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Citationes

« Le danger de la liberté antique était qu’attentifs uniquement à s’assurer le partage du pouvoir social, les hommes ne fissent trop bon marché des droits et des jouissances individuelles.

Le danger de la liberté moderne, c’est qu’absorbés dans la jouissance de notre indépendance privée, et dans la poursuite de nos intérêts particuliers, nous ne renoncions trop facilement à notre droit de partage dans le pouvoir politique. »

— Benjamin Constant, De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes (1819), éd. Berg International, 2016 (ISBN 9782370200921), p. 46


« [...] prions l’autorité de rester dans ses limites ; qu'elle se borne à être juste. Nous nous chargerons d’être heureux. »

— Benjamin Constant, De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes (1819), éd. Berg International, 2016 (ISBN 9782370200921), p. 46


« Augmenter la force de l'autorité collective n'est jamais que donner plus de pouvoir à quelques individus. Si la méchanceté des hommes est un argument contre la liberté, elle en est un plus fort encore contre la puissance. Car le despotisme n'est autre chose que la liberté d'un seul ou de quelques-uns contre tous. »

— Benjamin Constant, Les "Principes de politique" de Benjamin Constant, éd. Droz, 1980 (ISBN 9782600039772), t. 1, p. 384


« Il faut que la puissance du gouvernement contrarie le moins qu'il est possible la marche de l'espèce humaine. »

— Benjamin Constant, Cours de politique constitutionnelle (1818-1820), éd. Societe belge de librairie, 1837, p. 164


« L'impôt [...] est infailliblement nuisible. »

— Benjamin Constant, Commentaire sur l'ouvrage de Filangieri, éd. Les Belles Lettres, coll. « Bibliothèque Classique de la Liberté », 2004 (ISBN 9782251390352), p. {{{page}}}


« Pour la pensée, pour l'éducation, pour l’industrie, la devise des gouvernements doit être laissez faire et laissez passer. »

— Benjamin Constant, Commentaire sur l'ouvrage de Filangieri, éd. Les Belles Lettres, coll. « Bibliothèque Classique de la Liberté », 2004 (ISBN 9782251390352), p. {{{page}}}


« L'individu n'est, même dans les états les plus libres, souverain qu'en apparence [...] sa souveraineté est restreinte, presque toujours suspendue [...] et si, à des époques fixes et rares, et entouré de précautions et d'entraves, il exerce cette souveraineté, ce n'est jamais que pour l'abdiquer. »

— Benjamin Constant, Principes de politique (1815), éd. Guillaumin, 1872, p. 9


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