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[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras], Principes, dans Œuvres capitales, II, Charles Maurras, éd. Flammarion, 1954, p. 174
 
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras], Principes, dans Œuvres capitales, II, Charles Maurras, éd. Flammarion, 1954, p. 174
  
« Qu’est-ce qu’en effet que le fascisme ? Un socialisme affranchi de la démocratie. Un socialisme libéré des entraves auxquelles la lutte des classes avait soumis le travail italien. Une volonté méthodique et heureuse de serrer en un même « faisceau » tous les facteurs humains de la production nationale : patrons, employés, techniciens, ouvriers. Un parti pris d’aborder, de traiter, de résoudre la question ouvrière en elle-même, toute chimère mise à part, et d’unir les syndicats en corporations, de les coordonner, d’incorporer le prolétaire aux activités héréditaires et traditionnelles de l’Etat historique de la Patrie, de détruire ainsi le scandale social du prolétariat. […]  
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« Qu’est-ce qu’en effet que le fascisme ? Un socialisme affranchi de la démocratie. Un socialisme libéré des entraves auxquelles la lutte des classes avait soumis le travail italien. Une volonté méthodique et heureuse de serrer en un même « faisceau » tous les facteurs humains de la production nationale : patrons, employés, techniciens, ouvriers. Un parti pris d’aborder, de traiter, de résoudre la question ouvrière en elle-même, toute chimère mise à part, et d’unir les syndicats en corporations, de les coordonner, d’incorporer le prolétaire aux activités héréditaires et traditionnelles de l’Etat historique de la Patrie, de détruire ainsi le scandale social du prolétariat. […] Devant les résultats de cette politique de la main tendue, il est normal que les démocraties, ayant adopté la formule du poing tendu, se soient donné pour mot d’ordre « l’antifascisme » : leur plus grand intérêt vital est d’empêcher tout faisceau national de se former pour éteindre ou réduire les compétitions dont elles vivent. C’est pourquoi je conclus que nul ordre social ne naîtra ni ne pourra naître si l’on ne commence par arracher le monde ouvrier à la démocratie, après s’y être arraché soi-même, j’entends le bourgeois, beau premier. »
 
 
Devant les résultats de cette politique de la main tendue, il est normal que les démocraties, ayant adopté la formule du poing tendu, se soient donné pour mot d’ordre « l’antifascisme » : leur plus grand intérêt vital est d’empêcher tout faisceau national de se former pour éteindre ou réduire les compétitions dont elles vivent. C’est pourquoi je conclus que nul ordre social ne naîtra ni ne pourra naître si l’on ne commence par arracher le monde ouvrier à la démocratie, après s’y être arraché soi-même, j’entends le bourgeois, beau premier. »
 
  
 
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras], Mes idées politiques, (1937), Lausanne, L’âge d’homme, 2002, p. 63-64
 
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras], Mes idées politiques, (1937), Lausanne, L’âge d’homme, 2002, p. 63-64

Version du 9 juillet 2011 à 14:19

« Nous devons être intellectuels et violents. »

Charles Maurras

« Le civilisé, parce qu'il est civilisé, a beaucoup plus d'obligations envers la société que celle-ci ne saurait en avoir jamais envers lui. Il a, en d'autres termes, bien plus de devoirs que de droits. »

Charles Maurras, Principes, dans Œuvres capitales, II, Charles Maurras, éd. Flammarion, 1954, p. 174

« Qu’est-ce qu’en effet que le fascisme ? Un socialisme affranchi de la démocratie. Un socialisme libéré des entraves auxquelles la lutte des classes avait soumis le travail italien. Une volonté méthodique et heureuse de serrer en un même « faisceau » tous les facteurs humains de la production nationale : patrons, employés, techniciens, ouvriers. Un parti pris d’aborder, de traiter, de résoudre la question ouvrière en elle-même, toute chimère mise à part, et d’unir les syndicats en corporations, de les coordonner, d’incorporer le prolétaire aux activités héréditaires et traditionnelles de l’Etat historique de la Patrie, de détruire ainsi le scandale social du prolétariat. […] Devant les résultats de cette politique de la main tendue, il est normal que les démocraties, ayant adopté la formule du poing tendu, se soient donné pour mot d’ordre « l’antifascisme » : leur plus grand intérêt vital est d’empêcher tout faisceau national de se former pour éteindre ou réduire les compétitions dont elles vivent. C’est pourquoi je conclus que nul ordre social ne naîtra ni ne pourra naître si l’on ne commence par arracher le monde ouvrier à la démocratie, après s’y être arraché soi-même, j’entends le bourgeois, beau premier. »

Charles Maurras, Mes idées politiques, (1937), Lausanne, L’âge d’homme, 2002, p. 63-64

France

« L’amour de tous les peuples, hormis du peuple français, est au fond de l’esprit des grands docteurs de la République française. »

Charles Maurras

Politics

« En politique, le désespoir est une sottise absolue. »

Charles Maurras

Democracy

« Une barbarie vraiment démocratique dans la pensée, voilà le partage des temps prochains. »

Charles Maurras

Texts