La découverte de l’Amérique, trad. Michel Lequenne et Soledad Estorach, éd. La Découverte, 1984, t. 1, p. 123-156


« Le communisme est la première religion d’intellectuels qui ait réussi. »

— Raymond Aron, L’Opium des intellectuels (1955), éd. Hachette, coll. « Pluriel », 2002 (ISBN 9782012790612), p. 287


« L’égalitarisme doctrinaire s’efforce vainement de contraindre la nature, biologique et sociale, et il ne parvient pas à l’égalité mais à la tyrannie. »

— Raymond Aron, Essai sur les libertés (1965), éd. Hachette, coll. « Pluriel », 1976, postface (novembre 1976), p. 240


« L’Algérie, bien qu’elle n’ait pas la même tradition nationale que les deux ex-protectorat [Tunisie et Maroc], ne peut pas ne pas prendre la conscience d’elle-même... Elle ne peut plus être partie intégrante de la France. La constitution d’une unité politique algérienne est inévitable... L’intégration, quelque sens que l’on donne à ce mot, n’est plus praticable. Une représentation algérienne à l’Assemblée nationale, proportionnelle à la population, est le moyen le plus sûr d’achever la ruine du régime. Le taux de croissance démographique est trop différent des deux côtés de la Méditerranée pour que ces deux peuples, de race et de religion différentes, puissent être fraction d’une même communauté.

[...]

Les êtres humains sont égaux sous le regard de Dieu. Ils ne sont pas égaux en potentiel physique ou intellectuel. Réduire la natalité en Occident, ce n’est pas apporter une contribution à la lutte contre la surpopulation, c’est au contraire aggraver la crise. La baisse de la population en Europe et aux États-Unis ne libérerait pas la nourriture pour ceux qui ont faim, en Afrique ou en Asie du Sud. Elle réduirait le nombre des producteurs efficaces, elle risquerait de stériliser les peuples riches qui sont aussi les innovateurs, les pionniers de la science et de la technique, l’élite qui pour le moment, peut-être par accident, entraîne l’humanité entière et peut atténuer les souffrances des masses déshéritées. »

— Raymond Aron, Mémoires (1983), éd. Robert Laffont, 2010 (ISBN 9782221114025), La Tragédie Algérienne (6 mai 1957), p. 854


« Je suis las des musées, — cimetières des arts. »

— Alphonse de Lamartine, « Voyage en Orient » (1835), dans Œuvres complètes de Lamartine, éd. Hachette, Pagnerre, Furne, 1856-1857, t. 7, Athènes (18 août 1832), p. 95


« Ne cherche pas à faire que les événements arrivent comme tu veux, mais veuille les événements comme ils arrivent, et le cours de ta vie sera heureux. »

— Épictète, Manuel d’Épictète, trad. Emmanuel Cattin, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1997 (ISBN 9782080707970), p. 67


« Quand donc nous sommes entravés, ou troublés, ou affligés, n’en imputons jamais la faute à l’autre, mais à nous-même, c’est-à-dire à nos propres évaluations. C’est le fait d’un homme non formé que d’accuser les autres des malheurs dont il est lui-même l’auteur ; celui qui a commencé de se former s’accuse lui-même ; celui qui a achevé de se former n’accuse ni un autre ni lui-même. »

— Épictète, Manuel d’Épictète, trad. Emmanuel Cattin, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1997 (ISBN 9782080707970), p. 66


« Je reçois encore des menaces de mort tous les jours. Le sexe interracial a du mal à être accepté. Pour certaines personnes, c’est sûrement tabou. Mais ce n’est pas grave. On a tellement de fans à côté de ça qui nous aiment et nous soutiennent. Je préfère me concentrer là-dessus. »

— « Rencontre avec le «Spielberg du porno» », Greg Lansky [Grégory Aouizerate], HuffPost Québec, 1er février 2019 (lire en ligne)


« La véritable mission d’Hollywood n’est pas de divertir mais d’influencer les esprits. »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 174


« [...] la vallée d’Hollywood se situe à moins de quarante kilomètres de Chatsworth et San Fernando, “Hollywood du porno”, le district où sont implantés tous les studios de pornographie. Est-ce une coïncidence si ces deux bases mondiales d’emprise sur les esprits sont voisines ? »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 174


« C’est fini ! Ils ont plus de religion les Blancs lumière du monde, plus de race, plus de sacral, plus de folklore, plus de vérité ! »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 166


« Le Blanc marche dans la rue comme individu. Le non-Blanc marche dans la rue comme fragment d’une communauté. [...]

Accablé physiquement, financièrement, spirituellement, le Blanc est d’abord piégé parce qu’il ne peut pas expliquer sa situation. Il n’a aucune dialectique. »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 155-156


« Imperceptiblement invité à se transformer de “voyeur”, à “victime”, le branleur, quand à lui, devient acteur de sa disgrâce [...]. Ils te foutriquent des scénarios d’humiliation cruelle, toujours anti-Blancs, avec toujours la “Blanche” bien naïve, bien salope, bien généreuse, et le Noir bien fier, bien insolent, bien roublard [...]. Ça lui parle, c’est son monde au Ben Porno, il adore voir la mignonne des Blancs plus bas que merde tourner “pute-à-black” comme dit la rue, c’est son fin délice de pervers fils du diable, il adore ça... »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 120-123


« Pour vaincre le porno, c’est comme pour la drogue, il faut attaquer l’offre et non la demande [...], les grandes plate-formes contrôlent [...] 90 % du flux pornographique mondial. »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 94-108


« [...] la plus ingénieuse ingénierie d’isolation, la plus coercitive force de frustration, de contrainte, de démoralisation, débandaison, détraquage, la mise en esclavage mental de millions d’individus mâles vaincus dans leur chair dans leur âme un par un, chacun dans leur coin du monde, seuls devant leur écran. »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 96


« Les années 80-2000 auront vu la succession par milliers de fournées de jeunes actrices porno caucasiennes appartenant au 99e percentile de l’humanité, le plus beau, le plus rare. »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 91


« Petit rappel : obtenir la fille la plus innocente, accomplir un souillage maximal, voilà la “bonne scène”. »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 78


« [...] le diable a pour mission d’entraîner l’homme en enfer, à une condition bien précise : avec l’assentiment, avec le libre arbitre, avec le plein gré de l’homme. Quel abaissement plus librement consenti, quand on y réfléchit deux secondes, que de rentrer chez soi se branler ? Même si personne ne nous voit ? La pornographie démolit l’image de la femme qui se prostitue certes, mais aussi, rappelons-le, la dignité de l’homme qui y succombe. En suscitant à répétition la honte secrète de la masturbation avec images, la pornographie rabaisse l’estime de soi d’hommes déjà mal aimés des femmes — raison pour laquelle ils se rabattaient déjà sur la masturbation mentale, penchant que le porno va exalter par les images. Le recours à la pornographie est la voie de garage des perdants de la sélection naturelle. Le porno achève d’écrémer les hommes, établissant les reproducteurs d’un côté qui draguent et baisent, sortent, existent, et les frustrés de l’autre — ceux-là se branlent, cloîtrés chez eux. »

— Lounès Darbois, Sociologie du hardeur (2017), éd. Kontre Kulture, 2017, p. 16


« Dans les démocraties républicaines comme monarchiques, les hommes d’État sont des marionnettes, les capitalistes des tireurs de ficelles : ils dictent [diktieren] les lignes directrices de la politique, ils dominent les électeurs par le biais de l’achat de l’opinion publique, les ministres par le biais des relations commerciales et sociétales [gesellschaftliche].

À la structure sociétale féodale s’est substituée la structure sociétale ploutocrate : ce n’est plus la naissance qui détermine la position sociale [soziale], mais le revenu. La ploutocratie d’aujourd’hui est plus puissante que l’aristocratie d’hier : car rien ne se situe au-dessus d’elle sinon l’État qui est son outil et son complice. »

— Richard Coudenhove-Kalergi, Idéalisme pratique (1925), trad. Adeline A. Gasnier, éd. Pan-Europa Éditions, 2014, p. 32


« L’humain du lointain futur sera un métis. Les races et les castes d’aujourd’hui seront victimes du dépassement toujours plus grand de l’espace, du temps et des préjugés. La race du futur, négroïdo-eurasienne, d’apparence semblable à celle de l’Égypte ancienne, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité des personnalités. En effet d’après les lois de l’héritage, avec la diversité des ancêtres grandit la diversité des descendants, et avec l’uniformité des ancêtres grandit leur uniformité. Dans les familles consanguines, un enfant ressemble à l’autre : car tous représentent le seul type familial commun. Dans les familles métissées, les enfants se différencient davantage les uns des autres : chacun forme une nouvelle variation des éléments divergents des parents et des grands-parents. »

— Richard Coudenhove-Kalergi, Idéalisme pratique (1925), trad. Adeline A. Gasnier, éd. Pan-Europa Éditions, 2014, p. 18


« La nature ne connaît ni différents États ni divers souverains, ne s’embarrassant pas non plus s’ils sont amis ou ennemis, ni s’ils se font la guerre, pourvu qu’ils ne la lui déclarent pas. »

— Pierre Le Pesant de Boisguilbert, Dissertation sur la nature des richesses (1707), éd. Institut Coppet, 2014, chap. 5, p. 


« On ne naît pas femme : on le devient. Aucun destin biologique, psychique, économique ne définit la figure que revêt au sein de la société la femelle humaine ; c’est l’ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat qu’on qualifie de féminin. Seule la médiation d’autrui peut constituer un individu comme un Autre. En tant qu’il existe pour soi l’enfant ne saurait se saisir comme sexuellement différencié. Chez les filles et les garçons, le corps est d’abord le rayonnement d’une subjectivité, l’instrument qui effectue la compréhen­sion du monde : c’est à travers les yeux, les mains, non par les parties sexuelles qu’ils appréhendent l’univers. »

— Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe (1949), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2014 (ISBN 9782070323524), t. II, p. 13


« Expliquez-moi, de grâce, pourquoi il est ridicule de croire à Dieu, tandis qu’il n’est pas ridicule de croire à l’humanité ; pourquoi il est stupide de croire au règne céleste, tandis qu’il est intelligent de croire aux utopies terrestres ? »

— Alexandre Herzen, De l’autre rive (1850), trad. Alexandre Alexandrovitch Herzen, éd. Slatkine, 1980, p. 155


«<...> два убо Рима падоша, а третий стоит, а четвертому не быти.»

(ru)Филофей Псковский, Письмо Василию III, 1510-1511

« La première et la deuxième Rome [Constantinople] sont tombées, la Troisième est debout, de quatrième il n’y en aura point. »
(fr)Philothée de Pskov, Lettre à Vassili III, 1510-1511


« La Nation bourgeoise se meurt et la Nation socialiste croît. L’idée nationale a cessé d’être un moyen de puissance aux mains de la bourgeoisie contre le prolétariat et se retourne contre celle-ci. La grande dialectique de l’Histoire fait de l’idée nationale un moyen de puissance du prolétariat contre la bourgeoisie. »

— Heinrich Laufenberg cité par Louis Dupeux, National Bolchevisme (1979), trad. Louis Dupeux, éd. Librairie Honoré Champion, 1979, vol. 1, p. 121


Die nationalsozialistische Bewegung Großdeutschlands hat seit ihrer Entstehung den Kampf gegen das Weltjudentum auf ihre Fahnen geschrieben, Sie hat deshalb schon immer mit besonderer Sympathie den Kampf der Freiheitsliebenden Araber, vor allem in Palästina gegen die jüdischen Eindringlinge verfolgt. Die Erkenntnis dieses Feindes und der gemeinsame Kampf gegen ihn bilden die feste Grundlage des natürlichen Bündnisses zwischen dem nationalsozialistischen Großdeutschland und den freiheitsliebenden Mohammedanern der ganzen Welt. In diesem Sinne übermittle ich Ihnen am Jahrestag der unseligen Balfour-Deklaration meine herzlichsten Grüße und Wünsche für die glückliche Durchführung Ihres Kampfes bis zum Endsieg.“

— Heinrich Himmler, Telegramm an den Großmufti von Jerusalem, Mohammed Amin al-Husseini, 2. November 1943

« Depuis le début, le mouvement national-socialiste de la grande Allemagne est un étendard dans la lutte contre la juiverie mondiale. Notre mouvement suit de très près la bataille des Arabes pour leur indépendance, en particulier en Palestine contre les envahisseurs juifs. La reconnaissance commune de l’ennemi et la lutte ensemble contre lui est ce qui fonde la base solide de la relation entre les nationaux-socialistes de la Grande Allemagne et les musulmans du monde épris de liberté. En ce jour malheureux de l’anniversaire de la déclaration Balfour, je suis heureux de vous transmettre mes vœux chaleureux pour la poursuite de votre combat jusqu’à la grande victoire. »
— Heinrich Himmler, télégramme au grand mufti de Jérusalem, Mohammed Amin al-Husseini, 2 novembre 1943


« Cette guerre n’a pas le Kosovo pour enjeu mais l’Europe toute entière. Vous voyez l’arbre mais non la forêt. La forêt, c’est la domination américaine en Europe. Nous, nous ne voulons pas que cette domination s’étende aussi au Kosovo. »

— « Entretien avec Zivadin Jovanovic : les États-Unis bombardent l’Europe ! », Renato Farina, Il Giornale, 12 avril 1999


« [...] une nation n’est rien qu’une collection d’individus [...]. »

— David Hume, Essais et traités sur plusieurs sujets (1741-1758), trad. Michel Dalherbe, éd. Vrin, 1999, Essai XXI — Le caractère des nations, p. 242


« La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres. »

— Stéphane Mallarmé, « Brise Marine » (1865), dans Poésies, éd. Nouvelle Revue française, 1914, p. 43


« Nationalisme + Socialisme = Fascisme. »

— Georges Valois, Le Fascisme (1927), éd. Nouvelle Librairie nationale, 1927, p. 21


« Étant donné que les Juifs sont très influents dans les médias, il serait intéressant que les milieux identitaires fassent alliance avec eux pour s’opposer à l’islamisation et à l’immigration, en échange d’un abandon de tous les relents anti-juifs et de tous les soutiens aux révisionnistes. »

— Guillaume Faye, La Nouvelle question juive (2007), éd. Éditions du Lore, 2007, p. 234


« La thèse que je soutiens : s’il est vrai que les Juifs ont eu un poids et une influence extraordinaires (par rapport à leur nombre) dans tout l’Occident européen et américain depuis deux siècles, extrêmement négative pour certains, positive pour d’autres, cette influence juive est aujourd’hui en plein déclin. Les raisons sont multiples: mauvaise image de marque d’Israël, perte de puissance économique et financière des communautés juives en Europe et aux États-Unis, islamisation accélérée de l’Europe, décentrement du monde au profit de l’Extrême-Orient judéo-indifférent, et bien d’autres choses. »

— Guillaume Faye, La Nouvelle question juive (2007), éd. Éditions du Lore, 2007, p. 147-148


« La nation, qui enferme les riches et les pauvres dans un réseau de solidarités, est pour les privilégiés une gêne de tous les instants. Elle est la condition d’existence d’institutions comme la Sécurité sociale qui est, en pratique, un système de redistribution nationale, incompréhensible sans l’hypothèse d’une communauté d’individus solidaires et égaux. L’antinationalisme est, pour des classes supérieures qui veulent se débarrasser de leurs obligations, fonctionnel, efficace et discret. Il tend à délégitimer l’égalitarisme interne à la société, en activant le projet parfaitement honorable d’un dépassement du nationalisme et des phénomènes d’agressivité entre peuples. [...] Les classes supérieures françaises semblent caractérisées, en cette fin de XXe siècle, par une véritable horreur de la nation en tant que telle, qui n’évoque plus, pour elles, que la guerre et le racisme anti-immigrés. »

— Emmanuel Todd, L’Illusion économique (1999), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2006, p. 153-154


« Le Paris des bac +5 (ou plus vraisemblablement +2) s’est enflammé pour la défense des droits des immigrés, après s’être ému des problèmes des sans-papiers, mais il n’arrive toujours pas à s’intéresser au peuple des provinces, torturé par une politique européenne et économique qui n’en finit pas de faire monter le taux de chômage. [...] Partout l’émergence d’une strate culturelle supérieure, comprenant en gros 20 % de la population, semble briser l’homogénéité de la nation et rendre possible une solidarité supranationale des privilégiés. »

— Emmanuel Todd, L’Illusion économique (1999), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2006, p. 


« Tous les arts ont produit des merveilles ; l’art de gouverner n’a produit que des monstres [...]. »

— Louis Antoine de Saint-Just, « Discours sur la constitution à donner à la France » (24 avril 1793), dans Œuvres de Saint-Just represéntant du peuple à la Convention nationale, éd. Prévot, 1834, p. 69


« Après vous avoir déclaré, Monsieur, combien je suis docile à l’autorité de la religion, je dois vous avouer combien je suis indocile à toute autorité de philosophie. »

— Fénelon, « Lettres sur la religion » (1718), dans Œuvres complètes de Fénelon, archevêque de Cambrai, trad. Eugène Talbot, éd. J. Leroux et Jouby, 1851, vol. 1, Lettre IV, p. 124


« La beauté affreuse de notre époque c’est que les races se sont mêlées sans se comprendre ni avoir eu le temps de se connaître et d’apprendre à se supporter. [...]

La terre cesse d’être un drapeau aux couleurs violentes : c’est l’âge sale du Métis. »

— Paul Morand, Rien que la Terre (1926), éd. Grasset & Fasquelle, coll. « Bibliothèque Grasset », 2006, p. 


« Il est donc clair, par la pratique des gouvernements mêmes, aussi bien que par les lois de la droite raison, qu’un enfant ne naît sujet d’aucun pays, ni d’aucun gouvernement. Il demeure sous la tutelle et l’autorité de son père, jusqu’à ce qu’il soit parvenu à l’âge de discrétion ; alors, il est homme libre, il est dans la liberté de choisir le gouvernement sous lequel il trouve bon de vivre, et de s’unir au corps politique qui lui plaît le plus. »

— John Locke, Les deux Traités du gouvernement civil (1690), trad. David Mazel, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1999, p. 


« Un temps viendra, dans le cours des siècles, où l’Océan élargira la ceinture du globe, pour découvrir à l’homme une terre immense et inconnue ; la mer nous révélera de nouveaux mondes, et Thulé ne sera plus la borne de l’univers. »

— Sénèque le Jeune, Médée, trad. Eugène Greslou, éd. Charles-Louis-Fleury Panckoucke, 1834, t. 2, p. 273


« N’y allez pas. Penser contre son temps, c’est de l’héroïsme. Mais le dire, c’est de la folie. »

— Eugène Ionesco, Tueur sans gages (1959), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1974 (ISBN 9782070365760), p. 165


« En dissolvant les nationalités, l’économie libérale fit de son mieux pour généraliser l’hostilité, pour convertir l’humanité en une horde de bêtes féroces — les concurrents sont-ils autre chose ? — qui se dévorent mutuellement parce que les intérêts de chacun sont égaux à ceux de tous les autres. Après ce travail préliminaire, il ne restait plus à l’économie libérale qu’un pas à faire pour atteindre son but : il lui fallait encore dissoudre la famille. »

— Friedrich Engels, Esquisse d’une critique de l’économie politique (1843-1844), trad. Kostas Papaïoannou, éd. Allia, 1998 (ISBN 9782911188886), p. 19-20


« L’économie prit ainsi un caractère philanthropique. [...] elle a déclaré que le commerce est un lien d’amitié et d’union entre les nations comme entre les individus. Tout n’est que noblesse et générosité. Mais ses présuppositions n’ont pas tardé à prévaloir de nouveau. [...] Elles suscitèrent aussi le système des fabriques et l’esclavage moderne, qui pour la cruauté et pour l’inhumanité n’a rien à envier à l’esclavage antique. La nouvelle économie, le système de la liberté du commerce, fondé sur l'Essai sur la richesse des nations d’Adam Smith, présente la même hypocrisie, la même inconséquence, la même immoralité qui, maintenant, dans tous les domaines, s’oppose à la libre humanité. »

— Friedrich Engels, Esquisse d’une critique de l’économie politique (1843-1844), trad. Kostas Papaïoannou, éd. Allia, 1998 (ISBN 9782911188886), p. 10-11


« Sed quid turba Remi ? sequitur fortunam, ut semper, et odit damnatos. [...] Iam pridem, ex quo suffragia nulli uendimus, effudit curas ; nam qui dabat olim imperium, fasces, legiones, omnia, nunc se continet atque duas tantum res anxius optat, panem et circenses. »

— Juvénal, Satires, X, 77–81


« La souveraineté du peuple est une hérésie. »

— Charles Maignen, La Souveraineté du peuple est une hérésie. À propos d’une brochure du R. P. Maumus. (1892), éd. A. Roger et F. Cernoviz, 1892, p. 55


« Le sionisme est un des derniers mouvement de nationalités du XIXe siècle inspiré par la “grande nation”.

Israël a été pendant des siècles le modèle de la France. La France devient à son tour le modèle d’Israël. Mais leurs temporalités se désaccordent. Israël est aujourd’hui la nation que la France s’interdit d’être. La nation farouche, sûre d’elle même et dominatrice, pour qui la guerre est la continuation de la politique, pour qui la gloire des armes est une forme suprême d’art. Tsahal renoue avec l’enthousiasme des soldats de l’an II et l’audace de ses jeunes officiers rappelle celles des généraux des armées du Rhin ou d’Italie. [...]

Ce n’est pas un hasard si Israël est haï depuis des décennies par une gauche française postchrétienne et postnationale qui, après avoir vénéré l’Union soviétique de Staline et la Chine de Mao (certains de leurs aînés n’avaient pas hésité à collaborer avec l’Allemagne de Hitler), s’est soumise à l’Islam comme ultime bannière impériale pour abattre les nations. C’est la France qu’ils vomissent en Israël. La France d’antan, la France éternelle. La France, son État-nation, son histoire millénaire et sa terre sacrée. Israël est le miroir d’une France qu’ils haïssent tant qu’ils veulent en effacer jusqu’à son reflet.

Le miroir flatteur est devenu miroir brisé. »

— Éric Zemmour, Destin français (2018), éd. Albin Michel, 2018 (ISBN 9782226431868), p. 89


« Des Turcs, des Mammelus, des Perses, des Tartares ;
Bref, par tout l’univers tant craint et redouté,
Faut-il que par les siens luy-mesme soit donté ?
France, de ton malheur tu es cause en partie ;
Je t’en ay par mes vers mille fois advertie :
Tu es marastre aux tiens et mère aux estrangers,
Qui se mocquent de toy quand tu es aux dangers,
Car sans aucun travail les estrangers obtiennent
Les biens qui à tes fils justement appartiennent. »

{{Réf Livre |auteur=Pierre de Ronsard |