Saint Augustin
Morality
"Wrong is wrong even if everybody is doing it, and right is right even if nobody is doing it."
Love
« La mesure d'aimer Dieu, c'est Dieu même ; la mesure de cet amour, c'est de l'aimer sans mesure. »
- Saint Augustin, extrait d'un Sermon
« La mesure de l'amour, c'est d'aimer sans mesure. »
- Saint Augustin, extrait d'un Sermon
« Aime, et fais ce que tu veux. »
« Aime tes parents et plus que tes parents ta patrie, et plus que ta patrie aime Dieu seul. »
Culture
« Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page. »
Human nature
« Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. »
« Les hommes voyagent au loin pour s’émerveiller de la hauteur des montagnes, des vagues énormes, de la mer, du cours si long des fleuves, de l’immensité de l’océan, de la rotation des étoiles ; et ils passent à côté d’eux-mêmes sans s’étonner. »
"Vae caecis ducentibus, vae caecis sequentibus!"
- « Malheur aux aveugles qui mènent ! Malheur aux aveugles qui suivent ! »
« Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion. »
Truth
« Tel est l'amour de l'homme pour la vérité que, même s'il aime autre chose, il veut à tout prix que cette chose soit la vérité. »
- Saint Augustin, Les Confessions
Miscellaneous
« Pourfendre l'erreur, aimer celui qui est dans l'erreur. »
« À force de voir, on supporte tout ; à force de supporter, on admet tout. »
« Ce mot, quand nous le prononçons, nous en avons, à coup sûr, l’intelligence et de même quand nous l’entendons prononcer par d’autres. Qu'est-ce donc que le temps ? Si personne ne m'interroge, je le sais ; si je veux répondre à cette demande, je l'ignore. »
- Saint Augustin, Les Confessions XI, 14, 17
Quotes about Saint Augustine of Hippo
« Tu pleures parce que Rome a été livrée aux flammes ? Dieu a-t-Il jamais promis que le monde serait éternel ? Les murs de Carthage sont tombés, le feu de Baal s’est éteint, et les guerriers de Massinissa qui ont abattu les remparts de Citta ont disparu à leur tour, comme s’écoule le sable. Cela tu le savais, mais tu croyais que Rome ne tomberait pas. Rome n’a-t-elle pas été bâtie par des hommes comme toi ? Depuis quand crois-tu que les hommes ont le pouvoir de bâtir des choses éternelles ? L’homme bâtit sur du sable. Si tu veux étreindre ce qu’il a bâtit, tu n’étreins que le vent. Tes mains sont vides, et ton cœur affligé. Et si tu aimes le monde, tu périras avec lui. »
- Jérôme Ferrari, Le Sermon sur la chute de Rome, éd. Actes Sud, 2012, p. 208
« Écoutez, vous qui m’êtes chers,
Nous, chrétiens, nous croyons à l’éternité des choses éternelles auxquelles nous appartenons. Dieu ne nous a promis que la mort et la résurrection. Les fondations de nos villes ne s’enfoncent pas dans la terre mais dans le cœur de l’Apôtre que le Seigneur a élu pour bâtir son Eglise car Dieu n’érige pas pour nous des citadelles de pierre, de chair et de marbre, Il érige hors du monde la citadelle de l’Esprit-Saint, une citadelle d’amour qui ne s’écroulera jamais et se dressera toujours dans sa gloire quand le siècle aura été réduit en cendres Rome a été prise et vos cœurs en sont scandalisés. Mais je vous le demande, à vous qui m’êtes chers, désespérer de Dieu qui vous a promis le salut de Sa grâce, n’est-ce pas à le véritable scandale ? Tu pleures parce que Rome a été livrée aux flammes ? Dieu a-t-il jamais promis que le monde serait éternel ? Les murs de Carthage sont tombés, le feu de Baal s’est éteint, et les guerriers de Massinissa qui ont abattu les remparts de Citra ont disparu à leur tour, comme s’écoule le sable. Cela tu le savais, mais tu croyais que Rome ne tomberait pas. Rome n’a-t-elle pas été bâtie par des hommes comme toi ? Depuis quand crois-tu que les hommes ont le pouvoir de bâtir des choses éternelles ? L’homme bâtit sur du sable. Si tu veux étreindre ce qu’il a bâti, tu n’étreins que le vent. Tes mains sont vides, et ton cœur affligé? Et si tu aimes le monde, tu périras avec lui. Vous m’êtes chers. Vous êtes mes frères et sœurs et je suis triste de vous voir ainsi affligés. Mais je suis bien plus triste encore de vous trouver sourds à la parole de Dieu. Ce qui naît dans la chair meurt dans la chair. Les mondes passent des ténèbres aux ténèbres, l’un après l’autre, et si glorieuse que soit Rome, c’est encore au monde qu’elle appartient et elle doit passer avec lui. Mais votre âme, remplie de la lumière de Dieu, ne passera pas. Les ténèbres ne l’engloutiront pas […]. »
- Jérôme Ferrari, Le Sermon sur la chute de Rome, éd. Actes Sud, 2012