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== Citations ==
  
"Nihil est incertius vulgo, nihil obscurius voluntate hominum, nihil fallacius ratione tota comitiorum."
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« Vient ensuite l’or des Juifs, et cette imputation si odieuse. Voilà, sans doute, pourquoi cette cause est plaidée auprès des degrés Auréliens ; c’est pour ce chef d’accusation, Lélius, que vous avez choisi ce lieu et cette foule de Juifs qui nous entourent. Vous savez quel est leur nombre, leur union, leur pouvoir dans nos assemblées. Je parlerai bas, de manière à n’être entendu que des juges. Comme il ne manque pas de gens qui animent contre moi et contre les meilleurs citoyens ceux que vous protégez, je ne veux pas fournir ici de nouvelles armes à leur malveillance.
*[http://la.wikipedia.org/wiki/Marcus_Tullius_Cicero Marcus Tullius Cicero], Pro Murena, 36
 
:"Nothing is more unpredictable than the mob, nothing more obscure than public opinion, nothing more deceptive than the whole political system."
 
:*[http://en.wikipedia.org/wiki/Cicero Cicero], Pro Murena, 36
 
  
=== [[:Category:Democracy|Democracy]] ===
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C’était la coutume de transporter tous les ans de l’Italie, et de toutes les provinces, à Jérusalem, de l’or amassé par les Juifs ; un édit de Flaccus défendit cette exportation aux Asiatiques. Qui pourrait, juges, ne pas approuver une telle mesure ? Le sénat, par les décrets les plus sévères, avant et sous mon consulat, défendit de transporter de l’or. '''Il y avait de la sagesse à rompre le cours d’une superstition barbare ; de la fermeté à braver, pour le bien de la république, cette multitude de Juifs, qui troublent quelquefois nos assemblées.''' [...]
  
« Il n'est point d'État auquel je refuse plus nettement le nom de chose publique qu'à celui qui est placé tout entier dans les mains de la multitude. [...] il n'existe point de peuple pour moi s'il n'est contenu dans le lien commun de la loi. Hors de là, cet assemblage d'homme est tyran aussi bien qu'un seul homme et même tyran d'autant plus odieux qu'il n'est rien de plus terrible que cette bête féroce qui prend la forme et le nom de peuple. »
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Les Juifs étaient répandus dans toutes les provinces, et surtout dans les villes d’Asie ; ils envoyaient tous les ans, à Jérusalem, certaine quantité d’or en masse et en lingot : car voilà ce que veut dire en latin aurum, et non de l’or monnayé. C’était une espèce d’offrande pour l’entretien du temple. Flaccus s’empara de cet or, et le versa dans le trésor public. La multitude était mécontente ; elle souffrait avec peine ce mépris, même d’une religion étrangère. D’ailleurs, il y avait un grand nombre de Juifs à Rome, et ils animaient la multitude. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Cic%C3%A9ron Cicéron], ''De la République''
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« Une pièce sans livres, c'est comme un corps sans âme. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Cic%C3%A9ron Cicéron]
 
 
 
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« Les finances publiques doivent être saines, le budget doit être équilibré, la dette publique doit être réduite, l'arrogance de l'administration doit être combattue et contrôlée, et l'aide aux pays étrangers doit être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite. La population doit encore apprendre à travailler au lieu de vivre de l'aide publique. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Cic%C3%A9ron Cicéron]
 
 
 
=== [[:Category:Education|Education]] ===
 
 
 
"Frivolity is inborn, conceit acquired by education."
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Cicero Cicero]
 
 
 
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[[Category:Democracy]]
 
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Version actuelle datée du 11 mai 2023 à 17:38

Cicéron.jpg

Citations

« Vient ensuite l’or des Juifs, et cette imputation si odieuse. Voilà, sans doute, pourquoi cette cause est plaidée auprès des degrés Auréliens ; c’est pour ce chef d’accusation, Lélius, que vous avez choisi ce lieu et cette foule de Juifs qui nous entourent. Vous savez quel est leur nombre, leur union, leur pouvoir dans nos assemblées. Je parlerai bas, de manière à n’être entendu que des juges. Comme il ne manque pas de gens qui animent contre moi et contre les meilleurs citoyens ceux que vous protégez, je ne veux pas fournir ici de nouvelles armes à leur malveillance.

C’était la coutume de transporter tous les ans de l’Italie, et de toutes les provinces, à Jérusalem, de l’or amassé par les Juifs ; un édit de Flaccus défendit cette exportation aux Asiatiques. Qui pourrait, juges, ne pas approuver une telle mesure ? Le sénat, par les décrets les plus sévères, avant et sous mon consulat, défendit de transporter de l’or. Il y avait de la sagesse à rompre le cours d’une superstition barbare ; de la fermeté à braver, pour le bien de la république, cette multitude de Juifs, qui troublent quelquefois nos assemblées. [...]

Les Juifs étaient répandus dans toutes les provinces, et surtout dans les villes d’Asie ; ils envoyaient tous les ans, à Jérusalem, certaine quantité d’or en masse et en lingot : car voilà ce que veut dire en latin aurum, et non de l’or monnayé. C’était une espèce d’offrande pour l’entretien du temple. Flaccus s’empara de cet or, et le versa dans le trésor public. La multitude était mécontente ; elle souffrait avec peine ce mépris, même d’une religion étrangère. D’ailleurs, il y avait un grand nombre de Juifs à Rome, et ils animaient la multitude. »

— Cicéron, « Plaidoyer pour L. Flaccus », dans Œuvres complètes, trad. A. Paret, éd. Garnier, 1850, t. 2, p. 681-692