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« De toutes les libertés humaines la plus précieuse est l'indépendance de la patrie. »
 
« De toutes les libertés humaines la plus précieuse est l'indépendance de la patrie. »
  
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras]
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras]
  
 
=== [[:Category:Politics|Politics]] ===
 
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« En politique, le désespoir est une sottise absolue. »
 
« En politique, le désespoir est une sottise absolue. »
  
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras]
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras]
  
 
=== [[:Category:Democracy|Democracy]] ===
 
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« Une barbarie vraiment démocratique dans la pensée, voilà le partage des temps prochains. »
 
« Une barbarie vraiment démocratique dans la pensée, voilà le partage des temps prochains. »
  
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras]
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras]
  
 
=== [[:Category:Monarchism|Monarchism]] ===
 
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« La République a transformé les individus en objets en simples machines à voter interchangeables et dévêtus de toute personnalité. »
 
« La République a transformé les individus en objets en simples machines à voter interchangeables et dévêtus de toute personnalité. »
  
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras]
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras]
  
 
=== [[:Category:Communism|Communism]] ===
 
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« Qu’est-ce qu’en effet que le fascisme ? Un socialisme affranchi de la démocratie. Un socialisme libéré des entraves auxquelles la lutte des classes avait soumis le travail italien. Une volonté méthodique et heureuse de serrer en un même « faisceau » tous les facteurs humains de la production nationale : patrons, employés, techniciens, ouvriers. Un parti pris d’aborder, de traiter, de résoudre la question ouvrière en elle-même, toute chimère mise à part, et d’unir les syndicats en corporations, de les coordonner, d’incorporer le prolétaire aux activités héréditaires et traditionnelles de l’État historique de la Patrie, de détruire ainsi le scandale social du prolétariat. […] Devant les résultats de cette politique de la main tendue, il est normal que les démocraties, ayant adopté la formule du poing tendu, se soient donné pour mot d’ordre « l’antifascisme » : leur plus grand intérêt vital est d’empêcher tout faisceau national de se former pour éteindre ou réduire les compétitions dont elles vivent. C’est pourquoi je conclus que nul ordre social ne naîtra ni ne pourra naître si l’on ne commence par arracher le monde ouvrier à la démocratie, après s’y être arraché soi-même, j’entends le bourgeois, beau premier. »
 
« Qu’est-ce qu’en effet que le fascisme ? Un socialisme affranchi de la démocratie. Un socialisme libéré des entraves auxquelles la lutte des classes avait soumis le travail italien. Une volonté méthodique et heureuse de serrer en un même « faisceau » tous les facteurs humains de la production nationale : patrons, employés, techniciens, ouvriers. Un parti pris d’aborder, de traiter, de résoudre la question ouvrière en elle-même, toute chimère mise à part, et d’unir les syndicats en corporations, de les coordonner, d’incorporer le prolétaire aux activités héréditaires et traditionnelles de l’État historique de la Patrie, de détruire ainsi le scandale social du prolétariat. […] Devant les résultats de cette politique de la main tendue, il est normal que les démocraties, ayant adopté la formule du poing tendu, se soient donné pour mot d’ordre « l’antifascisme » : leur plus grand intérêt vital est d’empêcher tout faisceau national de se former pour éteindre ou réduire les compétitions dont elles vivent. C’est pourquoi je conclus que nul ordre social ne naîtra ni ne pourra naître si l’on ne commence par arracher le monde ouvrier à la démocratie, après s’y être arraché soi-même, j’entends le bourgeois, beau premier. »
  
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras], ''Mes idées politiques'', (1937), Lausanne, L’âge d’homme, 2002, p. 63-64
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras], ''Mes idées politiques'', (1937), Lausanne, L’âge d’homme, 2002, p. 63-64
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== Quotes about Charles Maurras ==
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« Maurras avait tellement raison qu'il en est devenu fou. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_De_Gaulle Charles de Gaulle]
  
 
== Texts ==
 
== Texts ==

Version du 19 novembre 2011 à 13:21

Culture

« Nous devons être intellectuels et violents. »

Civilization

« Le civilisé, parce qu'il est civilisé, a beaucoup plus d'obligations envers la société que celle-ci ne saurait en avoir jamais envers lui. Il a, en d'autres termes, bien plus de devoirs que de droits. »

  • Charles Maurras, Principes, dans Œuvres capitales, II, Charles Maurras, éd. Flammarion, 1954, p. 174

Fatherland

« On ne choisit pas plus sa patrie - la terre de ses pères - que l'on ne choisit son père et sa mère. »

« Comme dit Hérodote, ceux qui florissaient autrefois sont aujourd'hui réduits à rien, ceux qui se mettent à fleurir étaient autrefois peu de chose. S'il y a quelques exception, la règle demeure ; le carnage des uns fait la nourriture des autres dans ce mouvement d'anthropologie naturelle qui, de siècle en siècle, varie si peu ! »

France

« L’amour de tous les peuples, hormis du peuple français, est au fond de l’esprit des grands docteurs de la République française. »

« Il s’agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n’y sommes plus ; si notre sol nous appartient ou si nous allons perdre avec lui notre fer, notre houille et notre pain ; si, avec les champs et la mer, les canaux et les fleuves, nous allons aliéner les habitations de nos pères, depuis le monument où se glorifie la cité jusqu’aux humbles maisons de nos particuliers. Devant un cas de cette taille, il est ridicule de demander si la France renoncera aux traditions hospitalières d’un grand peuple civilisé. Avant d’hospitaliser, il faut être. Avant de rendre hommage aux supériorités littéraires ou scientifiques étrangères, il faut avoir gardé la qualité de nation française. Or il est parfaitement clair que nous n’existerons bientôt plus si nous continuons d’aller de ce train.
[...]
Ce pays-ci n’est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d’un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie. »

Liberty

« Les libertés ne s'octroient pas, elles se prennent. »

« De toutes les libertés humaines la plus précieuse est l'indépendance de la patrie. »

Politics

« En politique, le désespoir est une sottise absolue. »

Democracy

« Une barbarie vraiment démocratique dans la pensée, voilà le partage des temps prochains. »

Monarchism

« La République a transformé les individus en objets en simples machines à voter interchangeables et dévêtus de toute personnalité. »

Communism

« Qu’est-ce qu’en effet que le fascisme ? Un socialisme affranchi de la démocratie. Un socialisme libéré des entraves auxquelles la lutte des classes avait soumis le travail italien. Une volonté méthodique et heureuse de serrer en un même « faisceau » tous les facteurs humains de la production nationale : patrons, employés, techniciens, ouvriers. Un parti pris d’aborder, de traiter, de résoudre la question ouvrière en elle-même, toute chimère mise à part, et d’unir les syndicats en corporations, de les coordonner, d’incorporer le prolétaire aux activités héréditaires et traditionnelles de l’État historique de la Patrie, de détruire ainsi le scandale social du prolétariat. […] Devant les résultats de cette politique de la main tendue, il est normal que les démocraties, ayant adopté la formule du poing tendu, se soient donné pour mot d’ordre « l’antifascisme » : leur plus grand intérêt vital est d’empêcher tout faisceau national de se former pour éteindre ou réduire les compétitions dont elles vivent. C’est pourquoi je conclus que nul ordre social ne naîtra ni ne pourra naître si l’on ne commence par arracher le monde ouvrier à la démocratie, après s’y être arraché soi-même, j’entends le bourgeois, beau premier. »

  • Charles Maurras, Mes idées politiques, (1937), Lausanne, L’âge d’homme, 2002, p. 63-64

Quotes about Charles Maurras

« Maurras avait tellement raison qu'il en est devenu fou. »

Texts