Différences entre les versions de « Antoine Blanc de Saint-Bonnet »

 
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« '''Si la pire erreur est celle qui atteint les classes intelligentes, parce qu’elle frappe un peuple à la tête''', le libéralisme est à cette heure le grand fléau. »
 
« '''Si la pire erreur est celle qui atteint les classes intelligentes, parce qu’elle frappe un peuple à la tête''', le libéralisme est à cette heure le grand fléau. »
 
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« Le mal est religieux, la révolution est religieuse, le remède est religieux, nous ne guérirons que religieusement. »
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« Les industriels et les financiers ne regardent pas si les âmes se perdent, mais si les affaires se font. »
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« Savez-vous pourquoi le monde antique était dans l’esclavage ? c’est qu’il ne possédait pas assez de Capital. »
 
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« Un peuple est tout dans son territoire. Le prix de son sol est le propre poids de son âme.
 
« Un peuple est tout dans son territoire. Le prix de son sol est le propre poids de son âme.
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« Quand les hommes perdent de vue les nécessités morales, Dieu fait sortir la lumière des nécessités d’un autre ordre ! '''Si la Foi n’est plus reçue par l’oreille, elle nous sera enseignée par la faim.''' La société rencontrera un empêchement dans chacun de nos vices. Il faudra en détruire un si l’on veut avancer d’un pas. Avant de changer vos gouvernements, il fallait vous changer vous-mêmes. La loi ne décrète pas la vertu, et quand cette dernière est loin, le décret reste sans arme. Le jour est venu où l’homme qui lance le mauvais exemple aiguise un poignard contre lui. Les barbares ne sont plus à nos portes, mais au-dedans, ce sont ceux qui dix-huit siècles de christianisme n’ont pas pu arracher à la vieille souche du monde ! Nos vices ont partagé la Société ; ils ont mis comme deux civilisations l’une dans l’autre. Position unique dans l’histoire ! La civilisation ouvrira ses propres flancs pour donner la bataille. Le christianisme constituera la Société moderne, ou la verra voler en éclats...
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« Quand les hommes perdent de vue les nécessités morales, Dieu fait sortir la lumière des nécessités d’un autre ordre ! '''Si la Foi n’est plus reçue par l’oreille, elle sera enseignée par la faim...''' La Société rencontrera un empêchement dans chacun de nos vices. Il faudra en détruire un quand on voudra marcher d’un pas. Avant de changer vos gouvernements, il fallait vous changer vous-mêmes. La loi ne décrète pas la vertu, et quand cette dernière est loin, le décret reste sans arme... »
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Les faits économiques, avant peu, mettront les vérités à nu. Vos lois auront tout reconnu, tout consacré et tout administré ; les moyens humains seront tous employés ; jamais armée plus nombreuse, jamais législation plus complète, jamais administration plus puissante ; alors, arrivés au bout des causes secondes, vous viendrez vous briser contre la cause première ! Ce ne sera plus la doctrine méconnue que l’on entendra, ce ne sera plus la conscience inécoutée qui criera. Les faits parleront leur grande voix. La vérité quittera les hauteurs de la parole ; elle entrera dans le pain que nous mangeons, dans le sang dont nous vivons ; la lumière sera du feu ! Les hommes se verront entre la vérité et la mort... auront-ils l’esprit de choisir ? »
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« Qu’on ne s’y trompe plus ! l’homme jamais ne jouira. Le souhait, l’unique souhait du cœur est celui qui ne s’accomplit pas; toute chose se présente au moment où le désir finit. »
 
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« La douleur produit des saints, d’abord parce qu’elle ramène du monde des âmes que les circonstances de fortune, de naissance ou d’affection y auraient sans doute trop attachées [...].
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La douleur produit des héros, parce qu’elle ramène au loin les âmes de ses mystérieux champs de bataille. Personne n’est entré plus avant dans l’amour que celui qui a vue plusieurs fois la mort [...].
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Il n’y a rien de bon au monde comme les saints et les vieux soldats !
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« La douleur s’occupe de rétablir l’égalité des consciences et des conditions devant Dieu. L’artisan, qui se fatigue du matin au soir, conserve ordinairement des membres sains et un esprit paisible ; la douleur visite rarement sa pensée ou son corps. Le riche, qui se condamne à l’oisiveté, sent à tout instant sa santé dérangée et son esprit inquiet ; la douleur, suppléant au travail, poursuit incessamment sa pensée et sa chair. C’est ce qui fait dire que les pauvres sont heureux et que les riches ont besoin de l’être. »
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« [...] '''une couronne d’épines a fait plus pour l’humanité que toutes les couronnes des rois...''' »
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« Vous chercherez toutes les causes qui ruinent corps et âme la France ; ne trouverez-vous point que la première est dans la perte de la Foi ! Vous chercherez tous les moyens de réduire la misère ; ne trouverez-vous point que le premier est d’augmenter la vertu ! Par quel chemin verra-t-on, en France, revenir l’esprit à la place de la chair, l’humilité à la place du luxe, le champ à la place de la banque, enfin le capital à la place du paupérisme ? Par un chemin que Dieu tient en réserve s’il veut encore sauver la Nation qui l’oublie... »
 
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Version actuelle datée du 11 mai 2023 à 21:34

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Citations

« Si la pire erreur est celle qui atteint les classes intelligentes, parce qu’elle frappe un peuple à la tête, le libéralisme est à cette heure le grand fléau. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, Le Dix-Huitième siècle — Préliminaires du Livre de la Chute (1878), éd. Tournai, Casterman, 1878, p. 140


« L’homme sans Dieu, n’aboutit qu’à immoler l’homme. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, La Légitimité (1873), éd. Tournai, Casterman, 1873, p. 443


« L’erreur commence au Protestantisme, elle finit au socialisme. Tous les autres systèmes ne sont que les diverses stations de la même pensée. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Restauration française (1851), éd. Louis Hervé, 1851, p. 185


« Le mal est religieux, la révolution est religieuse, le remède est religieux, nous ne guérirons que religieusement. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Restauration française (1851), éd. Louis Hervé, 1851, p. 132


« Savez-vous pourquoi le monde antique était dans l’esclavage ? c’est qu’il ne possédait pas assez de Capital. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Restauration française (1851), éd. Louis Hervé, 1851, p. 26


« Un peuple est tout dans son territoire. Le prix de son sol est le propre poids de son âme.

Jugez de ce qu’un peuple défend quand il défend ses frontières ! »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Restauration française (1851), éd. Louis Hervé, 1851, p. 24


« Quand les hommes perdent de vue les nécessités morales, Dieu fait sortir la lumière des nécessités d’un autre ordre ! Si la Foi n’est plus reçue par l’oreille, elle sera enseignée par la faim... La Société rencontrera un empêchement dans chacun de nos vices. Il faudra en détruire un quand on voudra marcher d’un pas. Avant de changer vos gouvernements, il fallait vous changer vous-mêmes. La loi ne décrète pas la vertu, et quand cette dernière est loin, le décret reste sans arme... »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Restauration française (1851), éd. Louis Hervé, 1851, Avant-propos, p. viii


« Dieu fit l’homme, l’homme fit le mal, personne ne fit la douleur ; elle naquit des embarras du relatif passant à l’existence immortelle. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Douleur (1849), éd. Giberton et Brun, Langlois, 1849, p. 199


« Qu’on ne s’y trompe plus ! l’homme jamais ne jouira. Le souhait, l’unique souhait du cœur est celui qui ne s’accomplit pas; toute chose se présente au moment où le désir finit. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Douleur (1849), éd. Giberton et Brun, Langlois, 1849, p. 73


« La douleur produit des saints, d’abord parce qu’elle ramène du monde des âmes que les circonstances de fortune, de naissance ou d’affection y auraient sans doute trop attachées [...].

La douleur produit des héros, parce qu’elle ramène au loin les âmes de ses mystérieux champs de bataille. Personne n’est entré plus avant dans l’amour que celui qui a vue plusieurs fois la mort [...].

Il n’y a rien de bon au monde comme les saints et les vieux soldats !

La douleur produit des hommes de génie et des poètes, parce qu’elle fait descendre l’homme plus avant dans son âme qu’il n’y serait jamais allé de lui-même. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Douleur (1849), éd. Giberton et Brun, Langlois, 1849, p. 46-47


« La douleur s’occupe de rétablir l’égalité des consciences et des conditions devant Dieu. L’artisan, qui se fatigue du matin au soir, conserve ordinairement des membres sains et un esprit paisible ; la douleur visite rarement sa pensée ou son corps. Le riche, qui se condamne à l’oisiveté, sent à tout instant sa santé dérangée et son esprit inquiet ; la douleur, suppléant au travail, poursuit incessamment sa pensée et sa chair. C’est ce qui fait dire que les pauvres sont heureux et que les riches ont besoin de l’être. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Douleur (1849), éd. Giberton et Brun, Langlois, 1849, p. 41-42


« Il y a dans l’âme des places très élevées où dort la vitalité, et que la douleur seule peut atteindre : l’homme a des endroits de son cœur qui ne sont pas et où la douleur entre pour qu’ils soient ! »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Douleur (1849), éd. Giberton et Brun, Langlois, 1849, p. 30-31


« La douleur est l’écuyer de la mort. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Douleur (1849), éd. Giberton et Brun, Langlois, 1849, p. 25


« Vous chercherez toutes les causes qui ruinent corps et âme la France ; ne trouverez-vous point que la première est dans la perte de la Foi ! Vous chercherez tous les moyens de réduire la misère ; ne trouverez-vous point que le premier est d’augmenter la vertu ! Par quel chemin verra-t-on, en France, revenir l’esprit à la place de la chair, l’humilité à la place du luxe, le champ à la place de la banque, enfin le capital à la place du paupérisme ? Par un chemin que Dieu tient en réserve s’il veut encore sauver la Nation qui l’oublie... »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Douleur (1849), éd. Giberton et Brun, Langlois, 1849, Avant-propos, p. civ-cv


« [...] une couronne d’épines a fait plus pour l’humanité que toutes les couronnes des rois... »

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« Le plaisir n’est pas offert pour y céder ; mais pour y résister, et par ce moyen devenir libre. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De la Douleur (1849), éd. Giberton et Brun, Langlois, 1849, Avant-propos, p. ix


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