Discussion:Julius Evola
« La possibilité de justifier la guerre spirituellement et sa nécessité, constitue au sens le plus haut du terme, une tradition. C’est quelque chose qui s’est toujours et partout manifesté, dans le cycle ascendant de toutes les grandes civilisations. Alors que la névrose de la guerre, les déprécations humanitaires et pacifistes, les concessions à la guerre comme « triste nécessité » et phénomène uniquement politique ou naturel — tout ceci ne correspond à aucune tradition, n’est qu’une invention moderne, récente, en marge de la décomposition qui caractérisait la civilisation démocratique et matérialiste, contre laquelle se dressent aujourd’hui de nouvelles forces révolutionnaires. »
- Julius Evola, Métaphysique de la guerre (1935)
Nous devons avoir en propre le courage des choix radicaux, le "non" lancé à la décadence politique sous toutes ses formes, qu'elle soit de gauche ou d'une soi-disant droite. Et, surtout, voilà ce dont il faut être conscient : on ne pactise pas avec la subversion, car faire des concessions aujourd'hui signifie se condamner à être totalement vaincu demain. Intransigeance de l'idée, donc, et capacité de se porter immédiatement en avant, avec des forces pures, lorsque le moment opportun sera venu. »
- Julius Evola, Orientations
depuis des siècles déjà certaines causes ont agi qui ont provoqué un tel état spirituel et matériel de dégénérescence que la plupart des hommes se trouvent privés, non seulement de toute possibilité de révolte et de retour à la «normalité «et au salut, mais également, et surtout, de toute possibilité de comprendre ce que «normalité «et salut signifient.
- Révolte
« Le dernier âge c’est l’âge du fer ou […] l’âge sombre. […] À ces formes de décadence s’oppose l’idée d’un cycle possible de restauration appelé par Hésiode le cycle héroïque ou âge des héros. »
- Julius Evola, Le Mystère du Graal (Il mistero del Graal e la tradizione ghibellina dell’Impero), 1937