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Citationes

« On s’étonne, en effet, de voir les anciens tiers-mondistes redécouvrir les charmes de l’american way of life, tout comme on s’étonne que ceux qui déclarent regretter la disparition des sociétés traditionnelles en Europe se fassent les défenseurs d’un mode de vie occidental dont la diffusion détruit les sociétés traditionnelles — les seules encore vivantes ! — du Tiers monde. »

— Alain de Benoist, Europe, Tiers monde, même combat (1986), éd. Robert Laffont, 1986 (ISBN 2221042301), p. 153


« Redéfinie dans un sens libéral, la démocratie n’est plus le régime qui consacre la souveraineté du peuple, mais celui qui “garantit les droits de l’homme” [...]. »

— Alain de Benoist, Pour une Europe illibérale (6 avril 2019)


« [...] le libéralisme s’organise autour de la notion d’individu et autour de la notion d’humanité, en éliminant toutes les structures intermédiaires [...]. »

— Alain de Benoist, Pour une Europe illibérale (6 avril 2019)


« La publicité n’est pas seulement le vecteur d’une incitation à l’achat. Globalement, elle sert avant tout à entretenir l’idée que le bonheur, raison d’être de la présence au monde, se ramène ou se confond avec la consommation. Elle ne vise pas tant à valoriser un produit particulier qu’à valoriser l’acte d’achat dans sa généralité, c’est-à-dire le système des produits. La publicité incarne le langage de la marchandise, qui est en passe de s’instaurer comme le paradigme de tous les langages sociaux. »

— Alain de Benoist, Critiques-Théoriques (2003), éd. L’Âge d’Homme, 2003 (ISBN 9782825117590), p. 130


« Christophe Colomb a découvert l’Amérique il y a un peu plus de cinq cents ans. Le moment est venu pour l’Europe de l’oublier et de se redécouvrir elle-même. »

— Alain de Benoist, Critiques-Théoriques (2003), éd. L’Âge d’Homme, 2003 (ISBN 9782825117590), p. 153


« Le libéralisme naissant, à partir du XVIIIe siècle, a donné lieu à une “critique de droite”, qui le rappelait à la réalité de la nature humaine, et à une “critique de gauche”, qui le condamnait au nom des pauvres et des humiliés. Le drame est que ces deux critiques se sont disjointes — et de façon telle que chacune d’elles, pour triompher de l’autre, a fini par s’allier à ce qui aurait dû rester leur ennemi commun. J’aurai toute ma vie aspiré à ce que ces deux critiques n’en fassent qu’une. »

— Alain de Benoist, Dernière Année. Notes pour conclure le siècle (1999), éd. L’Âge d’Homme, 2001, p. 278


« L’extrémisme consiste à pousser jusqu’à l’absurde même les idées les plus justes... il est réducteur, simpliste, borné. [...] La radicalité est tout autre chose. Elle implique de chercher toujours à comprendre plus loin, en remontant à la racine (radix) [...]. Être radical, ce n’est pas seulement refuser le compromis, c’est s’intéresser aux causes lointaines [...]. La recherche des principes premiers, la méditation sur les choses ultimes font partie de la radicalité. Ce qui exige d’être intellectuellement structuré. »

— Alain de Benoist, Mémoires vives (2012), éd. Fallois, 2012, p. 87


« Le “choc des civilisations” n’est qu’une formule dans laquelle chacun met ce qu’il veut. La principale faiblesse des explications “culturalistes” des conflits est de faire l’impasse sur les logiques politiques qui conduisent à ces conflits, et aussi de faire oublier que l’immense majorité des conflits ont toujours eu lieu (et continuent d’avoir lieu) au sein d’une même civilisation. »

— « Alain de Benoist : Djihadisme et choc des civilisations ? Une formule fourre-tout », Alain de Benoist, Metamag, 15 avril 2016 (lire en ligne)
Ernst Jünger et Alain de Benoist, Nice, 15 mai 1977
Alain Soral et Alain de Benoist, 17 janvier 2011

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Bibliographia

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