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Citationes

« Celui qui trahit perd et lui-même et les autres. »

— Anonyme, La Chanson de Roland, trad. Pierre Jonin, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2010 (ISBN 9782070371501), 288, p. 175


« Roland sent que ses yeux ne voient plus. Il se remet debout et rassemble ses dernières forces. Son visage n’a plus de couleurs. Devant lui se trouve une roche grise. Il la frappe de dix coups d’épée avec colère, avec dépit. L’acier grince sans se briser ni s’ébrécher. “Ah ! prie le comte, sainte Marie, au secours ! Ah ! Durendal, ma bonne épée, quel malheur pour vous ! Puisque me voilà perdu, je ne suis plus désormais responsable de vous. Grâce à vous j’ai remporté tant de victoires sur les champs de bataille et conquis tant de vastes territoires que possède maintenant Charles dont la barbe est toute blanche. Ne tombez jamais aux mains d’un guerrier capable de fuir devant un autre. Vous avez appartenu longtemps à un vaillant seigneur. Jamais on ne reverra pareille épée dans la sainte France.” »

— Anonyme, La Chanson de Roland, trad. Pierre Jonin, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2010 (ISBN 9782070371501), 171, p. 115


« Quand Roland voit que son ami est mort,
Quand il le voit là, gisant la face contre terre,
Très-doucement se prit à le regretter :
« Mon compagnon, dit-il, quel malheur pour ta vaillance !
« Bien des années, bien des jours, nous avons été ensemble.
« Jamais tu ne me fis de mal, jamais je ne t’en fis :
« Quand tu es mort, c’est douleur que je vive. »
À ce mot, le marquis se pâme
Sur son cheval, qui s’appelle Veillantif ;
Mais il est retenu à ses étriers d’or fin :
Où qu’il aille, il ne peut tomber. »

— Anonyme, La Chanson de Roland, trad. Léon Gautier, éd. Édition critique de Léon Gautier, 1872, CLII, p. 152


« Ô notre vrai Père, dit-il, qui jamais ne mentis,
« Qui ressuscitas saint Lazare d’entre les morts
« Et défendis Daniel contre les lions,
« Sauve, sauve mon âme et défends-la contre tous périls,
« À cause des péchés que j’ai faits en ma vie. »
Il a tendu à Dieu le gant de sa main droite :
Saint Gabriel l’a reçu.
Alors sa tête s’est inclinée sur son bras,
Et il est allé, mains jointes, à sa fin.
Dieu lui envoie un de ses anges chérubins
Et saint Michel du Péril.
Saint Gabriel est venu avec eux :
L’âme du comte est emportée au Paradis... »

— Anonyme, La Chanson de Roland, trad. Léon Gautier, éd. Édition critique de Léon Gautier, 1872, CLXXVII, p. 177
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Bibliographia

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