Différences entre les versions de « Charles Baudelaire »

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Monarchie ou république, basées sur la démocratie, sont également absurdes et faibles. »
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« '''Toute révolution a pour corollaire le massacre des innocents.''' »
 
« '''Toute révolution a pour corollaire le massacre des innocents.''' »
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« '''Mes chers frères, n’oubliez jamais, quand vous entendrez vanter le progrès des lumières, que la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas !''' »
 
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« Enfin, mon âme fait explosion, et sagement elle me crie : “'''N’importe où ! n’importe où ! pourvu que ce soit hors de ce monde !'''” »
 
« Enfin, mon âme fait explosion, et sagement elle me crie : “'''N’importe où ! n’importe où ! pourvu que ce soit hors de ce monde !'''” »
 
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« '''Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit.''' »
 
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<poem>« Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
 
<poem>« Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
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Le navire glissant sur les gouffres amers.
 
Le navire glissant sur les gouffres amers.
  
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
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À peine les ont-ils déposés sur les planches,
 
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
 
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
 
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
 
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
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L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
 
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
  
Le Poëte est semblable au prince des nuées
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Le Poète est semblable au prince des nuées
 
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
 
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
 
Exilé sur le sol au milieu des huées,
 
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== Bibliographia ==
 
== Bibliographia ==

Version du 13 janvier 2020 à 21:23

Charles Baudelaire.jpg

Citationes

« Il n’y a de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat. L’homme qui chante, l’homme qui sacrifie et se sacrifie. Le reste est fait pour le fouet. »

— Charles Baudelaire, « Mon cœur mis à nu » (1887), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, p. 416


« Il n’y a de gouvernement raisonnable et assuré que l’aristocratique.

Monarchie ou république basées sur la démocratie sont également absurdes et faibles. »

— Charles Baudelaire, « Mon cœur mis à nu » (1887), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, p. 410


« Toute révolution a pour corollaire le massacre des innocents. »

— Charles Baudelaire, Pensées d’album, aphorismes sur un croquis d’interview par Nadar, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1975, t. I, p. 710


« Malgré les secours que quelques cuistres célèbres ont apportés à la sottise naturelle de l’homme, je n’aurais jamais cru que notre patrie pût marcher avec une telle vélocité dans la voie du progrès. Ce monde a acquis une épaisseur de vulgarité qui donne au mépris de l’homme spirituel la violence d’une passion. Mais il est des carapaces heureuses que le poison lui-même n’entamerait pas. »

— Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal (1857), éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1975, t. I, Projets d’une préface pour la seconde édition des Fleurs du mal (1861), p. 181


« Il s’agit, pour lui, de dégager de la mode ce qu’elle peut contenir de poétique dans l’historique, de tirer l’éternel du transitoire. [...] La modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable. »

— Charles Baudelaire, Le Peintre de la vie moderne (1863), éd. Calmann Lévy, 1885, t. III. L’Art romantique, p. 70


« Il n’y a rien d’intéressant sur la terre que les religions. »

— Charles Baudelaire, « Mon cœur mis à nu » (1887), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, p. 418


« Le commerce est, par son essence, satanique. »

— Charles Baudelaire, « Mon cœur mis à nu » (1887), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, p. 422


« Mes chers frères, n’oubliez jamais, quand vous entendrez vanter le progrès des lumières, que la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! »

— Charles Baudelaire, « Petits Poèmes en prose » (1869), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, Le Joueur généreux, p. 191


« Enfin, mon âme fait explosion, et sagement elle me crie : “N’importe où ! n’importe où ! pourvu que ce soit hors de ce monde !” »

— Charles Baudelaire, « Petits Poèmes en prose » (1869), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, Any Where out of the world, p. 209


« Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. »

— Charles Baudelaire, « Les Fleurs du Mal » (1857), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, L’Albatros, p. 7


« Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui ! »

— Charles Baudelaire, « Les Fleurs du Mal » (1857), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, Le Voyage, p. 99


Bibliographia

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