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« On ne choisit pas plus sa patrie - la terre de ses pères - que l'on ne choisit son père et sa mère. »
 
« On ne choisit pas plus sa patrie - la terre de ses pères - que l'on ne choisit son père et sa mère. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras], ''Mes idées politiques''
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« Quand les Français ne s’aimaient pas, ils ne pouvaient rien souffrir qui fût de leur main, ni de la main de leurs ancêtres : livres, tableaux, statues, édifices, philosophie, sciences. Cette ingratitude pour leur patrie était si farouche qu’un étranger a pu dire que leur histoire semblait écrite par leurs propres ennemis. Ni les arts, ni les lettres, ni les idées ne trouvaient grâce, à moins de venir d’autre part. »
 
« Quand les Français ne s’aimaient pas, ils ne pouvaient rien souffrir qui fût de leur main, ni de la main de leurs ancêtres : livres, tableaux, statues, édifices, philosophie, sciences. Cette ingratitude pour leur patrie était si farouche qu’un étranger a pu dire que leur histoire semblait écrite par leurs propres ennemis. Ni les arts, ni les lettres, ni les idées ne trouvaient grâce, à moins de venir d’autre part. »

Version du 24 février 2018 à 16:49

Charles Maurras.jpg

Citationes

« Qui [...] érige la vie d’un homme en principe supérieur à toute justice et à tout ordre arrête la marche du monde. »

— « La Mort ? », Charles Maurras, L'Action française, 12 octobre 1909


« Nous bâtissons l'arche nouvelle, catholique, classique, hiérarchique, humaine, où les idées ne seront plus des mots en l'air, ni les institutions des leurres inconsistants, ni les lois des brigandages, les administrations des pilleries et des gabegies — où revivra ce qui mérite de revivre, en bas les républiques, en haut la royauté, et, par-delà tous les espaces, la papauté ! Même si cet optimisme était en défaut, et si, comme je ne crois pas tout à fait absurde de la redouter, la démocratie étant devenue irrésistible, c'est le mal, c'est la mort qui devaient l'emporter, et qu'elle ait eu pour fonction historique de fermer l'histoire et de finir le monde, même en ce cas "apocalyptique", il faut que cette arche franco-catholique soit construite face au triomphe du Pire et des pires.

Elle attestera, dans la corruption universelle, une primauté invincible de l'Ordre et du Bien. Ce qu'il y a de bon et de beau dans l'homme ne se sera pas laissé faire. Cette âme du bien l'aura emporté, tout de même, à sa manière, et, périssant dans la perte générale, elle aura fait son salut moral et peut-être l'autre. Je dis "peut-être", parce que je ne fais pas de métaphysique et m'arrête au bord du mythe tentateur, mais non sans "foi" dans la vraie colombe, comme au vrai brin d'olivier, en avant de tous les déluges. »

— Lettre de prison à Pierre Boutang, 26 juin 1953

— Raymond Aron, Lettres de prison (8 septembre 1944 — 16 novembre 1952), éd. Flammarion, 1958, p. 225


« On ne choisit pas plus sa patrie - la terre de ses pères - que l'on ne choisit son père et sa mère. »

— Raymond Aron, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 


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« Quand les Français ne s’aimaient pas, ils ne pouvaient rien souffrir qui fût de leur main, ni de la main de leurs ancêtres : livres, tableaux, statues, édifices, philosophie, sciences. Cette ingratitude pour leur patrie était si farouche qu’un étranger a pu dire que leur histoire semblait écrite par leurs propres ennemis. Ni les arts, ni les lettres, ni les idées ne trouvaient grâce, à moins de venir d’autre part. »

  • Charles Maurras, préface de Quand les Français ne s’aimaient pas, Chroniques d’une renaissance (1895-1905), Cahiers Charles Maurras, Numéros 41 à 52, 1972
Charles Maurras et Robert Brasillach

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