Différences entre les versions de « Cardinal de Richelieu »

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« Rien n’est plus nécessaire au gouvernement d’un État que la prévoyance, puisque, par son moyen, on peut aisément prévenir beaucoup de maux qui ne se pourraient guérir qu’avec de grandes difficultés quand ils sont arrivés. »
 
« Rien n’est plus nécessaire au gouvernement d’un État que la prévoyance, puisque, par son moyen, on peut aisément prévenir beaucoup de maux qui ne se pourraient guérir qu’avec de grandes difficultés quand ils sont arrivés. »

Version du 19 novembre 2020 à 10:56

Cardinal de Richelieu.jpg

Citationes

« L’augmentation du revenu du Roi ne se peut faire que par celle de l’impôt qu’on met sur toutes sortes de denrées, et, partant, il est clair que, si on accroît par ce moyen la recette, on accroît aussi la dépense, puisqu’il faut acheter plus cher ce qu’on avait auparavant à meilleur marché. [...]

Il y a plus : l’augmentation des impôts est capable de réduire un grand nombre de sujets du Roi à la fainéantise, étant certain que la plus grande partie du pauvre peuple et des artisans employés aux manufactures aimeront mieux demeurer oisifs et les bras croisés que de consommer toute leur vie en un travail ingrat et inutile, si la grandeur des subsides, empêchant le débit des fruits de la terre et de leurs ouvrages, les empêche aussi par même moyen de recevoir de la sueur de leur corps. »

— Cardinal de Richelieu, Testament politique (1688, posthume), éd. Perrin, coll. « Tempus », 2017 (ISBN 9782262072230), p. 310-311


« Les dépenses absolument nécessaires pour la subsistance de l’État étant assurées, le moins qu’on peut lever sur le peuple est le meilleur. Pour n’être pas contraint à faire de grandes levées, il faut peu dépenser et il n’y a pas de meilleurs moyens pour faire des dépenses modérées que de bannir toutes les profusions et condamner tous les moyens qui sont à cette fin.

La France serait trop riche et le peuple trop abondant si elle ne souffrait pas la dissipation des deniers publics que les autres États dépensent avec règle. »

— Cardinal de Richelieu, Testament politique (1688, posthume), éd. Perrin, coll. « Tempus », 2017 (ISBN 9782262072230), p. 307


« Rien n’est plus nécessaire au gouvernement d’un État que la prévoyance, puisque, par son moyen, on peut aisément prévenir beaucoup de maux qui ne se pourraient guérir qu’avec de grandes difficultés quand ils sont arrivés. »

— Cardinal de Richelieu, Testament politique (1688, posthume), éd. Perrin, coll. « Tempus », 2017 (ISBN 9782262072230), p. 225


« Les intérêts publics doivent être l’unique fin du prince et de ses conseillers, ou, du moins, les uns et les autres sont obligés de les avoir en si singulière recommandation qu’ils les préfèrent à tous les particuliers. »

— Cardinal de Richelieu, Testament politique (1688, posthume), éd. Perrin, coll. « Tempus », 2017 (ISBN 9782262072230), p. 221


« En un mot, l’homme d’État doit être fidèle à Dieu, à l’État, aux hommes et à soi-même, ce qu’il sera si, outre les qualités exprimées ci-dessus, il est affectionné au public et désintéressé en ses conseils. »

— Cardinal de Richelieu, Testament politique (1688, posthume), éd. Perrin, coll. « Tempus », 2017 (ISBN 9782262072230), p. 187


« Il est absolument nécessaire de remédier aux dérèglements des financiers ; autrement ils causeraient enfin la ruine du Royaume qui change tellement de face par leurs voleries que, si l’on n’en arrêtait le cours dans peu de temps, il ne serait plus reconnaissable. L’or et l’argent dont ils regorgent leur donnent l’alliance des meilleures maisons du Royaume qui s’abâtardissent par ce moyen et ne produisent plus que des métis aussi éloignés de la générosité de leurs ancêtres qu’ils le sont souvent de leurs visages. Je puis dire pour l’avoir vu qu’en beaucoup d’occasions leur négligence ou leur malice a beaucoup préjudicié aux affaires publiques. »

— Cardinal de Richelieu, Testament politique (1688, posthume), éd. Perrin, coll. « Tempus », 2017 (ISBN 9782262072230), p. 153
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Bibliographia

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