Culture

« Nous devons être intellectuels et violents. »

Charles Maurras

Civilization

« Le civilisé, parce qu'il est civilisé, a beaucoup plus d'obligations envers la société que celle-ci ne saurait en avoir jamais envers lui. Il a, en d'autres termes, bien plus de devoirs que de droits. »

Charles Maurras, Principes, dans Œuvres capitales, II, Charles Maurras, éd. Flammarion, 1954, p. 174

Fatherland

« On ne choisit pas plus sa patrie - la terre de ses pères - que l'on ne choisit son père et sa mère. »

Charles Maurras, Mes idées politiques

« Comme dit Hérodote, ceux qui florissaient autrefois sont aujourd'hui réduits à rien, ceux qui se mettent à fleurir étaient autrefois peu de chose. S'il y a quelques exception, la règle demeure ; le carnage des uns fait la nourriture des autres dans ce mouvement d'anthropologie naturelle qui, de siècle en siècle, varie si peu ! »

Charles Maurras

France

« L’amour de tous les peuples, hormis du peuple français, est au fond de l’esprit des grands docteurs de la République française. »

Charles Maurras

Liberty

« Les libertés ne s'octroient pas, elles se prennent. »

Charles Maurras

« De toutes les libertés humaines la plus précieuse est l'indépendance de la patrie. »

Charles Maurras

Politics

« En politique, le désespoir est une sottise absolue. »

Charles Maurras

Democracy

« Une barbarie vraiment démocratique dans la pensée, voilà le partage des temps prochains. »

Charles Maurras

Monarchism

« La République a transformé les individus en objets en simples machines à voter interchangeables et dévêtus de toute personnalité. »

Charles Maurras

Communism

« Qu’est-ce qu’en effet que le fascisme ? Un socialisme affranchi de la démocratie. Un socialisme libéré des entraves auxquelles la lutte des classes avait soumis le travail italien. Une volonté méthodique et heureuse de serrer en un même « faisceau » tous les facteurs humains de la production nationale : patrons, employés, techniciens, ouvriers. Un parti pris d’aborder, de traiter, de résoudre la question ouvrière en elle-même, toute chimère mise à part, et d’unir les syndicats en corporations, de les coordonner, d’incorporer le prolétaire aux activités héréditaires et traditionnelles de l’État historique de la Patrie, de détruire ainsi le scandale social du prolétariat. […] Devant les résultats de cette politique de la main tendue, il est normal que les démocraties, ayant adopté la formule du poing tendu, se soient donné pour mot d’ordre « l’antifascisme » : leur plus grand intérêt vital est d’empêcher tout faisceau national de se former pour éteindre ou réduire les compétitions dont elles vivent. C’est pourquoi je conclus que nul ordre social ne naîtra ni ne pourra naître si l’on ne commence par arracher le monde ouvrier à la démocratie, après s’y être arraché soi-même, j’entends le bourgeois, beau premier. »

Charles Maurras, Mes idées politiques, (1937), Lausanne, L’âge d’homme, 2002, p. 63-64

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