Différences entre les versions de « Alexis de Tocqueville »

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« Dans les démocraties, chaque génération est un peuple nouveau. »
 
« Dans les démocraties, chaque génération est un peuple nouveau. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
  
 
« L'on ne me fera point croire qu'un gouvernement libéral, énergique et sage, puisse jamais sortir des suffrages d'un peuple de serviteurs. »
 
« L'on ne me fera point croire qu'un gouvernement libéral, énergique et sage, puisse jamais sortir des suffrages d'un peuple de serviteurs. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
  
 
"There are two things which a democratic people will always find very difficult - to begin a war and to end it"
 
"There are two things which a democratic people will always find very difficult - to begin a war and to end it"
 
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Tocqueville Alexis de Tocqueville]
  
 
« L’espèce d’oppression dont les peuples démocratiques sont menacés ne ressemblera à rien de ce qui l’a précédée dans le monde : nos contemporains ne sauraient en trouver l’image dans leur souvenir. Je cherche en vain moi-même une expression qui reproduise exactement l’idée que je m’en forme et la renferme ; les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent point. La chose est nouvelle, il faut donc tâcher de la définir puisque je ne peux la nommer. Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes, semblables et égaux, qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart et comme étranger à la destinée de tous les autres ; ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas : il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul et , s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie. Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche au contraire qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir ; il travaille volontiers à leur bonheur, mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages ; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre. »
 
« L’espèce d’oppression dont les peuples démocratiques sont menacés ne ressemblera à rien de ce qui l’a précédée dans le monde : nos contemporains ne sauraient en trouver l’image dans leur souvenir. Je cherche en vain moi-même une expression qui reproduise exactement l’idée que je m’en forme et la renferme ; les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent point. La chose est nouvelle, il faut donc tâcher de la définir puisque je ne peux la nommer. Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes, semblables et égaux, qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart et comme étranger à la destinée de tous les autres ; ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas : il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul et , s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie. Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche au contraire qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir ; il travaille volontiers à leur bonheur, mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages ; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville], ''De la démocratie en Amérique'', t.II, IVè p., chap. VI
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville], ''De la démocratie en Amérique'', t.II, IVè p., chap. VI
  
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Democratic nations "are so enamored of equality, they would rather be equal in slavery than unequal in freedom."
 
Democratic nations "are so enamored of equality, they would rather be equal in slavery than unequal in freedom."
 
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville], ''Democracy in America''
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville], ''Democracy in America''
 
 
:« Je pense que les peuples démocratiques ont un goût naturel pour la liberté ; livrés à eux-mêmes, ils la cherchent, ils l’aiment, et ils ne voient qu’avec douleur qu’on les en écarte. Mais ils ont pour l’égalité une passion ardente, insatiable, éternelle, invincible ; ils veulent l’égalité dans la liberté, et, s’ils ne peuvent l’obtenir, ils la veulent encore dans l’esclavage. Ils souffriront la pauvreté, l’asservissement, la barbarie, mais ils ne souffriront pas l’aristocratie. »
 
:« Je pense que les peuples démocratiques ont un goût naturel pour la liberté ; livrés à eux-mêmes, ils la cherchent, ils l’aiment, et ils ne voient qu’avec douleur qu’on les en écarte. Mais ils ont pour l’égalité une passion ardente, insatiable, éternelle, invincible ; ils veulent l’égalité dans la liberté, et, s’ils ne peuvent l’obtenir, ils la veulent encore dans l’esclavage. Ils souffriront la pauvreté, l’asservissement, la barbarie, mais ils ne souffriront pas l’aristocratie. »
 
 
:*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville], ''De la démocratie en Amérique''
 
:*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville], ''De la démocratie en Amérique''
  
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« Le plus grand soin d'un bon gouvernement devrait être d'habituer peu à peu les peuples à se passer de lui. »
 
« Le plus grand soin d'un bon gouvernement devrait être d'habituer peu à peu les peuples à se passer de lui. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
  
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« Le goût des fonctions publiques et le désir de vivre de l'impôt n'est point chez nous une maladie particulière à un parti, c'est la grande et permanente infirmité de la nation elle-même. »
 
« Le goût des fonctions publiques et le désir de vivre de l'impôt n'est point chez nous une maladie particulière à un parti, c'est la grande et permanente infirmité de la nation elle-même. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
  
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« Qui cherche dans la liberté autre chose qu’elle-même est fait pour servir. »
 
« Qui cherche dans la liberté autre chose qu’elle-même est fait pour servir. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
  
 
"The man who seeks freedom for anything but freedom's self is made to be a slave."
 
"The man who seeks freedom for anything but freedom's self is made to be a slave."
 
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Alexis_de_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Alexis_de_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
  
 
« L'individualisme est un sentiment réfléchi et paisible qui dispose chaque citoyen à s'isoler de la masse de ses semblables et à se retirer à l'écart avec sa famille et ses amis ; de telle sorte que, après s'être ainsi créé une petite société à son usage, il abandonne volontiers la grande société à elle-même. »
 
« L'individualisme est un sentiment réfléchi et paisible qui dispose chaque citoyen à s'isoler de la masse de ses semblables et à se retirer à l'écart avec sa famille et ses amis ; de telle sorte que, après s'être ainsi créé une petite société à son usage, il abandonne volontiers la grande société à elle-même. »
 
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville], ''De la démocratie en Amérique'', II
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
  
 
« Les hommes ne sauraient jouir de la liberté politique sans l’acheter par quelques sacrifices, et ils ne s’en emparent jamais qu’avec beaucoup d’efforts. »
 
« Les hommes ne sauraient jouir de la liberté politique sans l’acheter par quelques sacrifices, et ils ne s’en emparent jamais qu’avec beaucoup d’efforts. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
  
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« Le plus redoutable de tous les maux qui menacent l'avenir des États-Unis naît de la présence des Noirs sur leur sol. [...] Le préjugé qui repousse les nègres semble croître à proportion que les nègres cessent d'être esclaves et que l'inégalité se grave dans les moeurs à mesure qu'elle s'efface dans les lois. »
 
« Le plus redoutable de tous les maux qui menacent l'avenir des États-Unis naît de la présence des Noirs sur leur sol. [...] Le préjugé qui repousse les nègres semble croître à proportion que les nègres cessent d'être esclaves et que l'inégalité se grave dans les moeurs à mesure qu'elle s'efface dans les lois. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_de_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_de_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
  
 
« Quelque respectable que soit la position des Noirs, quelque sainte que doive être à nos yeux leur infortune, qui est notre ouvrage, il serait injuste et imprudent de ne se préoccuper que d’eux seuls. Si les Nègres ont droit à devenir libres, il est incontestable que les colons ont droit à n’être pas ruinés par la liberté des Nègres. »
 
« Quelque respectable que soit la position des Noirs, quelque sainte que doive être à nos yeux leur infortune, qui est notre ouvrage, il serait injuste et imprudent de ne se préoccuper que d’eux seuls. Si les Nègres ont droit à devenir libres, il est incontestable que les colons ont droit à n’être pas ruinés par la liberté des Nègres. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_de_Tocqueville Alexis de Tocqueville], ''Œuvres complètes'', Tome III, Paris, 1962, p. 105
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_de_Tocqueville Alexis de Tocqueville], ''Œuvres complètes'', Tome III, Paris, 1962, p. 105
  
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« Le moment le plus dangereux pour un mauvais gouvernement est d'ordinaire celui où il commence à se réformer. »
 
« Le moment le plus dangereux pour un mauvais gouvernement est d'ordinaire celui où il commence à se réformer. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
  
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« En politique, ce qu’il y a souvent de plus difficile à apprécier et à comprendre, c’est ce qui se passe sous nos yeux. »
 
« En politique, ce qu’il y a souvent de plus difficile à apprécier et à comprendre, c’est ce qui se passe sous nos yeux. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
  
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« J’ai beaucoup étudié le Coran à cause surtout de notre position vis-à-vis des populations musulmanes en Algérie et dans tout l’Orient. Je vous avoue que je suis sorti de cette étude avec la conviction qu’il y avait eu dans le monde, à tout prendre, peu de religions aussi funestes aux hommes que celle de Mahomet. Elle est, à mon sens, la principale cause de la décadence aujourd’hui si visible du monde musulman et quoique moins absurde que le polythéisme antique, ses tendances sociales et politiques étant, à mon avis, infiniment plus à redouter, je la regarde relativement au paganisme lui-même comme une décadence plutôt que comme un progrès. »
 
« J’ai beaucoup étudié le Coran à cause surtout de notre position vis-à-vis des populations musulmanes en Algérie et dans tout l’Orient. Je vous avoue que je suis sorti de cette étude avec la conviction qu’il y avait eu dans le monde, à tout prendre, peu de religions aussi funestes aux hommes que celle de Mahomet. Elle est, à mon sens, la principale cause de la décadence aujourd’hui si visible du monde musulman et quoique moins absurde que le polythéisme antique, ses tendances sociales et politiques étant, à mon avis, infiniment plus à redouter, je la regarde relativement au paganisme lui-même comme une décadence plutôt que comme un progrès. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_de_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_de_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
  
 
« Quand Mahomet n’aurait commis que la faute de joindre intimement un corps d’institutions civiles et politiques à une croyance religieuse, de façon à imposer au premier l’immobilité, qui est dans la nature des Saoudis, c’en eût été assez pour vouer dans un temps donné ses sectateurs à une infériorité d’abord et ensuite à une ruine inévitable. La grandeur, et la sainteté du christianisme, est de n’avoir au contraire entrepris de régner que dans la sphère naturelle des religions, abandonnant tout le reste aux mouvements libres de l’esprit humain »
 
« Quand Mahomet n’aurait commis que la faute de joindre intimement un corps d’institutions civiles et politiques à une croyance religieuse, de façon à imposer au premier l’immobilité, qui est dans la nature des Saoudis, c’en eût été assez pour vouer dans un temps donné ses sectateurs à une infériorité d’abord et ensuite à une ruine inévitable. La grandeur, et la sainteté du christianisme, est de n’avoir au contraire entrepris de régner que dans la sphère naturelle des religions, abandonnant tout le reste aux mouvements libres de l’esprit humain »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_de_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_de_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
  
 
« L'islam, c'est la polygamie, la séquestration des femmes, l'absence de toute vie publique, un gouvernement tyrannique et ombrageux qui force de cacher sa vie et rejette toutes les affections du coeur du côté de l'intérieur de la famille. »
 
« L'islam, c'est la polygamie, la séquestration des femmes, l'absence de toute vie publique, un gouvernement tyrannique et ombrageux qui force de cacher sa vie et rejette toutes les affections du coeur du côté de l'intérieur de la famille. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_de_Tocqueville Alexis de Tocqueville], ''Voyages en Angleterre, Irlande, Suisse et Algérie''
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_de_Tocqueville Alexis de Tocqueville], ''Voyages en Angleterre, Irlande, Suisse et Algérie''
  
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« Je remonte de siècle en siècle jusqu'à l'antiquité la plus reculée ; je n'aperçois rien qui ressemble à ce qui est sous nos yeux. Le passé n'éclairant plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres. »
 
« Je remonte de siècle en siècle jusqu'à l'antiquité la plus reculée ; je n'aperçois rien qui ressemble à ce qui est sous nos yeux. Le passé n'éclairant plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville], ''De la démocratie en Amérique'', Tome 2, Quatrième partie, chapitre 8
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville], ''De la démocratie en Amérique'', Tome 2, Quatrième partie, chapitre 8
  
 
« L’histoire est une galerie de tableaux où il y a peu d’originaux et beaucoup de copies. »
 
« L’histoire est une galerie de tableaux où il y a peu d’originaux et beaucoup de copies. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
  
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"The American Republic will survive until the day that Congress discovers that it can bribe the public with the public's money."
 
"The American Republic will survive until the day that Congress discovers that it can bribe the public with the public's money."
 
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Alexis_De_Tocqueville Alexis de Tocqueville]
  

Version du 14 février 2012 à 01:06

Democracy

« Dans les démocraties, chaque génération est un peuple nouveau. »

« L'on ne me fera point croire qu'un gouvernement libéral, énergique et sage, puisse jamais sortir des suffrages d'un peuple de serviteurs. »

"There are two things which a democratic people will always find very difficult - to begin a war and to end it"

« L’espèce d’oppression dont les peuples démocratiques sont menacés ne ressemblera à rien de ce qui l’a précédée dans le monde : nos contemporains ne sauraient en trouver l’image dans leur souvenir. Je cherche en vain moi-même une expression qui reproduise exactement l’idée que je m’en forme et la renferme ; les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent point. La chose est nouvelle, il faut donc tâcher de la définir puisque je ne peux la nommer. Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes, semblables et égaux, qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart et comme étranger à la destinée de tous les autres ; ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas : il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul et , s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie. Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche au contraire qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir ; il travaille volontiers à leur bonheur, mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages ; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre. »

Equality

Democratic nations "are so enamored of equality, they would rather be equal in slavery than unequal in freedom."

« Je pense que les peuples démocratiques ont un goût naturel pour la liberté ; livrés à eux-mêmes, ils la cherchent, ils l’aiment, et ils ne voient qu’avec douleur qu’on les en écarte. Mais ils ont pour l’égalité une passion ardente, insatiable, éternelle, invincible ; ils veulent l’égalité dans la liberté, et, s’ils ne peuvent l’obtenir, ils la veulent encore dans l’esclavage. Ils souffriront la pauvreté, l’asservissement, la barbarie, mais ils ne souffriront pas l’aristocratie. »

State

« Le plus grand soin d'un bon gouvernement devrait être d'habituer peu à peu les peuples à se passer de lui. »

France

« Le goût des fonctions publiques et le désir de vivre de l'impôt n'est point chez nous une maladie particulière à un parti, c'est la grande et permanente infirmité de la nation elle-même. »

Liberty

« Qui cherche dans la liberté autre chose qu’elle-même est fait pour servir. »

"The man who seeks freedom for anything but freedom's self is made to be a slave."

« L'individualisme est un sentiment réfléchi et paisible qui dispose chaque citoyen à s'isoler de la masse de ses semblables et à se retirer à l'écart avec sa famille et ses amis ; de telle sorte que, après s'être ainsi créé une petite société à son usage, il abandonne volontiers la grande société à elle-même. »

« Les hommes ne sauraient jouir de la liberté politique sans l’acheter par quelques sacrifices, et ils ne s’en emparent jamais qu’avec beaucoup d’efforts. »

Racism

« Le plus redoutable de tous les maux qui menacent l'avenir des États-Unis naît de la présence des Noirs sur leur sol. [...] Le préjugé qui repousse les nègres semble croître à proportion que les nègres cessent d'être esclaves et que l'inégalité se grave dans les moeurs à mesure qu'elle s'efface dans les lois. »

« Quelque respectable que soit la position des Noirs, quelque sainte que doive être à nos yeux leur infortune, qui est notre ouvrage, il serait injuste et imprudent de ne se préoccuper que d’eux seuls. Si les Nègres ont droit à devenir libres, il est incontestable que les colons ont droit à n’être pas ruinés par la liberté des Nègres. »

Revolution

« Le moment le plus dangereux pour un mauvais gouvernement est d'ordinaire celui où il commence à se réformer. »

Politics

« En politique, ce qu’il y a souvent de plus difficile à apprécier et à comprendre, c’est ce qui se passe sous nos yeux. »

Anti-Islam

« J’ai beaucoup étudié le Coran à cause surtout de notre position vis-à-vis des populations musulmanes en Algérie et dans tout l’Orient. Je vous avoue que je suis sorti de cette étude avec la conviction qu’il y avait eu dans le monde, à tout prendre, peu de religions aussi funestes aux hommes que celle de Mahomet. Elle est, à mon sens, la principale cause de la décadence aujourd’hui si visible du monde musulman et quoique moins absurde que le polythéisme antique, ses tendances sociales et politiques étant, à mon avis, infiniment plus à redouter, je la regarde relativement au paganisme lui-même comme une décadence plutôt que comme un progrès. »

« Quand Mahomet n’aurait commis que la faute de joindre intimement un corps d’institutions civiles et politiques à une croyance religieuse, de façon à imposer au premier l’immobilité, qui est dans la nature des Saoudis, c’en eût été assez pour vouer dans un temps donné ses sectateurs à une infériorité d’abord et ensuite à une ruine inévitable. La grandeur, et la sainteté du christianisme, est de n’avoir au contraire entrepris de régner que dans la sphère naturelle des religions, abandonnant tout le reste aux mouvements libres de l’esprit humain »

« L'islam, c'est la polygamie, la séquestration des femmes, l'absence de toute vie publique, un gouvernement tyrannique et ombrageux qui force de cacher sa vie et rejette toutes les affections du coeur du côté de l'intérieur de la famille. »

History

« Je remonte de siècle en siècle jusqu'à l'antiquité la plus reculée ; je n'aperçois rien qui ressemble à ce qui est sous nos yeux. Le passé n'éclairant plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres. »

« L’histoire est une galerie de tableaux où il y a peu d’originaux et beaucoup de copies. »

United States

"The American Republic will survive until the day that Congress discovers that it can bribe the public with the public's money."