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Citationes

« La République est le régime de la discussion pour la discussion et de la critique pour la critique. Qui cesse de discuter, qui arrête de critiquer, offense les images de la Liberté. La République, c’est le primat de la discussion et de la plus stérile. »

— «  », Charles Maurras, L'Action française, 22 novembre 1912


« À tout élément d’ordre et de prospérité correspond toujours un élément d'hérédité politique. Cela se vérifie même en France où notre minimum de stabilité et d'administration, ce qu'on appelle la continuité républicaine, s'explique par l'hégémonie des quatre États confédérés — juif, protestant, maçon, métèque, — dont trois au moins sont héréditaires : sans eux, tout se serait bien effondré dans la plus grossière anarchie, mais ils présentent cet inconvénient politique de ne rien avoir de français en possédant toute la France et d'être intimement hostiles à tout l'intérêt national qu'ils ont cependant assumé le soin de gérer. »

— Charles Maurras, La Démocratie religieuse (1921), éd. Nouvelles Éditions Latines, 1978, p. 90


« Nous sommes nos ancêtres, nos maîtres, nos aînés. Nous sommes nos livres, nos tableaux, nos statues ; nous sommes nos paysages [...]. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 173


« Nous devons être intellectuels et violents. »

— « Notre antisémitisme », Charles Maurras cité par Henri Vaugeois, L'Action française, 15 août 1900


Le nationalisme « défend la nation contre l'Étranger de l'intérieur. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 286


« On ne choisit pas plus sa patrie — la terre de ses pères — que l'on ne choisit son père et sa mère. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 278
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« [...] le suffrage universel est conservateur. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 211


« Il est sûr que de quelque façon qu'on s'y prenne, c'est l'Argent qui fait le pouvoir en démocratie. Il le choisit, le crée et l'engendre. Il est l'arbitre du pouvoir démocratique parce que sans lui ce pouvoir retombe dans le néant ou le chaos. Pas d'argent, pas de journaux. Pas d'argent, pas d'électeurs. Pas d'argent, pas d'opinion exprimée. L'argent est le géniteur et le père de tout pouvoir démocratique, de tout pouvoir élu, de tout pouvoir tenu dans la dépendance de l'opinion. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 207


« La liberté vit dans peu d'hommes. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 123


« [...] il n'y a point d'État qui puisse durer sans une autorité souveraine. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 120
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« Ainsi en disposa l'esprit de la démocratie libérale qui a désorganisé le pays par en haut ; empruntant la voix du progrès, feignant de posséder les promesses du lendemain, il a fait abandonner le seul instrument de progrès, qui est la tradition, et la seule semence de l'avenir, qui est le passé. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 119


« La société, la civilisation est née de l'inégalité. Aucune civilisation, aucune société ne serait sortie d'êtres égaux entre eux. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 92


« Les philosophes véritables refusent constamment de parler des hommes autrement que réunis en société. Il n'y a pas de solitaire. Un Robinson lui même était poursuivi et soutenu dans son île par les résultats innombrables du travail immémorial de l'humanité. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 87


« Comment espère-t-on en finir avec le moindre de tous nos maux, si l'on perd le courage de le nommer ? »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 72


« Agitateurs ou idéologues, ou les uns et les autres, attestent la même pression violente de l'Orient sémite sur un Occident qu'elle dénationalise avant de le démoraliser. Ce messianisme de Juifs charnels, porté au paroxysme par sa démence égalitaire et qui prescrit de véritables sacrifices humains, a tout osé pour imposer une foi absurde et, quand vient l'heure du désespoir inéluctable, l'énergumène juif casse tout. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 66


« La démocratie sociale prêche un égalitarisme contre nature d'après lequel le fort doit insulter au faible, et le faible haïr le fort. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 59


« Le Nombre démocratique vise a construire une société formée d'unités égales, qui ne peuvent pas exister. Le Nombre démocratique vise ainsi à détruire la société fondée sur des groupes inégaux seuls capables de vie et qui existent seuls. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 53-54
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« [...] même dans les races les mieux douées, Démocratie finit en Médiocratie. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 35


« L’inégalité des valeurs, la diversité des talents sont les complémentaires qui permirent et favorisèrent l’exercice de fonctions de plus en plus riches, de plus en plus puissantes. Cet ordre né de la différence des êtres engendre le succès et le progrès communs. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 26


« Qui [...] érige la vie d’un homme en principe supérieur à toute justice et à tout ordre arrête la marche du monde. »

— « La Mort ? », Charles Maurras, L'Action française, 12 octobre 1909


« Nous bâtissons l'arche nouvelle, catholique, classique, hiérarchique, humaine, où les idées ne seront plus des mots en l'air, ni les institutions des leurres inconsistants, ni les lois des brigandages, les administrations des pilleries et des gabegies — où revivra ce qui mérite de revivre, en bas les républiques, en haut la royauté, et, par-delà tous les espaces, la papauté ! Même si cet optimisme était en défaut, et si, comme je ne crois pas tout à fait absurde de la redouter, la démocratie étant devenue irrésistible, c'est le mal, c'est la mort qui devaient l'emporter, et qu'elle ait eu pour fonction historique de fermer l'histoire et de finir le monde, même en ce cas "apocalyptique", il faut que cette arche franco-catholique soit construite face au triomphe du Pire et des pires.

Elle attestera, dans la corruption universelle, une primauté invincible de l'Ordre et du Bien. Ce qu'il y a de bon et de beau dans l'homme ne se sera pas laissé faire. Cette âme du bien l'aura emporté, tout de même, à sa manière, et, périssant dans la perte générale, elle aura fait son salut moral et peut-être l'autre. Je dis "peut-être", parce que je ne fais pas de métaphysique et m'arrête au bord du mythe tentateur, mais non sans "foi" dans la vraie colombe, comme au vrai brin d'olivier, en avant de tous les déluges. »

— Lettre de prison à Pierre Boutang, 26 juin 1953

— Charles Maurras, Lettres de prison (8 septembre 1944 — 16 novembre 1952), éd. Flammarion, 1958, p. 225


« Quand les Français ne s’aimaient pas, ils ne pouvaient rien souffrir qui fût de leur main, ni de la main de leurs ancêtres : livres, tableaux, statues, édifices, philosophie, sciences. Cette ingratitude pour leur patrie était si farouche qu’un étranger a pu dire que leur histoire semblait écrite par leurs propres ennemis. Ni les arts, ni les lettres, ni les idées ne trouvaient grâce, à moins de venir d’autre part. »

— Charles Maurras, Quand les Français ne s’aimaient pas (1916), éd. Nouvelle Librairie nationale, 1916, Préface, p. 13
Charles Maurras et Pierre Boutang
Charles Maurras et Robert Brasillach

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