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Citations

« Si la pire erreur est celle qui atteint les classes intelligentes, parce qu’elle frappe un peuple à la tête, le libéralisme est à cette heure le grand fléau. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, Le Dix-Huitième siècle — Préliminaires du Livre de la Chute (1878), éd. Tournai, Casterman, 1878, p. 140


« L’homme sans Dieu, n’aboutit qu’à immoler l’homme. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, La Légitimité (1873), éd. Tournai, Casterman, 1873, p. 443


« L’erreur commence au Protestantisme, elle finit au socialisme. Tous les autres systèmes ne sont que les diverses stations de la même pensée. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Restauration française (1851), éd. Louis Hervé, 1851, p. 185


« Le mal est religieux, la révolution est religieuse, le remède est religieux, nous ne guérirons que religieusement. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Restauration française (1851), éd. Louis Hervé, 1851, p. 132


« Savez-vous pourquoi le monde antique était dans l’esclavage ? c’est qu’il ne possédait pas assez de Capital. L’esclave n’était que ce qu’il pouvait être dans la pénurie de l’Antiquité. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Restauration française (1851), éd. Louis Hervé, 1851, p. 26


« Un peuple est tout dans son territoire. Le prix de son sol est le propre poids de son âme.

Jugez de ce qu’un peuple défend quand il défend ses frontières ! »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Restauration française (1851), éd. Louis Hervé, 1851, p. 24


« Quand les hommes perdent de vue les nécessités morales, Dieu fait sortir la lumière des nécessités d’un autre ordre ! Si la Foi n’est plus reçue par l’oreille, elle sera enseignée par la faim... La Société rencontrera un empêchement dans chacun de nos vices. Il faudra en détruire un quand on voudra marcher d’un pas. Avant de changer vos gouvernements, il fallait vous changer vous-mêmes. La loi ne décrète pas la vertu, et quand cette dernière est loin, le décret reste sans arme... »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Restauration française (1851), éd. Louis Hervé, 1851, Avant-propos, p. viii


« Vous chercherez toutes les causes qui ruinent corps et âme la France ; ne trouverez-vous point que la première est dans la perte de la Foi ! Vous chercherez tous les moyens de réduire la misère ; ne trouverez-vous point que le premier est d’augmenter la vertu ! Par quel chemin verra-t-on, en France, revenir l’esprit à la place de la chair, l’humilité à la place du luxe, le champ à la place de la banque, enfin le capital à la place du paupérisme ? Par un chemin que Dieu tient en réserve s’il veut encore sauver la Nation qui l’oublie... »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Douleur (1849), éd. Giberton et Brun, Langlois, 1849, Avant-propos, p. civ-cv


« [...] une couronne d’épines a fait plus pour l’humanité que toutes les couronnes des rois... »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Douleur (1849), éd. Giberton et Brun, Langlois, 1849, Avant-propos, p. xcvii


« Le plaisir n’est pas offert pour y céder ; mais pour y résister, et par ce moyen devenir libre. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Douleur (1849), éd. Giberton et Brun, Langlois, 1849, Avant-propos, p. ix


Bibliographie

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