Louis-Ferdinand Céline, L’École des cadavres (1938), éd. Éditions Denoël, 1938.


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À JULIEN L’APOSTAT

Marlène Dietrich ne pouvait rien, qu’elle prétendait, contre l’amour. Elle avait pas de résistance.

Nous non plus, on en a pas contre les vacheries de “l’Intelligence”. On est de même, on se refait pas. On est des “voués”. Elle nous mine, elle nous ravage, elle nous saccage, elle nous éreinte, elle nous pourrit de mille manières, comme elle veut. Jamais un mot dissonant. L’engeance vibrione juive anglaise peut effectuer sur nos viandes les plus folles proliférations, les plus gangreneuses, les plus nécrosantes, les plus déconcertantes de délabreries très horribles. Jamais une remarque. Nous nous prêtons d’enthousiasme, adorablement, aux plus guignolesques, abracadabrantes charogneries (14 et la suite), du moment qu’elles sont inspirées, ordonnées par “l’Intelligence”. Nous raffolons de nos vautours, de nos diaboliques. C’est notre masochisme à nous, national, notre vice “étranger”, notre exotisme au nord. Qu’ils nous détruisent ! qu’ils nous dépiautent ! qu’ils nous vident ! qu’ils nous retournent le blanc des yeux. On aime ça. On aime ça, on leur appartient corps et âmes ! On est leurs cobayes, leurs folles viandes d’essai.

C’est nous les parcs sociologiques des pires comploteries maçonniques, de toutes les vivisectionneries expérimentales, de toutes les guerriologies furieuses. Rien ne nous rebute. Rien ne nous semble excessif. Jamais de refus. Jamais un mot disparate. La vraie devise des Français 1938 : « Tout pour les Youtres d’Angleterre ! Tout pour Ben John Bull ! » La Cité, “l’Intelligence”, la Cour juive anglaise sont parfaitement responsables, depuis Cromwell, de toutes nos faillites, de toutes nos débâcles, en tous genres : continentales, coloniales, sociales, monétaires, spirituelles. La Grande Maçonnerie anglaise et la nôtre dans l’obédience, nous maintiennent impeccablement dans les moyennes putréfactions.

La fantastique, interminable prospérité judéo-britannique n’existe, ne dure, ne peut durer sans éclipses, qu’en fonction de notre servitude, de notre ahurissement, de notre débilité, de notre endémique anarchie. Une France toujours bien faisandée, politiquement bien grotesque, velléitaire, hâbleuse, cafouilleuse, toujours tout près de la faillite, budget jamais en équilibre, docile à tous les ordres bancaires, c’est-à-dire aux crochets de Londres, est une France extrêmement maniable, infiniment agréable aux Lords talmudiques de la Cité. Jamais de résistance ! une véritable providence ! Selon l’heure, les circonstances, y a qu’à nous agiter un peu, nous attiser, nous filer encore quelques secousses, un peu de panique, nous tritouiller, nous raviver la pourriture, nous asperger, si c’est le moment, de quelques révulsifs scandales (Panama-Dreyfus-Stavisky). Et ça repart de plus belle! et ça refume! ça refermente ! on est de plus en plus pourris ! C’est un plaisir ! Comme ça qu’elle nous entretient juste devant sa porte l’Angleterre, qu’elle nous possède à la fourche, un purin splendide ! plus ou moins croulant, juteux, gonflé, raplati, à son aise, toujours prêt à se faire envoyer lui fumer d’autres bénéfices, d’autres comptoirs britanniques un peu partout. Ça va ! Ça va ! Ça ira !... Jamais ils l’ont eue si facile les business judéo-britons qu’avec nous sur le continent. Toujours prêts à nous répandre dans toute les crevasses, dans toutes les horreurs qu’ils fricotent pour que ça repousse, que ça reprenne admirablement, que ça refleurisse magnifique dans leurs prodigieux jardins. Même les Indes ça n’existe pas à côté de nous comme enthousiastes, comme frénétiques, comme dévotieux à la cause, à la gâterie des pires maquereaux de la Mort que le Monde a jamais connus.

L’Espagne depuis l’Armada jusqu’au débrayage Franco, stagnante, putréfiée, croupisseuse, toute la péninsule en magma d’ordures, quel parfait bourbier ravissant pour l’Intelligence Service ! Une Espagne doucement purulente, nécrosée, enfientée, gisante, avec Clergé tout à fait toc, anesthésiant, une administration de pieuvres, une police bien comploteuse, bien cupide, bien maçonnique, voilà qui colle splendidement, rassure pleinement l’Angleterre ! Une Espagne bien impuissante est aussi indispensable à la Prospérité anglaise qu’une France conasse et belliqueuse. Tout ce qui abaisse l’Espagne, élève, rassure l’Angleterre. C’est le principe depuis les Tudor. Une Espagne puissante menace l’Angleterre dans son vif, sur l’Égypte, vers les Indes. Impossible ! Question d’être des otages pourris l’Espagne nous ressemble au poil, tous les deux à la même enseigne. La très périlleuse hégémonie de la Cité sur tout l’Orient (proche et lointain) ne tient qu’à un fil, et ce fil passe par l’Espagne.

Si l’Espagne bouge, se redresse, tout casse.

Une Espagne forte, indépendante, et les carottes anglaises sont cuites ! Sarah Briton peut faire ses malles, Ben John Bull une croix sur les Indes. Aussi voyez comme il s’affaire, le gros maquereau britannique, comme il la couve, l’entretient la guerre d’Espagne. Aussi bien d’un côté que de l’autre, par Lœb, par Sassoon, côté gouvernemental, par Rothschild côté Franco. Jamais de succès décisifs ! Jamais de victoires concluantes ! ni d’un côté ni de l’autre ! Que des carnages, que des massacres de plus en plus ardents. Que ça saigne, que ça jute, que ça pisse partout, très abondamment. Que personne ne puisse jamais prétendre : C’est moi le plus costaud ! C’est moi le plus sérieux ! C’est moi qu’a gagné ! Ça n’existe pas ! Pas plus qu’entre Français et Allemands. Tous les cadavres, tous les blessés, tous les vendus, tous les perclus, tous les paumés dans le même sac après dix ans, vingt ans de guerre. C’est l’Angleterre toujours qui gagne, l’Albion youtre en définitive qui croque tous les marrons du feu. Ça va de soi. On fait même plus attention.

La Puissance judéo-britannique est une puissance de charognerie, qui ne s’entretient, ne se maintient que sur la décomposition de tous les États qu’elle domine. L’Hyène anglaise ne s’engraisse que dans les charniers. L’Intelligence Service lui organise de siècle en siècle toutes les catastrophes, toutes les hécatombes dont elle a besoin. Sans l’Intelligence Service l’Angleterre (avec ou sans charbon) se verrait très vite réduite à la portion la plus congrue. On la retrouverait plus bas que l’Irlande.

Quand vous descendez hurler vos ferveurs sur le passage de Georges VI, demi-juif, de sa reine Bowen-Lyon la juive, mandatés par Chamberlain demi-juif, Eden demi-juif, Hoare Belisha, (Horeb Elisha parfaitement juif), enrobés, dans la troupaille des plus chevronnés bourricots vendus de la ministrerie française maçonnique, nos caïds de service, vous pouvez sûrement vous vanter d’avoir merveilleusement passé votre après-midi. Maçon Lebrun, Maçon Bonnet, Maçon Windsor, Maçon Mary, Maçon Prince, Maçonnes Princesses, Maçon Daladier, Maçonnes Bourriques, Maçon Langeron tout ça ensemble c’est splendide ! ça peut déjà vous faire plaisir ! très plaisir ! mais c’est encore suffisant, je trouve. Il en manque. Pourquoi on les invite jamais les bourreaux de la Tour de Londres ? avec leurs collègues de Paris, M. Deibler et ses aides, à défiler ? Ça leur est dû, ça serait que justice. Les Massacreurs à la main, les prolétaires de la chose ils ont aussi droit aux honneurs. C’est de la muflerie de notre part. Ils devraient figurer dans le cortège. Ça se faisait aux grandes époques, ça serait normal qu’on les acclame. Enfin surtout ce qu’il manque pour l’éblouissement des foules, c’est la bouleversante présence, en chair et en os, campés sur piaffants destriers, des quatre grands sorciers suprêmes de l’Intelligence Service. Vive Lord Amiral Sinclair ! Vive Lord Duvean ! Vive Sir Mankay ! Vive Sir Montagu Norman ! Sortis au grand jour pour une fois ! Ah ! l’exaltante, sublime minute ! Tous Juifs ! Juifs ! Juifs ! et contre Juifs ! Là sous nos yeux, quelle faveur divine ! Je voudrais que défilent en plus : Messieurs Rothschild ! Stern ! Lazare ! Sassoon ! Barush ! Dreyfus ! Warburg ! Ils ont largement mérité ! contribué ! Alors ce spectacle ! Cet embrasement des populaces ! Au grand soleil ! Vive le Roi ! Vive le Roi ! Mais oui, Vive le Roi ! Certainement ! mais n’oubliez foutre personne ! Vive la belle Chambre juive des Lords ! Vive la plus haute Loge d’Écosse youtre ! Vivent les Sages de Sion ! Vivent tous nos carnages ! Vivent toutes nos tueries d’Aryens ! Vive le très grand Sanhédrin! Vivent nos maréchaux si larbins! Vivent nos patriotes si stupides! Trop acharnément cons pour vivre ! Vivent les couteaux toujours plus gros ! Vivent les veaux ! Vivent les biques ! Vivent les bourriques ! Vivent les bourreaux !

Vivent nos rois catastrophages ! Tout rutilants, dégoulinants de viande dépecées, fumantes ! Vivent toutes nos tripes au soleil ! À bas les viscères ! Vivent toutes nos tripes autour du cou ! Vivent nos tripes un peu partout ! Hurrah ! Hurrah ! Vivent toutes les crèves ! Vivent les supplices ! Les abattoirs aux pleins pouvoirs ! Juifs encore ! Juifs partout ! Juifs au ciel ! comme sur la terre ! Amen ! Amen ! Bordel de Dieu ! Nom de Dieu! Hosanna! Vive Te Deum! Pomme ! Sacrifices ! Merde ! Péritoine ! À genoux ! Chiasse ! Croix de notre mère ! Vive l’entrepôt des viandes ferventes !

Georges VI, Benesh, Daladier, M. Lebrun, Roosevelt, Pétain, Mme Simpson, Barush, Staline... Masaryk... le Comitern... Blum... Suez-Weygand... La Chambre des Lords... Le Grand Orient... Les damnés bien en chair... Thorez ! Quels sont les patrons de tous ces pantins ? Qui les commande aux ficelles ? Qui supervise tous ces tréteaux ? Mais les ramasseurs de l’or ! Les banquiers juifs ! Les Trusts juifs ! Les esprits de l’or ! Les Rabbins ! Les metteurs en scène juifs du monde juif ! Les Ardents du Grand Secret, du Kahal, de “l’Intelligence” !... Pourquoi travailler du mystère, du mic-mac fardé, du chichi puant ? de tous ces midis 14 heures ? Pourquoi tous ces mots putassiers, toutes ces ruses brouillamineuses ? Ces bulles de marais phrasouilleux ? Toutes ces chiasses verbiologiques ? Toutes ces mythologies marxistes ? humanitaires, libératrices, trouducutristes, tyrannicoles ? Tout ce maurrassisme rhétoreux ? Ces trafignoleries surtendues ? ces dialectismes décervelants ? On ne comprend plus !... Voilà ! Voilà ! Ne rien comprendre ! Buées ! Nuages ! Poudres ! Chèvre et chouteries pharaminantes ! Au fond de tout ce charabia ? Le trognon tout pourri du monde ! l’âme du monde ! Le Juif ! c’est tout ! Salades, pétrins, bouillies de perditions, tout en vases fraternitaires, humanitaires suffoqueries gluantes où le trèpe fonce, bourbe, s’affale, vinasse, dégueule et s’endort. S’endort ? Pas longtemps ! Jusqu’à l’extrêmement prochaine ! On va vous réveiller spumeux ! Pardon papillons ! Rêveurs fascicules ! Les fournaises sont presque à point ! Crépitent ! Tout le lointain flamboye déjà fort joyeusement ! Des fleuves Jaunes aux crêtes de Castille, les Maudits, lâchés, caracolent. Ça va ronfler comme un enfer ! Dodo ! Dodo ! petites canailles ! petits lardons assoupis ! On va vous friser la couenne, la dure plante des pieds au tison ! De Moscou-la-Torture à Washington-Pétrole par Londres-la-Gavée, toute la juiverie râle, trépigne, s’exaspère, menace, éperonne ses maçons fainéants, les Loges repues, tous nos caïds, nos Jouhaux surempaoutés, surtrouilleux ! Et alors ? Foutre chienlits, vendus ! C’est pas terminé vos causettes ? Quand donc il va foncer votre trèpe ? Vous vous touchez Paris-les-Miches ? Tortus raisonneurs ! Crapuleux ivrognes ! Écœurants valets ! Trognes bandites ! Félons ! Traîtres aux Juifs ! Chancres mous ! Voyous falsifieurs ! Allez me chercher Bayard ! ici ! Un grand coup de bugle pour la vaillance ! L’occasion est magnifique ! le Maréchal Bedain s’avance... « Vranzais ! Vranzais !... » Ovations monstres.

J’étais aussi à Charleroi ! comme vous tous ! J’en suis bien revenu ! Blus de Guerelles ! Blum partout ! L’oignon sacré ! Faites vous bien tous enguler ! Par nos bons perségutés ! Garde à vous ! Pour défiler ! Les engulés de la gauche ! Un ! deux ! Un ! deux ! Les engulés de la droite ! Un ! deux ! trois ! quatre ! Le Juif vous paye grogneugneu ! Tout est à lui dans la Badrie ! Corps et âmes ! Avenir ! Pisse au cul du souvenir ! Culte du souvenir ! Souvenir des culs ! Présent ! Amour ! Délices ! Orgues ! Violons ! Tout à lui ! Ne contrariez pas le Juif ! Qui lève la main sur le Juif périt ! Comme sur le Pape ! C’est la même chose ! Demeurez en adoration du Juif ! Plaignez le Juif comme vous plaignez Jésus ! C’est la même chose ! Affables ! plus affables encore ! suprêmement dévoués ! La Marseillaise! Magnanimes! La youpignolle! Tout pour la Badrie Vrançaise! où tous Français seront enfin crevés ! Quelle ivresse ! Pour tous les Juifs du monde entier ! Tous Zublime ! Ils vous ont choisis ! Badrie où tous les Juifs du monde triomphants sur vos cadavres, par vos cadavres, pourront enfin bien circuler, prospérer, admirablement, sans jamais plus rencontrer l’immonde, prétentieux, reprocheux récriminateur indigène! Si salopiauds que vous êtes ! Pfoui ! raca ! Pouah ! sur votre charogne ! Vomis ! Poubéliques ! Glaves ! Une France toute libérée, sans Français vivants à la ronde, parfaitement sémitisée, récurée de toute la franscaille ! désinfectée 100 pour 100 ! toute purifiée par les batailles ! Français ! tortiller dans les minutes que nous vivons devient un crime ! Ne sursoyez d’une minute ! d’une seconde ! Sus aux Teutons ! Pour la vingt et septième fois, le Rhin va charrier du sang, regorger ! que ça débordera de partout ! Les dieux juifs vous gâtent ! vous régalent ! Tous comme un seul homme unis dans la mitraille pour la France Éternelle. La plus cocue des Badries ! Badriotes ! Tous devant moi ! Bedain ! Ça va ? Je suis derrière vous tous ! moi Bedain ! Tout pour les yites de partout ! Pour la Badrie des cadavres ! Pour la France maçonnique! tombée, disparue, évaporée au champ d’honneur juif! Pour l’implacable vengeance d’Israël ! Pour le triomphe Talmudique ! Trois fois ! Vingt fois ! dis-je ! L’oignon national ! bouillant ! Toutes les trombettes guerrières ont sonné l’Heure des combats ! Sautez aux conflits ! engeance saoule !... Je reviendrai vous faire l’appel dans quelques mois ! Moi Bedain ! Et contre-cadence ! Voyous de la chaux vive ! Compris ? Garde à vous ! Faquins des rafales ! Rampez à vos tombes ! Que j’en prenne un qui fasse la fosse ! qui se tire avec son linceul ! Merde Je le tournique d’autor aux “Cultures” ! J’en fais la honte des asticots ! Je le fais braiser au “Navarin”... Par quatre ! Par mille ! Dix millions ! Marche ! Je vous retrouve aux Nécropoles ! Je veux que ça soit le plus gigantesque cimetière ! mon cimetière Bedain ! Le plus énorme ! Le plus fantastique qu’on aura jamais gavé ! Gardien déjà tout promu ! tout bicorné ! rehaussé ! garance et feuillages ! supéracadémicien de la grande Cimetièrie Française! Je veux qu’il tienne tout l’horizon! La plus pathétique ribambelle, sarabande, l’étendue la plus triturée d’humbles croix et de tumulus, des Flandres au Léman, de la Provence en Gascogne, que le glorieux soleil des Morts aura jamais réchauffée. Plus une motte de livre.

Lafayette nous voici ! Je peux pas toujours parler tout seul, ça pourrait vous paraître suspect. Il faut bien que les autres aussi puissent présenter leur opinion. Je peux pas mieux faire que de vous citer le très bel article d’un grand périodique de New-York, très autorisé : The American Hebrew, Juin 1938 : « Il peut donc arriver que ces trois fils d’Israël (Leslie Hoare Belisha, Léon Blum, et Maxime Litvinoff), ces trois représentants de la race, créent la combinaison qui enverra le frénétique dictateur nazi, qui est devenu le grand ennemi des Juifs de nos jours, dans cet enfer auquel il a condamné tant des nôtres. « Il est presque certain que ces trois nations, (France, Angleterre et Soviets) liées par de nombreux contrats et dans un état d’alliance virtuel, sinon déclaré, resteront unies pour empêcher la marche ultérieure d’Hitler vers l’Orient. « L’ordre qui enverra le premier nazi, aux pas de parade, franchir la frontière tchèque, sera l’étincelle qui plongera l’Europe encore une fois dans le néant. (Raté !) « Et quand la fumée des batailles sera dissipée, que les trompettes se seront tues, et les balles auront cessé de siffler, alors on peut se représenter le tableau qui montrera la descente, pas trop douce dans un trou de la terre, de celui qui voulait jouer le rôle de Dieu, du Christ à la croix gammée ! tandis que les trois non-Aryens (Blum, Belisha et Litvinoff) entonneront en chœur, un Requiem, qui rappellera d’une façon surprenante à la fois la Marseillaise, God Save The King et l’Internationale et qui se terminera par l’éblouissant chant final guerrier, fier et belliqueux : Élie ! Élie ! nous sommes vainqueurs ! » Dans le même genre aimable, une autre proclamation bien nette, bien catégorique, du Juif Kubowtski, président des associations juives de Belgique, s’adressant aux Aryens belges : « C’est parce que vous ne voulez pas vous battre pour les Juifs que vous aurez cette guerre ! « Ne pensez pas que vous vous sauverez en nous laissant tomber ! » Le Chœur des Juifs à New-York.

Je vous le dis, y a du profit, des pintes de la meilleure humeur à parcourir les journaux, de droite, du centre et de gauche, à s’ébahir, se tamponner, un peu plus encore, sur les façons qu’ils peuvent mentir, troufignoler, travestir, exulter, croustiller, vrombir, falsifier, saligoter le tour des choses, noircir, rosir les événements selon la couleur des subsides, dérober, pourfendre, trucider, rodomontader, pirouetter, selon l’importance des enveloppes. D’offusqueries en extases, c’est merveille ce qu’ils peuvent éteindre, rallumer, bouillir, congeler l’opinion des truands mornes. La voltige entre les lignes. C’est un régal par exemple la manière qu’ils surpassent autour des mics-macs Chamberlain, du sketch à frissons : la Semaine des Sudètes. Cette pitrerie fait salle comble on applaudit à tout crouler ! Même les marles les plus affranchmans ils en bectent, ils s’en délectent, de cette putasserie tragédique. Ils en reveulent, ils en redemandent de cette ragougnasse complotière. Les plus insurgés d’habitude, qui vont au pétard pour des riens, pour un petit frêle soupçon, comment ils foncent ce coup-ci se faire endormir ! C’est merveille ! Pourtant ça foisonne suffisant. Faut plus avoir le nez sensible. C’est du scénario très sommaire. Du canevas presque. « Mr Chamberlain sauve la paix ! » Lever du rideau : Hear ! Hear ! Hear! Il sauve son pot Chamberlain ! Son pot de demi-juif. Il exécute que des ordres. Par téléphone, par écrit ça lui radine la Cité, des Banques, de l’Intelligence, du fond ardent des Synagogues : « Feignez Chamberlain, pacifistes ! Avancez-vous un peu plus à gauche ! Là ! S’il vous plait ? Parfait ! Maintenant vers la droite... Deux pas ! C’est tout ! Reculez... Tirez- vous Eden ! Par la Cour ! Faites du bruit ! Passez devant la S.D.N. ! Faites un petit signe de détresse ! Pas trop ! Là... Saluez ! Profondément... Vous reviendrez par le jardin... Allez... Venez... À vous Sir Simon ! Qu’on vous entende !... Renfrognez ! qu’on vous aperçoive par la fenêtre... mélancolique... songeur... Prenez la main de Runciman ! Là ! Repassez tous les deux !... Très bien !... De la désinvolture ! Du texte ! Maintenant du sérieux !... Pas trop... gentlemen pressés... Bonjour aux Tchèques ! Là !... Disparaissez !... Demeurez toujours en coulisse ! Duff Cooper... fignolez votre indignation... Ténébreux ! Prophétique sinistre !... Impatient !... C’est fait ? Nous y sommes ?... Un petit voyage en avion... Mystérieux mais photogénique toujours!... Maintenant vous aussi Chamberlain en avion!... au Tyrol!... Encore !... Retournez !... Évitez les mots... Munich !... Répétez... Là... le chapeau... Shakespeare !... Parapluie !... les gants... Saluez ! Parfait... Bascule ! » — Très bien Monsieur Or ! Que Dieu vous entende !... Toujours à vos ordres !... Ainsi la comédie s’enchaîne bien rythmée sur un petit bruit de coulisse, aux tambours crêpés...

« Chamberlain défend, sauve la Paix ! » C’est le scénario exigé par le populo britannique. Nous par ici, on est plus simples, on y va pas par 36 routes. On nous file un beau matin la guerre dans les poignes. C’est pesé !... Avec son plein de gendarmes autour ! Et en avant pour Charleroi ! Parfait pour nos gueules ! Les enfants du fascicule !

Les Anglais en voudraient jamais d’une guerre à la six-quatre-deux ! bâclée en vache, de cette façon. Ils veulent des frais, du décorum, des prévenances. Ils veulent du temps pour réfléchir, gentlemenement, méditer posément la chose. S’habituer à l’idée... C’est pas des barbaques de cirque, des hominiens comme nous autres, des genres “maudits sacrificiels”, des chairs à pâtes d’offensive, les gentlemans ! Pardon ! Pardon ! Ne pas confondre ! C’est extrêmement différent un gentleman ! N’est-ce pas Sir Herzog of Maurois ? Ça nous pisse au cul du haut des falaises de Douvres, un gentleman ! C’est quelqu’un ! Comme dirait César.

Il faut bien connaître l’Angleterre, « jeunes Français qui la visiterez ! » Avec Gentleman minute ! Pour l’amener aux abattoirs c’est pas un petit coton. Il est fainéant et confortable le gentleman. Il a un pacte avec le juif, qu’il est pas bon pour la pipe, comme nous de rif et d’autor, pas du tout !... C’est en plus dans son contrat que nous devons y aller pour lui ! C’est entendu depuis trois siècles, il faut comprendre les différences. Respect des contrats !... Il compte donc, c’est régulier, le gentleman, sur toutes nos viandes comme remblais pour sa dignité, la sauvegarde de son thé pépère, de son golf, de sa pimpante boutonnière, fleurie. Des formes je vous prie ! Furies guerroyères, hagardes radeuses voyoutes ! avec le gentleman, des gants ! Il prétend qu’on le houspille pas... « Thé et mon Droit ! » C’est dans le pacte avec Israël depuis les Tudors. Faut lui ménager sa fierté, lui donner hautement l’impression qu’on lui respecte très l’aloyau ! Qu’on le file pas comme ça au détail, au découpage, sans résistances très farouches, prises terribles, furieux colloques, luttes inouïes. Ah ! Ça n’irait pas du tout si on avait l’air de l’emmener, de l’emballer à la légère, Tommy Gentleman, comme on embarque du français, du bétail à la criée, du veau pour toutes les charpies ! Pardon ! Il est pointilleux en diable ! susceptible horriblement, gentleman ! Il veut avoir son spectacle, pour se faire sa conviction. « La très édifiante, très sublime, très mémorable lutte de Mr Chamberlain contre les forces maudites, les démons Teutons de la guerre ! » Ah ! que c’est beau ! Que c’est poignant ! Que c’est farouche ! Il y passera le Chamberlain, l’Eden aussi, le Cooper aussi, et tous les suivants ! Oui ? Non ? Bien sûr ! Puisque c’est écrit ! répété ! Mais comme ça boum ! tralala ! Ah ! foutre non ! Qu’après des oppositions joliment stoïques des déployements d’ingéniosités à en défaillir ! d’ébaubissement ! de vertige ! Des compromis à périr d’extase, des ferrailleries les plus cinglantes ! étincelantes ! fulminantes ! tourbillonnantes ! contre les esprits infernaux ! Parfaitement ! Billy Brown en a pour son pèze. Il est pas volé au spectacle. Ça vaut “l’Arsenal” pour le sport, ardent comme un match de finale. Que le Briton sorte édifié, convaincu de la performance, tout émoustillé d’avoir si bien joui, d’un si péremptoire tournoi, d’un si prodigieux pacifisme, et le Recrutement a gagné ! Ça va, il suit la musique.

Elle nous oublie pas non plus “l’Intelligence” pendant les crises. Elle connaît nos presses, nos radios, comme pas une. Elle décuple tous les effets du mystère, de l’anxiété, par des distributions pépères, à pleines rédactions, corbeilles, de toutes bouleversantes réticences, confidences, dessaleries, redondances, mille et cent chichis, extrêmement propices à faire perler, bouillir, cailler, rebondir le trèpe. C’est repris par nos larbins de plume, les directeurs, nos ministres, ça se diffuse en nuées si denses, affolantes, que déjà des années d’avance, on ne discerne plus rien du tout des choses des contours, des horreurs. Que c’est plus à travers l’Europe qu’une masse de connards bien transis, de soldats bien inconnus qui déjà tâtonnent la Mort. La presse aux ordres, vogue et frétille après les bobards qu’on lui jette, comme les cabots tortillent, s’acharnent après leur os en caoutchouc. Pendant que les marles s’épuisent, se crèvent pour des morceaux de vent, les Juifs aux cuisines fricotent, farcissent, tarabisquent nos restes, ils nous refilent aux arlequins, aux vomissures du destin, en énormes “Bouchées Catastrophe”.

Nos redresseurs nationaux, les hommes comme La Rocque, comme Doriot, Maurras, Bailby, Marin, la suite... ils redressent rien du tout, puisqu’ils parlent jamais avant tout, de virer les Juifs. Ils parlent vraiment pour ne rien dire. C’est des causeurs, des pas méchants. Ils servent qu’à noyer le poisson. Ils endorment la purulence, ils travaillent dans la compresse, le subterfuge, l’émollient. Ils crèveront jamais rien du tout, pas le moindre petit abcès.

C’est en somme des complices des Juifs, des empoisonneurs, des traîtres. Ils laissent le pus s’infiltrer, le mal se répandre, gagner toujours en profondeur. Ils ont peur du bistouri. Le Juif est la chair de leur chair. Encore bien mieux c’est leur pitance. Ils collent aux Juifs tenants du flouze. Ils voudraient pas qu’on les abîme ! Pour rien au monde ! Ça serait trop con ! Faut au contraire qu’ils adhèrent aux “beaux mouvements” redresseurs, aux “nationaux nominaux” les Juifs ! On leur parle un drôle de langage pour les fariner, on les travaille à l’épouvante.

« Dites donc, youp ? Vous entendez rien ? Ces sournoises rumeurs ? C’est pas des antisémites des fois ?... Oh ! Mais c’est horrible ! C’est exact ! Quelle honte !... À notre époque !... Croyez-vous ? Quelle ignominie ! Quelle ordure ! Et grotesque ! à pouffer ! Si c’était pas si tragique ! Mais quelle abomination ! Mais il faut vous défendre youpi ! Faire quelque chose ! Restez pas contemplatif ! Avisez ! Remuez-vous ! Ça peut se répandre ; s’envenimer terrible, l’antiyoupinisme ! devenir l’infernal ouragan ! Mais cependant... hein !... du doigté ! Faites pas la gaffe ! Vous êtes très gaffeur youpi ! Méfiez-vous ! Vous amenez pas comme en bombe tout de suite de face, en gueulant ! Vous seriez tout de suite écrasé ! Défendez-vous ingénieusement, astucieusement... faites-vous redresseur patriote, tenez ! On vous reconnaîtra plus ! On vous suspectera plus du tout ! Venez avec nous ! Plus Français que des vrais Français ! Ah ! Oui ? On vous a jamais trompé nous, youp ? Hein ?... On a toujours été gentils, loyaux, aimables, fraternels avec vous ! pas ? Alors en confiance ! Hein ? Ne tortillez plus ! Donnez-vous à notre beau mouvement national ! On vous dérivera les pogroms ! Nous ! nationalistes ! unionistes ! les mieux placés pour la vertu défensive patriote ! Insoupçonnés ! Insoupçonnables ! On vous fera l’assurance tous risques, contre toutes les destitutions, expulsions, restitutions, nazisme, racisme! toutes ces vilaines néfasteries, polissonneries, très ordurières, en général ! Rendez-vous compte des garanties ! Des énormes avantages ! Le parti le plus frémissant, le plus hautement considéré, du patriotisme le plus redresseur ! Sans rival ! sans comparaison sur la place ! Implacable ! Intraitable ! Redressiste ! Rigorissime ! Les plus révérés noms de France comme paravents ! La Providence vous inspire ! Vous pouvez pas tomber mieux qu’entre nos bras ! Fraternité ! Il existe nulle part au monde une planque aussi ingénieuse, aussi solidement, foncièrement protectrice pour les Juifs dans votre genre que notre parti redresseur, youpi !

C’est un ghetto inespéré, modernisé, motorisé, supernationalisé! Notre pavillon superpatriote peut couvrir admirablement toutes les marchandises et votre charognerie youpine bien sûr, sans aucune gêne, en surplus, dans ses plis, pépère, consolidée pour deux siècles ! Ça va pas ? Mieux que les Loges ! Viens avec nous ! petit youpi ! Viens avec nous ! Viens ! Tu connaîtras la gloire !... D’abord, tu banques mon trésor ! Tu subventionnes ! C’est l’évidence ! C’est l’appoint ! C’est l’écot ! C’est de la vraie faveur ! T’as compris ? Tu vas être naturalisé “redresseur” ! Ça choquera personne ! Plus que “françois” ! t’es le frère de Jeanne d’Arc ! désormais ! Le frère de Jean Zay ! Là, t’es fier ?... T’auras la chemisette ! La supernationalité ! T’embrasseras aussi le colonel ! Raque ! Toucan nous te baptisons ! Nous te reprépuçons ! Tu peux être maintenant bien tranquille ! Personne te cherchera des crosses ! Viens avec nous, l’on t’adore ! L’on te protège ! Liberté des Rites ! des Cultes ! des Consciences ! Nous t’intronisons “très grand bienfaiteur national” ! Jean d’Arc ! Rénovateur très éminent ! Passez le chapeau ! La France toujours libérale ! Envers et contre tous ! Une et indivisible ! Toutes les bonnes volontés unies ! Maçonniques ! Judaïques ! Cocufiantes ! Tartarigènes ! On s’en fout ! Tartufiques ! La quête ! Combien ? Combien ? Combien ?

Le client a toujours raison ! Les plus gros clients des partis nationaux c’est les Juifs ! Ils auront donc toujours raison.

La Droite croque le pognon juif aussi avidement que la Gauche. Les Redresseurs qui ont du mal c’est ceux qu’arrivent un peu en retard, après les autres, sur le marché. Il faut qu’ils chassent dans les étages comme les placiers d’aspirateurs, qu’ils offrent des démonstrations à tous les Juifs qu’ils rencontrent... C’est du tapin une clientèle ! ça se fait pas tout seul.

Pour les petits Aryens du rang, les humbles fervents cotisants, les petits redresseurs à trois thunes, c’est pas du tout le même saxo ! S’ils se posent des petites questions, s’ils sont un peu interloqués par tant de Levys, de Schwobs, d’Abramsky, tant de Moïses aux postes de commande, on les tranquillise en moins de deux... « Oh ! qu’on leur fait ! Vous gercez pas ! Les Juifs pour nous c’est de la tactique ! On les allèche... On les berne... On les subjugue ! Subterfuge ! Nous les avons ! Sortilège ! On les poisse ! aux poignes et aux poches... C’est du travail merveilleux ! C’est tant qu’ils soient avec nous... Astuce! C’est dehors qu’ils sont terribles!... Tandis qu’ici on les grignote... On les surveille... En pieuse alerte ! On les annihile... en catimini... On les enchaîne... Glissez !... Glissez !... petit frère !... N’insistez pas !... En confidence : dès qu’on aura pris l’Élysée, on en fera nous qu’un seul pogrom de tous les Juifs, du territoire... Le Céline, tenez, c’est qu’une pauvre lope, une pelure piteuse, à côté de nous comme intentions ! Les grands secrets du Parti !... Oui !... Les Juifs on n’en fera qu’une seule torche !... et puis un pâle nuage délétère... tellement qu’on sera nous intensifs dans nos fureurs sémitophages... Ah ! On sera pour eux des vrais volcans ! Les pauvres gens ! C’est même le moment qu’on les plaigne... Tenez-vous peinards centurions ! Patience ! Patience ! et vive le Chef !... Nous les attirons dans nos rets ! les Juifs ! pour mieux les vaporiser ! Les Francs-maçons à l’heure vengeresse voyant comme ça un peu partout les flammes s’élever des synagogues comprendront ce qui leur reste à faire ! Ils tarderont pas à se rallier à notre merveilleux mouvement de Résurrection nationale ! à mots couverts d’abord ! À toute berzingue ensuite ! D’ailleurs c’est presque déjà fait... Le colonel s’en occupe... Ainsi soit-il !... » Moralité : Juif qui douille, Juif sacré. Pourriture qui paye est divine. La pourriture tient tout en France. Celui qui veut faire le mariole, trébuche, enfonce, ingurge la merde, suffoque, étrangle et disparaît. On n’en parle plus.

Toute vénalité mise à part, toute coquinerie personnelle, les frais d’un parti sont énormes, avec journaux, dispensaires, réunions, procès, affiches, urgences, etc... C’est un déficit perpétuel. Il faut du plâtre, il en faut de plus en plus, tout de suite, beaucoup, liquide, sans phrases...

Toutes les échéances sont tragiques...

Les cotisations du rang, la vente au public du cancan, ça peut pas boucher tous les trous, ça peut servir que d’accessoire. Il faut des dotations sérieuses, des souscriptions très massives pour renflouer la trésorerie sans cesse implorante, des bienfaiteurs, connus en Bourse, aux Soviets, à l’Intérieur, 9 fois sur 10, juifs, forcément. C’est la condition vitale pour tous les partis d’aller piquer le blé où il se trouve, au cul des Juifs... Personne n’échappe... tôt ou tard...

Tous les partis, tous les journaux, sauf rarissimes, stoïques exceptions, ne sont en définitive qu’autant d’arrière-Loges, tambouilleries juives maquillées, ardents subterfuges, miroirs pour alouettes aryennes. L’opinion démocratique sort toute chaude de ces guets-apens, continuellement améliorée, renforcée, de plus en plus fébrilement juive.

Qu’importe donc les étiquettes ! les dénégations offusquées, furieuses, judiciaires, puisque malgré tout c’est le juif qui tient les ficelles et la caisse ! En politique démocratique c’est l’or qui commande. Et l’or c’est le juif. Le reste c’est des mots. Celui qui veut parler aux foules doit d’abord s’adresser aux Juifs, demander l’autorisation. Le juif lui passe les castagnettes. Après ça, il peut bien hurler... tout ce qu’il voudra, sur n’importe qui, pour n’importe quoi ! Aucune importance ! tout lui est permis, il trouvera toujours du pognon, s’il respecte les conditions, s’il parle jamais de la petite chose... sauf en bien... S’il répète très ponctuellement les bonnes phrases taboues... au moins deux fois par semaine... Les ralliements essentiels de la Grande Boutique : « L’Allemagne est une nation de proie... la bête enragée de l’Europe... Les Allemands détestent Hitler... Le Racisme est une sauvagerie... Tous les Juifs sont pauvres et persécutés... La mesure, la tolérance, l’accueil de tous les Juifs du monde, font la grandeur de la France... Une bonne guerre contre l’Allemagne sera le triomphe de la France, la joie dans la Liberté... » Enfin tous les éminents slogans de la grande enculerie française, maçonnico- talmudique.

Et tant que ça peut ! et jamais de trop !...

C’est des phrases qui plaisent toujours, qui font reluire, à coup sûr, ouvriers, bourgeois, patrons, fonctionnaires... Aucune différence. Libéraux tous...

Bien sûr qu’on se fait un peu prier, c’est l’enfance de l’art... Qu’on sauve un peu les apparences. Qu’on se fait pas mettre d’un seul coup ! Qu’on tortille ! Qu’on fait les méchants ! les terribles !... les insurmontables ! Va te faire foutre ! Comédie !

Coquetteries ! C’est le froc qui chute comme par hasard... Les circonstances... Le bon moment... Le bon mouvement. On apprend aux petit copains à les prendre avec le sourire...

Stoïcisme ! bonne humeur française ! Tous unis devant les périls ! À se faire joyeusement enviander pour l’irradiance de la Patrie ! L’Unanimité nationale ! Le maintien de l’ordre dans la rue ! Se faire enculer par les Juifs c’est une nouvelle Alsace-Lorraine ! les véritables patriotes y sont toujours résolus ! pour la grandeur de la France ! pour le respect des Libertés. L’affaire est vraiment mirifique. La confusion prodigieuse ! D’un côté bannières déployées, les Aryens du trèpe con radinent, follement enthousiastes, ouverts, plus épris que jamais, radieux, juteux, offerts... De l’autre le pèze youtre, avisé, rafleur, acquisitif, méticuleux, se place, estime, saisit, enveloppe, juge, enlève ! Le tour est joué ! Le truc adorable ! Encore une bataille de gagnée ! V’là les cocus qui se baissent ! Encore une bataille de gagnée ! V’là les cocus de baisés !

V’là les cocus ! V’là les cocus !

C’est la méthode voyez-vous de l’habileté, du jeu finaud sur deux tableaux... dont nous crevons, malice des malices ! De plus en plus habiles, strabiques redresseurs rampants, plongeants, pourris confirmés, boursouflés, marrants putricules à grimaces, chavirés en tous lieux immondes. Pas le moindre petit sursaut, le plus abrévié hoquet, dans tout cet étal d’agonies, dans tout ce tripier d’infections, le plus frêle indice de révolte que les Juifs vont se faire virer, vomir, dégueuler à la fin des fins. Rien du tout.

Les soviets se seraient écroulés depuis belle lurette sans le soutien constant, la tutelle affectueuse de toutes les banques, de toutes les industries, de toutes les propagandes juives, maçonniques de monde entier.

Cet échafaudage de chiourmes en délire, ce catafalque de terreur n’aurait pas tenu six mois sans la fervente complicité de toute la youtrerie du globe.

Elle a tout couvert, tout musiqué, tout fait absoudre. Elle a propagé l’espoir, le mensonge, la menace, le chantage avec tant d’astuce, que même les experts dans la chose en sont restés abasourdis. Le comble des culots propagandistes ! La plus exorbitante entreprise de bobarderie crapuleuse jamais fricotée par les Youtres dans le cours des siècles, où pourtant... La colossale charognerie soviétique, gluante de larves, ronflante de mouches, sous projecteurs juifs : Triomphe éblouissant !

La transmutation de toutes les valeurs par dévergondé baratin, sans limite. Tout en œuvre pour que – 10 se lise + 1000, que les masses s’y prennent dur comme fer, hurlent aux pullulations divines et crèvent en mirage ! Hors le fatras verbiologique, l’époustouflage vrombissant, les Soviets n’ont été conçus, engendrés, maintenus, propagés, que pour la progression glorieuse de la plus grande juiverie, en exécution du plan de guerre talmudique mondial dressé, modernisé, par le général Marx. (Même guerre judaïque en Espagne, en Chine.) Un Soviet est une synagogue avant tout ! perfectionnée ! modernisée ! motorisée ! Talmud 38 ! Chaque Soviet représente un nouveau bastion. Chaque comitern une citadelle de l’Empire juif mondial. Une expansion soviétique : Autant de glomécules sémites extraordinairement corrosifs, nécrosants, infusés à chaud, inclus en pleine viande aryenne.

La contamination marxiste de la Russie s’est effectuée très brutalement par injections simultanées, massives, paralysantes d’or judéo-américain. (Provenance de New-York, Amsterdam, Londres). Les Soviets ont été implantés en Russie par les banques juives de New-York, Amsterdam, Londres (Lœb, Schiff, Sassoon, Warburg). Les arrière-loges, les Synagogues, les Luthériens, les États-Majors francs-maçons (allemands, français, anglais, russes) des deux côtés de la tuerie ont admirablement collaboré à l’avènement des Soviets par leurs silences... leurs diversions appropriées... leurs trahisons... tractations vaseuses... Libéralismes opportuns... toutes les musiques... Autant de comiterns autant de virulentes synagogues...

Tout commissaire du peuple n’est qu’un commissaire de la haute police juive, un garde- chiourme d’Aryens. Gardes-chiourmes verbeux, rationalistes, prometteurs, démocratiques, etc... Staline, asiate aux ordres, bourreau spectaculaire. La cuisine du Kremlin est une cuisine juive. C’est Kaganovitch, beau-papa, qui l’épice.

Les Soviets ne durent, ne se maintiennent en tyrannie que grâce aux appuis éminents, aux complicités quotidiennes des Banques juives de New-York et de Londres, à la parfaite compréhension des gouvernements démocrates, à la coopération très indispensable de “l’Intelligence”, surtout en Orient.

Les Soviets livrés à eux-mêmes, flancheraient à la première famine. Et tout de suite la grande vengeance ! l’épuration monstre ! le signal du plus formidable pogrom encore jamais vu nulle part ! Un véritable séisme ! Tibère en existerait plus, à côté, avec ses puériles embraseries. C’est vraiment presque impossible de se faire une petite idée, de concevoir même faiblement le degré de haine recuite où sont parvenues les masses russes, vis-à-vis des Juifs. Ressentiment très explicable.

Les Juifs ont assassiné plus de trente millions d’Aryens russes depuis qu’ils sont au pouvoir. La furie antisémite des Russes ne demande que la plus furtive occasion pour se donner libre cours, pour étonner le monde. Que les Soviets, demain culbutent, et tout de suite, en l’espace de quelques heures, c’est l’égorgement de tous les Juifs, d’un bout à l’autre de la Russie. On en retrouvera peut-être pas un seul pour nous raconter les détails. Ah ! Ne jamais plus entendre les admirables paroles juives !

Trêve de rigolade ! On se doute bien que les grands Juifs sont parfaitement au courant. Qu’ils ne nous ont pas attendus. Qu’ils sont à pied d’œuvre. En pleine connaissance de pétoche, avec des raisons très sérieuses pour se méfier hallucinamment des imprévus russes.

Leurs inquiétudes se conçoivent. Ils font des vœux tous, unanimes, riches et pauvres, aux quatre points cardinaux, pour que les Soviets s’écroulent pas. C’est leur terreur jour et nuit. Ils font plus que leur possible pour que rien ne change en Russie. Et ils peuvent énormément.

De tels gigantesques pogroms ! Après les horreurs hitlériennes ! Ça ferait beaucoup pour une époque !... Ça ferait même infiniment trop ! Et puis des rébellions d’esclaves c’est toujours prêt à s’étendre, à se propager... La Grande Juiverie religieuse, bancaire, policière, soutient le pouvoir soviétique comme elle soutiendrait un couperet très haut, loin au-dessus de sa tête... « Qu’il ne retombe ! »

Entre nous, sûrement qu’elle regrette la Grande juiverie d’avoir jamais foutriqué un pareil imbécile bastringue, tout biscornu d’emmerdements à n’en plus finir ! Elle voudrait bien s’en dépêtrer. Mais comment ? Elle ne peut pas ! Elle est engagée à fond, jusqu’au cou dans les Soviets, jusqu’au trognon, et à la vie et à la mort.

Trouvez-moi donc un petit Juif pauvre, qui dise du mal des Rothschilds. Trouvez-moi donc un petit Juif pauvre, qui dise du mal des Soviets. Trouvez-moi donc un petit Juif pauvre, qui trouve pas qu’il faille tout de suite aller dérouiller Hitler.

L’antisémitisme “à la royale” Entre académiciens... l’Action Française du 29 octobre 1938 IV. LA BONNE VOLONTÉ ET L’AUTORITÉ On nous accuse de tout voir en triste. Non. Mais nous ne croyons pas qu’il suffise de se dire à midi quand il est minuit pour tout arranger. Je ne crois même pas à l’efficace de la seule bonne volonté. Elle a besoin d’être mise sur le bon chemin. Il y a beaucoup de vérité dans ces mots de M. André Maurois1 au Figaro : « L’état de l’opinion publique est tel, et la conscience du danger si vive, que nulle résistance ne serait possible le jour où un gouvernement énergique et impartial ferait connaître, par des communiqués motivés, les raisons de ses décisions. QU’ILS SOIENT DE DROITE OU DE GAUCHE, OUVRIERS OU PATRONS, TOUS LES HOMMES QUE J’AI INTERROGÉS ONT ÉMIS LE MÊME VŒU : – QUE L’ON NOUS COMMANDE. » L’homme est un animal social, donc commandé, donc, et tout autant, révolté. L’art politique est donc d’organiser un commandement qui n’ait pas besoin de se retourner à tout bout de champ pour recevoir avis ou suffrage de ceux qui le suivent, car le revirement se fait vite. Tel qui aspirait hier aux plus inexprimables douceurs du joug, se met à murmurer et bientôt à crier à la première gêne qu’il en recevra. Oui, le moment est favorable, oui, l’heure sonne des initiatives... Etc... Et le style ! le fameux Style ! Liquoreux, ânanonant, tendancieux faux-témoin, juif. Charles MAURRAS.

1 Émile Hertzog.

— Mais alors ça va pas finir ? — Ils peuvent pas rester tranquilles vos Sudètes du tonnerre de Dieu ! Ils vont nous emmerder longtemps ? — Ils aiment pas les Tchèques. — Qui c’est ça les Tchèques ? — C’est des militaires, c’est les gardes-mobiles des Juifs en Europe centrale, des Loges... — Ah ! Et puis après ? Ça les gêne ? — Oui ça les gêne... — Tiens ! Tiens, ils préfèrent Gœring alors vos Sudètes ?... — Ils aiment pas les Juifs ? — Pas du tout ! — Pas du tout ! Ils aimeraient mieux Mussolini. Ils aimeraient mieux Franco... Ils aimeraient mieux le diable... Ils aimeraient mieux le Mikado, ils aimeraient mieux n’importe quoi, mais pas les Juifs... — Mais dites donc, c’est des vrais infects, vos Sudètes ! ils ont des goûts de Boches, vos Sudètes !... C’est des véritables fascistes que vous me racontez là ! Des espèces de racistes aryens ! Mais ça me fout dans les colères ! Je me connais plus de vous écouter ! Chers petits Juifs ! — Quand j’y pense ! Des antisémites encore ! Des sectaires atroces ! Des préjugeurs rétrogrades! Des vraies brutes persécutrices vos Sudètes! C’est des cromagnons gammés ! des scalpeurs ! des véritables vampires ! des souilleurs de l’Europe entière vos Sudètes ! Ah ! Il est temps qu’on les corrige ! C’est triste que ça existe encore des primates vicieux semblables ! Ah ! il est grand temps qu’on les dresse ! Vos Sudètes ! Peaux de choléra ! Que ça finisse ! Qu’on les rende un peu démocrates ! habitables ! vos Sudètes ! Ouverts tout à fait comme ici aux grands progrès libéraux ! Aux grands courants de la pensée affranchissante ! Merde ! Toute la Terre en Tchécoslovaquie appartient aux usuriers juifs et pas du tout aux paysans qui la travaillent. Déclaration de Lord Winterton, M. P. à la Chambre des Communes, le 11 mai 1934.

— Ah ! Vous avez bien raison ! — Ah ! Je vous le fais pas dire ! — Mais vous la tenez la formule !... Mais c’est la conception sublime ! Quelle tâche exaltante ! Quelle œuvre pour notre époque ! Quel programme mirobolissime pour tous nos Orients ! Vous me bouleversez ! Vous m’émouvez au possible ! — C’est normal ! — Vous m’avez séduit, délivré du doute !... Je suis à vous !... Je vous aspire !... Je vous bois !... — Alors à l’action ! Qu’on me déporte tous ces gens-là ! Sudètes maléfiques ! Complicateurs ! rechigneux ! rebelleux ! Têtes de lard ! Qu’on me les transporte tous par ici ! Tous en France ! J’ai dit ! Nous avons de la place ici ! Nous avons toujours de la place ! Nous sommes pas des racistes nous autres !... C’est par là qu’on est supérieurs... Nous aurons toujours de la place !... De plus en plus de places !... Grâce aux trous de la guerre !... Et guerre à la guerre ! Nom de foutre ! Et Mort aux tyrans ! Dans six mois tous ces coriaces auront perdu leur barbarie ! Vous les reconnaîtrez plus ! Pacifiés, confusionnés, empaquetés à ravir, vos Sudètes ! on les reconnaîtra jamais ! enjuivés si guillerettement ! d’entre tous nos semi- Lévys, quarts de Moïse, para-néo-pluri Mendès ! C’est ça le miracle de Paris ! C’est le charme enculagaillant !... La sorcellerie d’exquis intrait de youtrissime envoûterie... Trois gouttes, trois mots, trois mois suffisent... Six mois c’est un maximum pour qu’ils redeviennent des gens normaux, vos Sudètes ! des vrais Aryens démocratiques ! Dans six mois ils seront rambinés, sémitisés, tout gonflés de telle manière vos Sudètes que ça sera plus rien du tout de les faire crever tant qu’on voudra pour Litvinov, pour Jouhaux, pour Nathan, pour Dimitroff, pour le Comitern, la Blum au fusil ! Ça sera devenu même leur vrai plaisir, la plus pâmoisante récompense ! — Vivement ! Vivement qu’on les amène ! — Ah ! Comme j’ai confiance dans Baris ! Le charme de la capitale ! Le si délicieux sortilège ! Le miracle des Champs-Élysées ! Des Galeries Toutalévy ! Ah ! Vous me rendez le souffle ! La passion vaillante !... — Attendez ! Attendez ! ce n’est encore rien ! Attendez que je vous lise ce que j’écris ! en ce moment, à propos de patriotisme, à ce paltoquet qui m’insulte ! — Ah ! — Hein ? — Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! — Là ! Là ! — Ah ! Ah ! Ah !

Au temps où tout le monde comprenait les revendications des Sudètes... La Commission permanente internationale des partis travaillistes et socialistes : « Nous nous refusons à reconnaître le droit de pays étrangers à établir leur souveraineté sur des districts allemands homogènes qui forment une unité géographique. » Résolution du 26 avril 1919. Le Comité d’action internationale des partis travaillistes et socialistes : « Les populations ne doivent pas être transférées d’un État à un autre tant qu’elles n’ont pas été consultées sur leur volonté. » Manifeste du 11 mai 1919. Le Ve congrès de l’Internationale Communiste réuni le 8 juin 1923 au Kremlin. Motion adoptée : « Le Congrès constate qu’il n’y a pas une nation tchécoslovaque, l’État tchécoslovaque, outre la nationalité tchèque, comprend des Slovaques, des Allemands, des Hongrois, des Ukrainiens et des Polonais. Le Congrès estime nécessaire que le parti communiste en Tchécoslovaquie, en ce qui concerne les minorités nationales, proclame et mette en pratique le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, jusque et y compris celui de se séparer. »

La Tchécoslovaquie est née à Paris, sous la bonne étoile maçonnique. « Je recherchai et je cultivai ensuite, jusqu’à la fin de la guerre, pour des motifs de propagande, des relations avec trois facteurs importants : la Franc-Maçonnerie, la Ligue des Droits de l’Homme et le Parti Socialiste français... L’accès des milieux francs-maçons me fut ouvert par certains de nos compatriotes de Paris et les membres yougoslaves des Loges ; j’eus l’occasion de donner des causeries dans quelques-unes sur notre cause et d’y gagner ainsi les milieux francs-maçons de Paris. » (Souvenirs de guerre et de Révolution du juif Édouard Bénès, page 172). Où est le mal ? s’étonne le Crapouillot, l’innocence faite magazine. Évidemment, où est le mal ?

Sept langues et pas de cœur. Proverbe suisse. Je l’ai vu travailler un petit peu le juif Bénès à la S.D.N. Petite Crapule talmudique, toute agitée de subterfuges, inépuisablement sournois, complotique, tout conifié d’avocasseries, de rusailleries bébêtes et brèves. Un vrai petit dégueulasse raton tout délirant de médiocrité chatouilleuse. Un vibrion de couloirs toujours en train de se suractiver. Une très redoutable petite saloperie venimeuse au cœur de l’Europe. Bien entendu pour les Loges Jéhovah lui- même ! plus Salomon ! Exactement tout ce que les Maçons conçoivent comme idéal homme d’État : Une sécheresse mortelle dans une chicanerie sans limites.

Je dis le Juif Bénès, bien que la chose ait été maintes fois contestée parce que j’ai connu l’officier de l’Intelligence Service qui lui délivrait pendant la guerre ses “laissez-passer” temporaires. Benès ne possédait en effet aucun passeport d’aucune nationalité avouable. Il avait même pris la mauvaise habitude de se fabriquer lui-même des faux passeports. La déveine lui valut d’être arrêté à Londres en 16. Il était connu à l’I.S. (qui s’y connaît) comme « Juif agitateur » au même titre que Litvinoff, et Bela Kuhn et Trotzky. Tous les trois continuent bien entendu à “agiter” (on est bourrique pour la vie) aux lieux de leurs affectations.

Ce sont les esprits pervers qui rendent la vie insupportable. Ils trouvent des intentions partout. Moi je me sens devenir si pervers que ça me tourne en folie raciste. Et pas qu’un petit peu ! Raciste 100 pour 100 ! autant que communiste, sans les Juifs ! À l’heure où nous sommes, dans les circonstances si tragiques, l’indifférence n’est plus de mise. Il faut choisir, il faut opter pour un genre de perversion, ça suffit plus de se dire méchant, il faut avoir une foi terrible, une intolérance atroce, y a pas beaucoup de choix, c’est l’aryenne ou la maçonnique, juive ou anti-juive. Ça va nous donner vingt ans de rigolade. Je ressens, tellement je suis drôle, des choses encore bien plus perverses. Des véritables sadismes. Je me sens très ami d’Hitler, très ami de tous les Allemands, je trouve que ce sont des frères, qu’ils ont bien raison d’être si racistes. Ça me ferait énormément de peine si jamais ils étaient battus. Je trouve que nos vrais ennemis c’est les Juifs et les francs-maçons. Que la guerre qui vient c’est la guerre des Juifs et des francs-maçons, que c’est pas du tout la nôtre. Que c’est un crime qu’on nous oblige à porter les armes contre des personnes de notre race, qui nous demandent rien, que c’est juste pour faire plaisir aux détrousseurs du ghetto. Que c’est bien la dégringolade au dernier cran de dégueulasserie.

L’Intelligence Service, qui connaît on ne peut mieux Benès, lui avait fait miroiter (par confidents) pendant toute la crise des Sudètes, qu’il pourrait peut-être, à la faveur du renversement des États totalitaires, devenir Président des États Démocratiques d’Europe (maçonnique), d’une sorte de S.D.N. rénovée, maçonnico-démocratico-communiste, très acceptable par les masses, et d’immédiate application. L’Europe juive au second stade”. Windsor aurait été promu dès la proclamation, Président du Sénat Européen ! Philippe Égalité 38 ! Il l’avait bien mérité. La Juive Simpson a joué magnifiquement son rôle. Dans le coup, également, les trois grands Juifs anglais, Israël Moses Sieff, Mark Spencer, et Sassoon, après Rothschild les quatre plus grosses fortunes d’Angleterre. Tout devait passer comme muscades. Mais L’I.S. au dernier moment a redouté les mutineries dans l’armée française et le sabotage du ravitaillement anglais. Partie remise ! Dans six mois par exemple, après les élections triomphales du Parti Chamberlain. Semaine des Sudètes, semaine des Dupes. Ni Benès, ni Litvinoff n’auraient, c’est écrit, en aucun cas, joui du Triomphe. Ils auraient été liquidés en cours d’action, comme le furent toujours les agents trop voyants de l’I.S., tels Mirabeau, Danton, Robespierre, Borodine, Trotzky, Lawrence, etc..., etc... La fête continue... Le petit con frénétique ambitieux Benès n’a pas fini de gigoter sur la corde raide ou au bout de la corde, encore plus raide.

Le Juif hebdomadaire Candide, dans son éditorial du 29 septembre, jour même où la paix ne tient plus qu’à un fil, prenant toutes ses précautions, nous avertit que : « On n’a jamais le droit d’oublier les leçons de l’histoire. La permanence des caractères d’un peuple est un des phénomènes les plus extraordinaires. L’Allemagne n’a jamais eu de respect pour ses obligations antérieures. » Candide est beaucoup trop con pour être dangereux, il a même quelque chose en plus d’être con, il raffole des astuces. Qu’à cela ne tienne ! Cette persistance des “caractères acquis” doit être aussi remarquable chez les Juifs que chez les Allemands. Pourquoi pas ? Allons-y pour les Leçons de l’Histoire ! Elles doivent être valables pour tout le monde. Les nazis n’ont pas inventé l’antisémitisme. Les témoignages et non des moindres, abondent à travers les siècles, de Diodore à nos jours, quant à la fameuse persistance des caractères juifs acquis, on n’a que l’embarras du choix. Antiquité DIODORE (30 av. J.C. – 20 apr. J.C.) : « Les amis du roi Antiochus (175 av. J.C. – 163) lui avaient conseillé d’expulser les Juifs parce que ceux-ci ne voulaient pas se mêler aux autres et considéraient chacun comme leur ennemi. » SÉNÉQUE (4 av.J.C. – 65 apr.J.C.): «Les coutumes de ce maudit peuple sont demeurées si solides qu’il s’est répandu à travers tous les pays ; les vaincus ont imposé leurs lois aux vainqueurs. » TACITE (55 – 120) : « La plupart des auteurs s’accordent à reconnaître qu’à la suite d’une dégoûtante maladie qui s’était propagée en Égypte, le roi Bocchoris avait reçu de son oracle l’avis de purifier son royaume en chassant les Juifs, car c’est une race haïe des dieux et des hommes. Afin de garder le peuple sous sa coupe, Moïse lui donna des lois nouvelles ; tout ce qui est sacré pour nous est méprisable aux yeux des Juifs, et tout ce qui nous fait horreur leur est permis. » MAHOMET (571 – 632) : « Je ne m’explique pas qu’on n’ait pas depuis longtemps chassé ces bêtes malfaisantes qui respirent la mort. Est-ce qu’on ne tuerait pas immédiatement des bêtes qui dévoreraient les hommes, même si elles avaient forme humaine ? Que sont les Juifs sinon des dévorateurs d’hommes ? »

SAINT-JUSTIN (166) : « Les Juifs étaient derrière toutes les persécutions que subissaient les Chrétiens. Ils erraient par tout le pays, propageant la haine des Chrétiens et minant leur foi. » TERTULLIEN (160 – 230) : « Les Juifs constituent le champ d’ensemencement de toute action anti-chrétienne. » Moyen-Âge GONTRAN, Roi de France (525 – 593) : En 585, le roi Gontran vint à Orléans ; tout le monde l’acclamait, même les Juifs, et eux criaient plus fort que tous les autres. Le roi dit : « Malheur à cette nation juive méchante et perfide, ne vivant que de fourberies. Ils me prodiguent aujourd’hui de bruyantes acclamations, c’est qu’ils veulent obtenir de moi que j’ordonne de relever, aux frais publics, leur synagogue que les chrétiens ont détruite ; mais je ne le ferai pas : Dieu le défend. » L’abbé TRITHEME de Wurzbourg (1462 – 1516) : « Il est hors de doute qu’une aversion croissante est en train de se faire jour contre les usuriers juifs, tant parmi les grands que parmi les humbles. Je suis partisan de mesures légales qui empêcheraient l’exploitation du peuple par les usuriers juifs. Va-t-on laisser des étrangers envahisseurs régner sur nous ? Et régner sur nous, non en raison d’une force ou d’un courage supérieurs, d’une vertu plus haute, mais seulement au moyen de leur vil argent ? Ces gens vont-ils s’engraisser impunément de la sueur du paysan et de l’artisan ? » LUTHER (1483 – 1546) : « Comme les Juifs aiment le Livre d’Esther, qui correspond si bien à leur appétit de vengeance, à leurs espoirs meurtriers ! Le soleil n’a jamais brillé sur un peuple plus assoiffé de sang, plus vindicatif que celui-ci, qui se prend pour le peuple élu afin d’avoir licence d’assassiner et d’étrangler les Gentils. Il n’y pas de créatures, sous le soleil, plus avides qu’ils sont, ont été, et seront – il n’est que de les voir pratiquer leur maudite usure. – Ils se flattent de l’espoir que lorsque le messie viendra, il rassemblera tout l’or et tout l’argent du monde et le leur partagera. Je suis d’avis qu’on brûle leurs synagogues, ce qui ne pourra pas brûler qu’on le couvre de terre afin qu’on n’en puisse plus rien voir... On devrait détruire tous leurs livres de prières, tous les exemplaires de leur Talmud où ils apprennent tant d’impiétés, tant de mensonges, de malédictions et de blasphèmes... Aux jeunes Juifs et aux jeunes Juives il faudrait donner le pic et la houe, la quenouille et le fuseau afin qu’ils gagnent leur pain à la sueur de leur nez... » ÉRASME (1487) : « Que de vols, quelle oppression subissent les pauvres, victimes des Juifs ! Des souffrances telles, qu’ils ne sauraient souffrir plus longtemps – Dieu les prennent en pitié ! Les usuriers juifs sont profondément implantés jusque dans les plus petits villages et prêtent-ils cinq gulders, qu’ils exigent un reçu de six fois davantage. Ils réclament intérêts sur intérêts et par là-dessus des intérêts encore – de sorte que le pauvre malheureux perd tout ce qui lui appartient. » Jusqu’à nos jours Le Pape CLÉMENT VIII (1605) : « Le monde entier souffre de l’usure des Juifs, de leurs monopoles, de leurs tromperies. Ils ont réduit nombre d’infortunés à la misère, surtout des fermiers, des artisans, et les plus besogneux des pauvres. »

VOLTAIRE (1694 – 1778) : « Les Juifs ne sont qu’un peuple ignorant et barbare qui allie depuis longtemps la plus répugnante avarice et la plus abominable superstition à une haine inextinguible pour tous les peuples qui les tolèrent et grâce auxquels ils s’enrichissent. » MARIE-THÉRÈSE, impératrice d’Autriche (1777) : « Je ne connais peste plus nuisible à l’État que cette nation qui réduit les gens à la pauvreté par la fraude, l’usure, les contrats financiers, et qui se livre à toutes sortes de mauvaises pratiques qu’un honnête homme abominerait. » Benjamin FRANKLIN (1787). Débats préliminaires de la Constitution américaine: « Dans tous les pays où les Juifs se sont installés en nombre, ils ont abaissé le niveau moral, discrédité l’intégrité commerciale, ils ont fait bande à part sans s’assimiler jamais aux autres citoyens. Ils ont tourné la religion chrétienne en ridicule et tenté de la miner... Ils ont bâti un État dans l’État et quand on leur a opposé de la résistance, ils ont essayé d’étrangler financièrement le pays... Si vous ne les excluez pas des Etats-Unis dans cette constitution, en moins de deux-cents ans ils y fourmilleront en quantités si considérables qu’ils domineront et dévoreront notre patrie et changeront la forme du gouvernement... Si vous n’interdisez pas aux Juifs l’accès de ce pays, en moins de deux-cents ans, vos descendants travailleront la terre pour pourvoir à la subsistance d’intrus qui resteront à se frotter les mains derrière leurs comptoirs. Je vous avertis, Messieurs, si vous n’excluez pas pour toujours les Juifs de notre communauté, nos enfants vous maudiront dans vos tombes... Les Juifs, Messieurs, sont des asiates... Ils ne seront jamais autre chose... » NAPOLÉON 1er (1808), écrivant à son frère Jérôme : « J’ai décidé de faire quelque chose pour les Juifs ; mais je n’en veux pas voir entrer davantage dans mon royaume ; vraiment j’ai tout fait pour prouver mon mépris envers cette nation, la plus vile de l’univers. » Mr NEWDIGATE à la Chambre des Communes, le 22 mars 1858 : « Je ne crois pas qu’un Juif puisse devenir un bon membre de cette assemblée, car le Juif est un strict observateur du Talmud et les tendances du Talmud ont, je me fais fort de le démontrer, un caractère amoral, anti-social, et anti-national... Les Juifs ont été soit directement, soit indirectement, fautifs de tous les troubles et de toutes les révolutions. Ils ont causé la ruine et la misère de leurs contemporains par les moyens les plus abjects et les plus tortueux. » Le général GRANT (1861) : Durant la guerre civile américaine, la deuxième ordonnance du général Grant est ainsi conçue : « Les Juifs violent tous les règlements commerciaux édictés par la Trésorerie ; ils enfreignent également les ordres promulgués, aussi sont-ils expulsés du territoire qu’ils devront avoir évacué dans les vingt-quatre heures qui suivront la promulgation de cette ordonnance. » Paul KRUGER, Président de la République du Transvaal, prenant la parole sur la place du marché à Johannesburg, en février 1899 : « S’il était possible de mettre carrément les Juifs à la porte de ce pays sans risquer la guerre avec la Grande-Bretagne, le problème de la paix perpétuelle serait résolu en Afrique du Sud. » Enfin, de Léon BLUM, lui-même (Avocat conseil de Mr Bader : « Le goût de vivre, le besoin de s’accroître, de dominer ; les forces juives, en un mot. » « Mis au service du socialisme international, le capital juif ferait assurément de grandes choses. »

« ...Mais il est encore essentiel d’observer que si les Juifs interviennent dans la lutte sociale... ce sera pour obéir à la loi naturelle de leur race. »

Les “Français” qui n’osent pas s’avouer leurs lieux de naissance, ils sont de plus en plus nombreux. Surtout dans les professions libérales. À cet égard, honte sans doute... les annuaires professionnels syndicaux, des médecins, dentistes, pharmaciens, ne mentionnent plus les lieux de naissance. Ils ont été tout bonnement supprimés les lieux de naissance. Les dentistes, médecins, chirurgiens ne sont plus nés nulle part. Ils existent, voilà tout. Y en avait trop de venus, sans doute, de lieux impossibles, de ghettos trop marquants. Ça faisait faire des réflexions. Maintenant c’est écrit tout sec, comme ça : Le Dr Duconovitch, né le 31 décembre 1900.

C’est marre.

Si vous insistez beaucoup, on finira par vous répondre qu’il est né à Chatou-sur-Seine le Dr Duconovitch, comme M. le Ministre Mandel, et ça ne sera pas vrai non plus. Vous serez bien avancé... Et le Dr Kaganovitch ? Et le Dr Durand-Moumélian ?... et le Dr Lubomirzsky ?... et le Dr Klin-Voronoff ? Sont-ils nés nulle part ces gens-là ? Des centaines et des centaines... de plus en plus d’“Heimatlos”. C’est pénible... Des pleins annuaires de médecins nés nulle part. Ça fait drôle... « N’avouez jamais » c’est la consigne. Un nom de famille ça se trafique (et comment !) tandis qu’un nom de ville c’est difficile à truquer. D’où ces pudeurs.

Tout de même il faut en finir, il faut vraiment faire quelque chose ! Ça peut pas durer toujours ces situations équivoques, ces gens qui ne sont nés nulle part... Ça commence à faire sourire. Je propose que nous, les originaires, on y mette un peu du nôtre. Qu’on leur donne une couverture à ces enfants de France “pas naturels”, qu’on les sorte de l’embarras. Je vais faire pour eux un beau geste, je vais aller me faire inscrire au syndicat confédéré comme ça... Je vais insister : Dr L.-F. Destouches, né à Kiev le 27 mai 1894. Cachant ainsi, enfin, mon Courbevoie (Seine) qui m’a causé un tort énorme, tout au long de ma folle carrière.

Il ne manquera pas de se produire j’imagine, par sympathie, quelques conversions fameuses. Je vois très bien se faire inscrire à la C.G.T. le Dr G. Duhamel, de l’Académie de Médecine né à Lvov le... le... et le Dr Léon Daudet, de l’Académie Goncourt, né à Bratislava le... le... Ainsi la mode sera lancée. Pieux subterfuge. Tous les confrères indigènes renonceront très rapidement à leurs ridicules Saint-Mandé... Brioude... Verrière-sur- Couesson (Peut-on être né à Brioude ?) et se choisiront en vitesse un petit ghetto bien sonnant. (C’est pas les ghettos qui manquent de Reval à Trébizonde !) Ainsi tout le monde sera d’accord et tout le monde sera gâté. On sera tous vraiment enjuivés, méconnaissables les uns

des autres, même par nos lieux d’origine, homogénéisés, naturalisés juifs, amiablement. On pourra les refaire les annuaires, ça sera une joie de les compulser, ça fera travailler l’imagination des jeunes filles, les lieux de naissance des docteurs, rien que des noms prestigieux, fantastiques, évocateurs au possible... des vrais endroits des mille et une nuits... Tobolsk... Tourgaï... Orenbourg... Vladimila... Tambor... Simbirsk... Amasaïan... Kioutaïch... Perth... C’est autre chose, avouez-le, que des Bécons-les-Bruyères !... C’est un peu rêche à prononcer, au premier abord, au début, et puis on s’y fait... Tambor... Simbirk... Amasaïan... Je suis né à Amasaïan... C’est comme je le disais plus haut à propos d’empapaouteries... Il suffit de s’y mettre avec un peu de bonne volonté... Vient l’habitude...

On se fait des petites illusions, on pense que l’on vous a compris. Et puis pas du tout. Sans prétentions, tout bonnement, consciencieusement, on a rédigé dans sa vie des milliers, milliers d’ordonnances... Et l’on ne saura jamais, jamais, tout le bien qu’elles ont pu faire, à la ronde... Ça n’a pas beaucoup d’importance. On vous a sûrement compris, toujours, toujours de travers. Il faut bien se dire une chose, qu’en dépit de tous vos talents, de vos plus angéliques efforts, même de cette façon de génie qui finit bien par vous pousser, à force d’échecs, pour l’explication ultra-nette, pour l’ânonnage analytique, pour le mot à mot dévotieux des plus rabâchées prescriptions, des plus coutumières formules, l’on vous a toujours, toujours, compris de travers. L’auriez-vous calligraphié vingt fois et puis encore vingt fois en caractères démesurés et puis chantonné joyeusement sur l’air de la Paimpolaise : « qu’il doit la prendre sa demi-cuiller dans une certaine tasse de tilleul, bien chaude, juste au moment de se coucher »... Il n’en fera qu’à sa tête, le client, il en prendra trente des cuillers, au réveil, dans un court bouillon. Et ça fera un scandale horrible. Et il reviendra vous accuser... Et ça sera des complications à n’en plus finir. En toute humilité bien sûr que je vous raconte ces choses. Je ne prétends rien vous apprendre. C’est la vie... Quand je me souviens de ma pratique... Peut-être que je les fascinais ? Ça valait peut-être mieux que je m’en aille... M’en aille... c’est une façon de causer... Je me serais plutôt sauvé... Ils devenaient drôles... Ils commençaient à plus savoir s’ils devaient pas me buter sur place... tellement il se trouvaient fascinés.

Peut-être vais-je vous fasciner vous aussi ? Peut-être que je vais vous faire rendre ? Peut- être allez-vous me trouver odieux ? assommant au possible ? Peut-être allez-vous me honnir ? Si vous m’avez lu jusqu’ici c’est déjà du tempérament, c’est déjà la preuve d’une haine solide. Mais la suite est admirable. Je vous préviens très courtoisement. L’émouvant récapitulatif de toutes les tergiversations des 50 chapitres liminaires... Vous n’aurez pas à vous plaindre !... Avec toutes conclusions “ad hoc !”... extra fortes !... architecturales !...

Moi c’est vers la fin que je triomphe, dans l’envol pathétique, le surpassement, le bouquet ! Je suis de ces auteurs qu’ont du souffle, du répondant, du biscoto. J’emmerde le genre entier humain à cause de mon répondant terrible, de ma paire de burnes fantastiques (et bordel de dieu je le prouve !) Je jute, je conclus, je triomphe, je trempe la page de plein génie... De vous à moi, entre copains, c’est ce qu’on me pardonne pas du tout, à la ronde, ce qu’on me pardonnera jamais, jamais, la façon que je termine, que j’achève les entreprises, que je vais au pied comme une reine, à tous les coups.

Ils voudraient bien me faire mourir, mes émules, même mes petits élèves, par chagrins, par méchants propos, me faire périr sous les morsures d’une foison de cancrelats, sous les venins d’une pullulation atroce d’aspics effroyablement voyous, martyrivores. Mais ma peau de vache me protège, jusqu’ici j’ai réchappé.

Ne pas divaguer si possible, très bien retenir l’essentiel et puis vociférer, à s’en faire péter toutes les cordes, sur tous les tons. Racisme d’abord ! Racisme avant tout ! Dix fois ! Mille fois Racisme ! Racisme suprêmement ! Désinfection ! Nettoyage ! Une seule race en France : l’Aryenne !... très normalement adaptée, installée. Le reste c’est que des farcissures, des impostures, des saloperies.

Trois groupes aryens ! Les Alpins (les plus nombreux), les Nordiques, les Méditerranéens : Aryens tous. Et c’est marre, et c’est tout. Ça suffit. C’est bien facile à retenir.

Les Juifs, hybrides afro-asiatiques, quart, demi-nègres et proches orientaux, fornicateurs déchaînés, n’ont rien à faire dans ce pays. Ils doivent foutre le camp. Ce sont nos parasites inassimilables, ruineux, désastreux, à tous les égards, biologiquement, moralement, socialement, suçons pourrisseurs. Les Juifs sont ici pour notre malheur. Ils nous apportent que du malheur. Ce sont les Juifs qui ont coulé l’Espagne par métissage. Ils nous font subir le même traitement. Ils nous rendent la vie impossible sur notre propre territoire. Ils ne pensent qu’à nous rançonner, nous asservir, toujours davantage, toujours plus intimement, plus dégueulassement, nous faire massacrer en de nouvelles révolutions, de nouvelles guerres, de plus en plus longues, de plus en plus saugrenues... Ce sont des gangreneux maniaques, contaminateurs de nos plus terribles véroles délabrantes, insatiables. Ils n’ont rien à faire par ici. Ils nous sont mille fois plus funestes que tous les Allemands du monde.

Ce sont les Allemands qui ont sauvé l’Europe de la grande Vérolerie Judéo-Bolchevique. Nous nous débarrasserons des Juifs, ou bien nous crèverons des Juifs, par guerres, hybridations burlesques, négrifications mortelles. Le problème racial domine, efface, oblitère tous les autres. Il relègue aux fantasmagories, aux accessoires pour cotillons et partouzes démagogues toutes les conjectures dites sociales, dites communistes, dites socialistes, dites maçonniques.

Tout autant de prématurations monstrueuses, d’anticipations imbéciles, de fanfaronnades criminelles, charruteries, charriages judaïques avant les bœufs. Kabaleries, prestidigitations, satrapies épileptiques, enragées fumisteries, abracadabrantes entreprises pour toutes tortures asiatiques, forceries marxistes abortives. Toute l’ignoble Grande-Guignolerie des youtres apôtres fraternisateurs. Pitreries criminelles. Avant de tâter du parcours communiste, si périlleux, si miraculeux, les hommes devraient bien d’abord, avant tout, être engendrés convenablement, se présenter au départ avec des pédigrées nets. Ce n’est quand même pas ce quarteron de rabbins chassieux, pouilleux, négroïdes, cette racaille panarde, épileptoïde, nasillante, qui va revenir au 20ème siècle nous refaire le coup des Tables ! des Lois prophétiques ! Merde ! Y a de l’abus ! Aux douches ! Tordus pustuleux ! Que les Aryens se débrouillent seuls ! Qu’ils s’épurent d’abord ! qu’ils deviennent dans leur propre race autant de spécimens possibles ! On verra dans la suite des temps pour les tentatives communistes ambitieuses ! Ce serait une gageure idiote de vouloir faire courir en steeple le premier percheron venu, mal équarri, cabochard, véron. On l’améliore d’abord, l’animal, on le lance pas comme ça ! On l’affine par hérédité. C’est l’élevage ! On le surveille de père en fils. On le croise pas au petit malheur avec des chevaux juifs, des perclus, foutus, surtarés, pires rebuts d’étables immondes, bidets odieux, intouchables depuis des siècles dans tout l’Orient, dispersés, honnis, évincés des pires pouilleries de l’Univers. Salut ! Et c’est ça qui va nous dresser ? nous féconder ? Chiots ! Ça peut donner que des horreurs ! Encore un siècle de ce régime et on nous fera voir à huis-clos, payant, pour les frissons de répugnance.

La Démagogie anthropophage, optimiste, l’Israélisme folichon moderne consiste à nous faire reluire avec tous les pires bobards, formidables, sur nos qualités, nous déjà si tartignols, si périclités, nous masse de masse déjà si apéritive, cagneuse, muflisée, râleuse, morveuse, voûtée, bigle. On est tous quand même des grands as, par la gueule de nos gouvernants, absolument des plus fin prêts pour tous les plus extrêmes parcours, les plus époustouflantes épreuves ! Que nous allons tout emporter ! l’enlèvement ailé par bonds d’enthousiasme des plus effarants obstacles ! Le Paradis dans un fauteuil ! À portée de poigne ! En somme qu’il suffit d’un peu d’entraînement ! d’enseignement ! Une semaine d’audace encore ! de “pas froid aux yeux !” Et youp ! là ! là ! C’est la Renaissance ! Le Cinéma ! Tous les miracles ! Pour ainsi dire que c’est chose faite ! Un coup tous ensemble ! Et Baoum ! Le mur s’écroule ! Tout de suite derrière c’est le Paradis ! Qui hésite ? Qui se tâte ? encore ? On se demande !

Ah ! l’imposture ! Ah ! Les foutus pervers fumiers satanés immondes ! Ah ! les doreurs de merdes pilules ! Mais c’est pas question d’école le communisme ! Ni de trémolos ! ni de politique ! ni d’élections ! ni de philosophie transcendante ! De leçons à prendre ou ne pas prendre ! C’est une question de sperme ! de foutre ! C’est infiniment plus calé ! C’est pas une question d’examens ! C’est une question de croisements ! d’élevage ! C’est ça la Révolution ! La vraie !... Si vous n’effectuez pas d’abord, avant d’entrer dans les détails, dans la terrible application de votre sociologie, verbagineuse, faribolesque, une sélection très farouche, inexorable, de toutes vos souches participantes, vous n’aurez fait que des grimaces, vous n’aurez même pas préludé, pressenti les rudiments d’une race blanche convenable, d’une société aryenne possible, communiste ou pas. Vous n’aurez jamais rassemblé autour de vous qu’une dégueulasse racaille de tous charognards fainéants, sournois, vicieux, les plus inaptes à tout dressage profond.

Vous n’aurez jamais avec tous vos discours, vos velléités, contorsions, simulacres, que trompé, divagué davantage, déconné, aggravé le mal avec plus ou moins de profit personnel. Demandez-vous au chacal qu’il renonce à ses habitudes ? Qu’il se montre tout d’un coup sensible aux exhortations altruistes ? Attendez-vous du vautour qu’il se modernise ? Qu’il se modernise en charognerie ? Tous les enseignements du monde ne peuvent rien contre les instincts de la viande. Trente-six mille Facultés postillonneuses, transcendantales d’Humanitarisme apostolique, réparties sur le globe ne feront pas dévier d’un dixième de micron l’opercule du plus minuscule bigorno, avant l’heure venue.

Si la marée, la lune et le soleil ne semblent pas au bigorno, absolument propices à ses petites évolutions, il s’abstiendra, il n’en fera qu’à sa coquille. C’est exactement du kif avec l’homme, sauf qu’il peut toujours, lui, vous tromper avec ses : « Oui ! Oui ! Je vous suis ! Je suis entièrement d’accord ! Bravo ! Bravo ! » L’homme c’est la machine à mentir, Bigorno sournois.

Pour la question des grandes réformes, des sociologies progressives c’est aux chromosomes d’abord qu’il faut s’adresser. À l’esprit plus tard ! On a le temps ! On en a que trop fait d’esprit ! Ça nous a pas trop réussi ! Derrière l’esprit il y a toujours du juif ! Avec ses salades pourrisseuses. On peut changer notre méthode, on a rien à perdre.

Toutes les sociologies marxistes, rationalistes ne sont qu’autant de bonimenteries obséquieuses, sous leurs allures rigides, scientifiques, impersonnelles, elles prennent l’homme par la vanité, elles le chatouillent au plus bas narcissisme, à la pire connerie satisfaite, à la tripe béate. Tartuferies, bagouteries matérialistes enjuivantes, attrape-gogos pour éperdus haineux boyautiques. Le Juif, le Roi juif, qui commande tout, qui possède tout dans nos États est un éleveur démoniaque. Paradoxe atroce ! C’est lui précisément l’ennemi juré de notre Race ! C’est lui, le Juif-Roi, précisément le plus ardent, le plus fanatique fornicateur abâtardisseur de notre race ! Et il nous possède ! Lui, l’organisateur le plus zélé, le plus acharné, en tous croisements immondes, catastrophiques, le Propagandiste le plus effréné de notre Putanat.

Notre République française n’est plus qu’une énorme entreprise d’avilissement, de négrification des Français sous le commandement juif. Nous avons pour gouvernants une clique de conjurés youtres sadiques et de maçons trouilleux vendus dont le boulot principal consiste à nous avilir, nous abâtardir davantage, nous ramener par tous les moyens au grotesque alluviant primitif, mi-nègre, mi-jaune, mi-blanc, mi-rouge, mi-singe, mi-juif, mi- tout. La grande marotte de tous nos gouvernements successifs depuis 93, c’est de nous faire dégénérer. Ils ne pensent qu’à nous enjuiver, nous négrifier, tous les jours un peu plus, au nom de la civilisation.

La civilisation rêvée par un gouvernement français républicain c’est un encore plus parfait esclavage des indigènes aryens sous les Juifs, pour le profit, l’épanouissement des Juifs, toutes les rigolades des Juifs. Toutes les doctrines humanitaires, égalisatrices, justicières, libératrices de Progrès par la Science, de Vérité Maçonnique, de Démocratie Universelle, etc... ne sont en définitive qu’autant d’affublants pompeux stratagèmes de la même grande entreprise juive: L’Asservissement total des goyes par pollutions systématiques, salopages forcenés, hybridations à toute berzingue, enculeries négroïdes massives.

Les races ne se font pas toutes seules, ne se défendent pas toutes seules ; elles sont au fond de chaque homme en instance, en “devenir” au fond de chaque espèce. C’est tout. Elles exigent pour durer, pour subsister, un effort permanent, stoïque, de chaque être vivant, pour vaincre la disparition et la mort.

Elles sont en “devenir”, toujours en péril, toujours menacées.

Les Aryens ont encore, peut-être, quelques possibilités de “s’accomplir” en purifiant leur race, de se dénégrifier, de se déjudaïser, il n’est que temps ! s’ils sont trop lâches, trop vils, trop fainéants, s’ils se laissent trop nombreusement enculer par les négrites, les asiates, par les juifs ils disparaîtront, ignoblement. D’autres races viendront, jaunes sans doute, qui les balayeront, qui les rejetteront à la mer. France Empire du Soleil Couchant.

Les Français négroïdes ne s’en iront pas sans douleurs. Ils crèveront par servitudes, par guerres, révolutions, par tueries mutuelles, endémiques, rituelles, hébétées, tournées à l’état d’infernales, irrésistibles manies. « To be or no to be » Aryen ? That is the question! Et pas autre chose! Toutes les doctrines d’inexistence des Races, du plus grand confusionnisme racial, tous les apostolismes du méli-mélo racial à toute force, l’espérantisme du trou du cul, “à la Romain Rolland”, au plus grand babélisme copulateur, ne sont qu’autant de virulentes vacheries destructrices, toutes sorties de la même boutique talmudique : « À la destruction des Blancs. » « À l’affolement, à la confusion des sexes par toutes les bites de toutes les couleurs imaginables. » L’Aryen doit s’extirper de son métissage dégueulasse ou disparaître et pas de façon pépère, tout simplement, doucettement, gentiment... Non! À coups de supplices! de tortures infiniment variées! guerres! démences très horribles, nécroses ravageantes, terrifiantes, convulsions incoercibles, abominables puanteurs. Des vraies fins vertes de cancéreux. La mosaïque héréditaire de l’hybride européen abâtardi recèle assez de ferments absurdes, d’inclusions anarchiques, de démences imminentes, pour déconcerter vingt enfers, pour engraisser tous les chirurgiens du monde. Le fameux rêve humanitaire du juif c’est un Pandemonium de toutes les nations dissoutes, une fantastique bouillabaisse des races pourries, affolées, perdues en carambouilles grotesques, toutes confondues dans une perpétuelle furieuse catastrophe. Plus de race ! plus rien ! plus que des prostitués de juifs, sous toutes les latitudes, ahuris, consentants à toutes étripades.

En somme la réalisation d’un gigantesque cancer mondial, composé de toutes nos viandes, pour la jouissance, la vengeance, la prédominance du juif. Lui, le bâtard, l’hybride le plus répugnant du monde, prendrait à force de nous saloper, en comparaison, une petite allure intégrale, authentique, précieuse, raffinée. Au royaume des “écroulés dans la merde” les tordus du rois.

Racisme ! Mais oui ! Mais comment ! Mais plutôt mille fois qu’une ! Racisme ! Assez de nos religions molles ! Nous avons été suffisamment comme ça introduits par tous les apôtres, par tous les Évangélistes. Tous Juifs d’ailleurs depuis Pierre, le fondateur, jusqu’au Pape actuel en passant par Marx !

Le nationalisme est encore un truc de juif pour nous tétarer davantage, pour nous faire mieux entre-tuer de chenil en chenil. Ça va ! Ça suffit ! Vive le Racisme ! On a compris à force de cadavres.

Vive la Religion qui nous fera nous reconnaître, nous retrouver entre Aryens, nous entendre au lieu de nous massacrer, mutuellement, rituellement indéfiniment.

Vive la Religion si sévère, si impitoyable qu’elle nous ferait vivre dans la perpétuelle terreur d’être encore un coup trahis par nos sales instincts, de retomber dans les mêmes vices, les mêmes tueries fratricides. Nous voulons être traités plus sévèrement que des porcs, nous l’avons mille fois mérité. Y a pas de raison qu’on nous prive !

On verra plus tard pour les paradis sociaux. Chaque chose en son temps.

Bien entendu, à part très rares et très courageuses exceptions, les savants de la Science Officielle, presque tous juifs ou francs-maçons, nient purement et simplement l’existence de la race juive. Pour couper encore plus court à toute controverse périlleuse, ils trouvent encore plus expédient de nier purement et simplement l’existence des Races et de la Race blanche aryenne, bien sûr, en particulier. « Pas plus d’Aryens que de beurre au cul. » Tel est le slogan de la Science Officielle. (C’est-à-dire judéo-maçonne).

Cette déclaration, signée, vous situe, vous classe immédiatement parmi les savants affranchis, ceux sur lesquels on peut compter, ceux qui sont dignes dès le moment, des plus hautes faveurs du Pouvoir. La croix vous l’avez d’autor.

Quant au racisme! Ah! Pardon! C’est la convulsion d’horreur! de l’épilepsie de dégueulage ! « La barbaresque négation de toute intelligente analyse dialectique des faits ! La plus sinistre des fariboles! Le rétrogradisme à la nième puissance d’Hystérie! Tout le crétinisme ordurier hitlérien ! » Et de pleuvoir les torrents d’imprécations torchées “à la scientifique”... ou à “l’analyste détaché olympien des faits”... Toujours les faits ! Le genre Lavoisier !... Le genre Pasteur !... Le genre Claude Bernard... Dans les coulisses de la Science franco-juive on travaille énormément “à la manière de”... L’impression sur les foules est toujours assurée, immense, quand vous écrivez “à la manière de Pasteur”... Vous n’avez pas entendu le fameux professeur Poirier-Levisohn ? Ce qu’il leur passe aux racistes ? Ah ! Ah ! là ! là ! mon Empereur !... Cependant, malgré tout, quand même, il se trouve toujours quelques dissidents, quelques négateurs de poncifs dans les cadres les mieux choisis de la Science la plus Officielle, 1 exemple Georges Montandon, Professeur d’Ethnologie à l’École d’Anthropologie de Paris . Voilà ce que déclare ce très irréprochable savant dans sa brochure récente, Mise au point du problème des Races : « Enfin voici le point crucial, la clef du problème somatique juif, le nez convexe juif – pris comme le trait le plus caractéristique du faciès judaïque, car ce que nous en disons est valable 1 Dans la même dissidence le très remarquable discours du professeur Emmanuel Leclainche, Président de l’Académie des Sciences, de signification nettement raciste, prononcé le 30 décembre 37 en séance solennelle.

“mutatis, mutandis” pour les autres caractères – est apparu non pas dans un domaine unique, où d’autres traits, réunis en complexe, étaient suffisants pour être considérés comme caractéristiques d’une race ; similairement à ce qui a été montré plus haut, quant à divers domaines de l’Océanie, le trait physionomique – le nez convexe dit judaïque – est apparu dans DEUX domaines, c'est-à-dire deux races, mais sur une portion seulement du domaine de ces deux races ; il est à cheval, selon ce qui a été dit plus haut, sur une partie de la race alparménienne (c'est-à-dire sa sous-race arménoïde) et sur une partie de la race méditerranéenne (c'est-à-dire sa sous race araboïde). « Or l’Ethnie juive, il faut dire maintenant « l’ethnie juive » – qui a concordé à une époque, avec la nation juive, S’EST FORMÉE PRÉCISÉMENT SUR L’AIRE OÙ SE DÉVELOPPAIT CE FACIÈS QUI LUI-MÊME EST À CHEVAL SUR DEUX RACES, sur les Juifs (les individus d’autres races entrés dans l’ethnie juive non compris) appartiennent à deux races quant à la boîte crânienne. « Tout en ayant un faciès, des parties molles, un MASQUE, commun à leurs ressortissants des deux races, ou du moins qui était commun à la majorité d’entre eux avant la dispersion, mais qui l’était aussi plus ou moins à leurs voisins arménoïdes non juifs et araboïdes non juifs – les uns et les autres ayant le faciès que l’on appelle judaïque ou levantin, qui chevauche, répétons-le, sur deux races, mais qui n’est pas suffisant à lui seul pour caractériser ce qu’anthropologiquement on appelle une race. – « Mais comment est-il possible que les individus de l’ethnie juive ne se soient pas – question sociologique mise à part – complètement fondus physiquement dans les races européennes au milieu desquelles ils se trouvent ? Il faut se rendre compte que les diverses races ne sont pas, à une même époque, douées de la même vitalité ; certains complexes raciaux sont vivaces, progressifs, d’autres languissants, régressifs. Or, le complexe judaïque est encore aujourd’hui physiquement vivace, et cette vitalité, combattant les causes de l’anéantissement par submersion que comportait la dispersion au milieu d’autres types, maintenait le complexe caractéristique tel qu’il se révèle par la face. Et puis il y a encore un autre fait qui peut-être joue un rôle considérable. Sir Arthur Keith, Directeur de l’École des Chirurgiens de Londres, est le représentant le plus autorisé d’une tendance qui prétend que les races prennent naissance dans les groupes politiques, sociaux et nationaux. Il ne faut évidemment pas aller trop loin dans cette voie et la raison des grandes lignes de l’évolution est vraisemblablement interne, mais il est fort possible que les parties molles subissent un modelage, prennent un faciès particulier, dans les agrégats politico-sociaux de longue durée. Il faudrait alors admettre, et la chose est vraisemblable, que les SÉGRÉGATIONS ET LA SOLIDARITÉ JUIVES ONT ACCENTUÉ, RENFORCÉ LE MASQUE QUI LEUR ÉTAIT PROPRE. « On arrivera ainsi à la conclusion suivante quant au problème anthropologique judaïque. Ceux qui disent : « Il n’y a pas de race juive », ou bien « Les Juifs représentent une ethnie, pas une race ! » JOUENT SUR LES MOTS. Certes, il existe avant tout une ethnie juive ; c’est l’ethnie juive qui joue un rôle dans l’histoire. On peut même dire, au point de vue anthropologique : « Il n’y a pas de race juive », en ce sens que la somme des caractères judaïques n’est pas suffisante pour mettre ce type en parallèle avec d’autres types auxquels est conférée la dignité raciale. Mais, s’il n’y a pas de race juive en ce sens-là, IL Y A UN TYPE RACIAL JUIF qui permet, dans un très grand nombre de cas, de reconnaître les Juifs à leur physique. Faut-il donner des exemples ? André Maurois (Herzog) dans la littérature, Léon Blum dans la politique, sont des individus chez lesquels s’accusent de la façon la plus nette les caractères que nous avons mentionnés plus haut. »

Heureusement, pour nous faire oublier ces vilains propos, nous trouvons dans une revue anglo-juive Query la déclaration récente d’un véritable expert français, M. Henri de Kérillis. «La France et l’Italie, imprégnées de l’esprit catholique, ont toujours répugné à l’antisémitisme religieux, que les papes ont d’ailleurs toujours condamné à travers les siècles (?). Prenez, par exemple, le dernier article de l’Osservatore Romano qui réprouve la recrudescence d’antisémitisme en Europe Centrale. « Quant au moderne antisémitisme d’inspiration raciste il se peut qu’il trouve un terrain favorable chez ces peuples d’origine barbare, en provenance des hordes primitives, mais il ne saurait s’implanter dans un pays comme la France, constitué par un conglomérat de peuples absolument différents les uns des autres. Un Provençal, un Corse, un homme de Narbonne d’origine phénicienne – les Phéniciens étaient les Juifs de la Mer – se trouve au point de vue racial, beaucoup plus près du juif que du breton, du basque ou du flamand. » Et voilà ! La France armée juive ! Tout naturellement ! Par conglomérat ! Combien chaque Phénicien de Narbonne vaut-il de Bretons ? Ça serait agréable de savoir... pour la prochaine pipe ?

Dans ce même numéro du Query nous trouvons encore une étude très intéressante (nous semble-t-il !) d’un historien anglais, H. V. Morton, sur le juif dans le monde antique, avant Jésus-Christ. Se référant au portrait que nous ont laissé du juif tous les chroniqueurs et légistes de ce temps, H. M. Morton conclut :

« Ce portrait est intéressant parce que c’est le seul que nous possédions du juif tel qu’il apparaissait aux Européens avant l’avènement du christianisme. Les persécutions, dans le sens moderne du mot, n’avaient pas commencé. Le Juif était encore un homme en armes, un soldat qui avait tout frais à son actif cette farouche défense de Jérusalem qui reste un des plus hauts exploits d’endurance, de courage qu’aient enregistré les annales guerrières. Cependant il est clair que le monde, en ces temps reculés, n’aimait pas le Juif. Le Juif apparaissait aux gens de cette époque comme un mystérieux, sinistre misanthrope, arrogant, intolérant. Il était toujours en quête de privilèges, ne cessait d’envoyer des députations en haut lieu pour plaider sa cause derrière le dos des autorités locales et il avait le génie de l’agitation politique. Mais ce qui déconcertait par dessus tout ses contemporains c’était l’exclusivisme qui faisait de lui l’habitant d’une cité, mais jamais un citoyen véritable. C’était un homme qui avait un secret et un secret qui lui était plus précieux que la vie. Le monde antique, dont l’esprit était intensément cosmopolite, découvrait que le Juif était rebelle à tout mélange et, trouvant impossible de l’incorporer dans les cadres civiques, il le regardait avec méfiance et aversion. Il faut aussi se rendre compte que le Juif, qui n’était pas encore devenu l’opprimé des ghettos moyenâgeux, rendait haine pour haine.

« Ainsi nous pouvons constater dans le monde hellénique et gréco-romain des années 300 avant et 100 après Jésus-Christ, l’existence d’une antipathie contre le Juif où l’intolérance chrétienne n’entrait pour rien, l’envie commerciale non plus, fondée, semblerait-il, sur une incompatibilité de tempérament. Peut-être Isaïe l’exprime-t-il par ces quelques mots : Car mes pensées ne sont pas vos pensées, ni ma route, votre route. Et ce regrettable manque de compréhension était mutuel. » Ce qui nous prouve que nos très antiques ancêtres étaient beaucoup moins cons que nous. Ils avaient tout compris, tout de suite, admirablement.

Les Français sont bien contents de se rendre ridicules. Vous savez sans doute que sous le patronage du négrite juif Jean Zay, la Sorbonne n’est plus qu’un ghetto. Tout le monde le sait. Mais il existe encore un sous-ghetto, une sorte d’intrait de ghetto, à l’intérieur même de la Sorbonne, que vous entretenez aussi, de vos deniers contribuables, et qui s’intitule (pour les têtards assujettis) « l’École Pratique des Hautes Études ». Une synagogue en surpression ! Le comble des culots juifs ! Le panache de notre insurpassable connerie de gogos goyes ! « Le juif – nous explique P. Gehen, dans son étude sur l’Université – y règne avec toute l’insolence du faux savant, se diplôme entre coreligionnaires, et se distribue la manne officielle à raison de mille francs de l’heure. Quant au goïm, il peut travailler dix ans s’il le veut sur quelque ingrat sujet d’érudition, on l’admettra pour faire nombre, toutes ses recherches seront pillées, on recevra narquoisement sa thèse, on fera semblant de l’examiner, mais quelles que soient la forme et la valeur de cette dernière, si l’élève français insiste pour obtenir le diplôme désiré et mérité, il voit immédiatement se dresser devant lui l’arsenal de la perfidie, du mensonge et de l’imposture. Si, sûr de son bon droit et de la justice de sa cause, cet élève veut aller plus loin, on envisage aussitôt de le mettre grossièrement à la porte. » Mais le plus adorable ! Savez-vous qui enseigne dans cet extraordinaire édicule académique le folklore français ? Le juif Marx ! tout simplement et cumulard en plus ! Directeur au Ministère des Affaires Étrangères des Œuvres Françaises à l’Étranger !... Cinquante cours par an à l’École des Hautes Études ! Jamais plus de deux élèves ! « Il reçoit pour chacun de ses cours – nous apprend P. Gehen – une somme très élevée de l’ordre de mille francs l’heure ! »

Il faut ajouter que ce Marx ne s’engraisse pas tout seul sur nos impositions. Un Juif n’est jamais tout seul. Il s’est promptement entouré ce Marx nième ! dans ce prodigieux bastion de culture, d’autres professeurs, tout aussi français, tout aussi bretons que lui-même, tout aussi frémissants de nous décrasser, de nous élever enfin à la véritable compréhension de nos origines, de nous révéler ce que nous sommes, d’où nous venons, où nous allons, de nous faire potasser les sources mêmes de notre propre poésie ! ça c’est de l’enculage 100 pour 100 ou je ne m’y connais plus ! Ça vaut quinze défaites à Verdun ! à mon sens ! Quelques noms de ces culottés, invraisemblables professeurs : Messieurs et Mesdames : Maus, Marx encore, Dumézil, Élisser, Grabar, Silvain Lévi, Stoupack (alter ego de Mme Brunschwig), Masson, Oursel, Weill, Puech, etc... Juifs !... Juifs... et contre Juifs ! Le chœur des Français contribuables : « Ah ! Comme ils sont intelligents ! Ah ! Ces professeurs ! Ah ! Ces savants ! Ah ! Ces Juifs ! Sans eux qu’est-ce qu’on deviendrait ? » On finit par se le demander.

Vous êtes bien d’accord ?... Il n’existe vraiment en ce monde qu’une seule internationale qui fonctionne et qui vaille ! L’Internationale bancaire, politique, policière, juive. Le monde n’a vraiment qu’une seule pensée, une seule intelligence : l’Intelligence Service. L’Internationale dite ouvrière, l’Internationale de classe, n’est qu’un leurre, une simagrée, un subterfuge démagogique juif dont les Aryens se saoulent et déconnent, Aryens dopés, toujours en position haineuse, toujours prêts à foncer dans les pires catastrophes, les pires calembredaines guerrières, révolutions, croisades massacrières. Toute la lyre au “delirium” des démocraties en action. Il n’existe pas “d’Intelligence ouvrière”, il n’existe qu’une docilité hurlante ouvrière, un grégarisme aryen vantard, vociférant, que le Juif amuse, entretient, exploite depuis 2 000 années. Il n’existe qu’une fantastique gigantesque connerie aryenne, mondiale que les Juifs utilisent au mieux de leurs intérêts. Et ils s’y entendent ! Tous nos Trusts sont juifs, les fameux “Trusts”, terreurs des enfants de l’Humanité ! Tous nos journaux (sauf rarissime exception) sont juifs. Tous nos banquiers sont juifs. Le travail seul est aryen. Tous les profits du labeur vont toujours aux Juifs. C’est automatique. Vous travaillez juste pour bouffer, vous autres, pour subsister, tout l’excédent passe aux Juifs, au Pouvoir International juif, à la grande famille juive, aux banksters juifs. C’est classique. C’est comme ça. En fait d’Aryens, dans les grands trusts, les grandes affaires, il n’existe que des prête-noms, des paravents, des alibis, des maçons vendus, des prétextes, des caïds, des juifs synthétiques... Pas plus de 200 familles que de beurre au train, une seule réelle grande omnipotence internationale famille : la famille juive, la grande féodalité juive internationale, qui nous rançonne, nous abrutit, nous détrousse, nous tyrannise, cent et mille fois plus cruellement que tous les marquis, les girons, les arrogants, les Petits Maîtres, les Grands Fermiers, les folles putains de l’ancien régime. Aucune comparaison. Les sangsues juives sont mille fois plus avides, corrosives, têtues, massacrantes, goulues, que toutes les vermines chatoyantes, des vieilles monarchies frivoles. D’ailleurs tout était déjà prêt, sous les vieilles monarchies frivoles pour la grande pullulation juive, tous les clapiers en batterie. Tous les clubs, toutes les arrière-Loges, aux ordres du Juif Ximenès, eurent tôt fait d’activer la danse en 89, n’eurent qu’à filer quelques tisons sous la grande tambouille philosophe pour que tout ça prenne fantastique ! barde ! fuse !

vrombisse ! bouillonne ! explose ! gicle ! et tout ! Que ça foire partout dégueulasse ! C’était déjà plein de sortilèges encyclopédiques, maçonniques, fraternitaires, bourré à péter. Ce furent des fameuses bâfrances les grandes journées de 93 ! Ils ont briffé des drôles de choses nos grands ancêtres. Ils étaient pas superstitieux ! La Bastille du monde actuel infiniment plus redoutable que la piteuse déclassée croquemitainerie 93, c’est la Banque d’Angleterre, la Bastille 38! d’un pouvoir autrement tyrannique, autrement mondial, autrement rapace, autrement cruel. Un pouvoir organisateur de toutes nos faillites, de toutes nos détresses, de toutes nos tueries. Un pouvoir d’ennemis absolus, implacables, enragés, anonymes, insaisissables. Ce monde est une société anonyme perpétuellement en faillite dont le Conseil d’Administration est entièrement juif et toujours réélu par les Aryens unanimes, enthousiastes, en dépit de la gestion toujours catastrophique. L’Aryen a le goût du malheur, de la souffrance infinie. Les administrateurs juifs du monde, qui ne foutent rien, sont les seuls qui s’enrichissent, sur la misère des États, à coups de faillites. Leur puissance s’accroît à la mesure des catastrophes. Tout l’or du monde est raflé périodiquement par les Juifs, à coups de crises, d’inflations, de révolutions et de guerres. Toutes les décisions mondiales de guerre et de révolutions sont prises par les Juifs. L’or en démocratie commande tout, les hommes, les gouvernants, les choses, la loi, les arts, la musique, le cul, l’armée, la vie, la mort, les âmes. Pour la grande famille juive nous ne sommes qu’autant de bidoches corvéables, plus ou moins fainéantes, plus ou moins vendables, plus ou moins coriaces, plus ou moins dociles. On va vous vendre aux Juifs, rassemblés en partis de droite et de gauche comme on va vendre un troupeau de vaches, bien mugissantes, au Juif encore, le jour de la foire. Les créateurs d’un Parti, de n’importe quel Parti, de droite ou de gauche, n’ont qu’une idée dans la tête, dès le début de leur aventure. À quel prix que je pourrai les revendre, le moment venu, aux juifs, mes branquignols ? Quand ils beugleront assez fort ? C’est tout. Qu’importe la couleur des pelages ? Rouges, verts, jaunes ou résédas ? C’est pas la question. C’est pas les opinions qui comptent, c’est la force des beuglements et le nombre de bêtes. Un bon troupeau politique, bien fanatisé, bien hurleur, c’est de l’or en barre. Le Juif est toujours preneur. Pour le Juif c’est tout de la vache, de l’électeur, du soldat, de la bonne qualité de viande aryenne qui lui donnera jamais de déboires.

...Il devient très vite le champion très ardent de toutes les causes qu’il embrasse... Le paquebot sur lequel il avait pris passage devait faire escale à New-York pendant cinq jours. Ayant à ce moment grand besoin de repos, il fit connaître au commissaire du Bord qu’il se refusait absolument à tout interview, qu’il ne voulait pas être photographié, qu’il n’apparaîtrait en public à aucun prix. Mais il comptait sans sa propre passion. Le premier reporter sut trouver son point faible. «Vous devriez nous dire quelques mots, Monsieur le Professeur Einstein, quelques paroles de vous pourraient aider grandement la cause du Sionisme... » Avant que le navire eût quitté la quarantaine, Einstein avait déjà promis un speech pour un déjeuner de gala, un autre discours pour un dîner, une conférence pour la radio, etc... Ses cinq jours à New-York ne furent qu’un tourbillon d’activité pour la cause du Sionisme. Edwin MULLER : Étude sur la vie d’Einstein (The Nation, Septembre 1938)

Wendel ! Wendel ! Rigolade ! Petit Sire ! Diversion miteuse ! (D’ailleurs, tenu, Wendel en parfaite obédience par son propre Conseil juif.) Wendel n’est qu’un insignifiant, le bouc qui pue, le Lustucru qui fait peur aux enfants de l’Humanité... Mais les autres, comment qu’ils s’appellent ? L’Humanité ne les nomme jamais, toujours Wendel ! Ça fatigue ! On a bien encore un roi tout de même ! Et joliment puissant, ma parole! De la grande dynastie mondiale! Louis XVI quelle fragile pelure! Mais Rothschild quel monarque ! Maurice ? Arthur ? James ? Cunégond ? Comment qu’on l’appelle ? Lequel de ces Messieurs ?

Ah ! Comme il serait agréable qu’on nous le présente au cinéma, très souvent, qu’on nous en cause à la radio, soir et matin, qu’on nous rassure qu’il a vraiment bien déjeuné... qu’on nous donne de ses nouvelles... qu’il a bien dormi... qu’il a bien fait ses petits besoins... Mais jamais rien... que du lugubre silence... Le protocole impitoyable... Et nos Princes, nos potentats de la grande satrapie sémite ? les personnages de Sa Cour ? nous vou-220)lons aussi les connaître ! officiellement !... Toujours Wendel ! C’est fastidieux ! Crochet ! Nous voulons les Princes authentiques !... Pas les frimes ! Les faux-semblants ! Nos Ducs Lazare ! nos Ras Dreyfus ! C’est à peine si nous les entrevoyons... Quelle cruauté ! Nos Sterns, nos Bollacks, nos Blochs, nos Baders, nos Péreires nous manquent... devant les yeux... là tous les jours... Nos Émirs Foulds, Cohens, Empains, on nous les oublie !... On nous mène donc en bateau !... C’est autre chose que des Wendels !... L’Huma n’en parle jamais cependant... Félonie ! Ni même de ce Rothschild, Louis, qui pourrit là-bas dans les geôles viennoises, sous les verrous de l’ami des capitalistes, l’Hitler. Comme tout ceci est fort étrange ! Suspect !... Le Popu, l’Huma tromperaient-ils leurs lecteurs ? Leurs rédactions seraient-elles juives ? Elles nous cacheraient le principal ? Les principaux? Nos plus splendides omnipotents seigneurs de France, tous sémites, tous admirablement dotés des plus fantastiques apanages, des plus gigantesques privilèges, tous juifs, tous de branches cousines... Hum ! Hum !... Des potentats quasi-divins ! Pas détenteurs de courants-d’air ! de châteaux en Gascogne, de vermoulues à pignons, de rendez-vous à fantômes ! Non ! Non ! Non ! Des Trusts en plein fonctionnement qu’ils sont les maîtres, qu’ils superordonnent, ces Nom de Dieu de Puissants !... Des forces qui comptent, qui vous assoyent, qui vous foudroyent... Des vraies personnes surnaturelles qui nous tombent directes de l’Olympe, sur les os, irrésistibles, qui nous affament comme elles veulent, qui nous font voter comme elles veulent, qui nous font périr comme elles veulent, où elles veulent, quand elles veulent, sans même rien nous expliquer. Juste deux ou trois grognements farouches pour fouailler la meute, les bestiaux baveux, et hop ! d’autor c’est engagé, la guerre commence !... Ou bien c’est la révolution ! La chute de toutes les monnaies ! L’écrabouillage d’un continent ! Ça dépend... Comme ça, tout à leur bon vouloir, très absolument ! Selon leur caprice ! Vous existez pas.

Avant la guerre le peuple au fond il comprenait rien du tout au grand sens des mots terribles Capitalisme... Exploitation... Conscience ouvrière... Trusts... Syndicalisme rénovateur... C’était que des mots pour la gueule avant la guerre... On le faisait hurler, bien sûr, le peuple... On l’a toujours fait hurler... N’empêche qu’il y comprenait goutte aux brûlantes questions sociales. C’était du chinois... Y croyait pas beaucoup... Il était pas encore conscient des souffrances horribles de son état d’opprimé martyr, de crucifié des fabriques, de forçat tordu des labours.

Tout ça n’est venu que plus tard avec l’or des grandes propagandes, l’or russe en particulier, extrait par d’autres bagnards, des tourbières glacées là-bas vers l’Amour. Le Monde est petit. L’ouvrier d’avant la guerre, bien sûr qu’il avait des accès de très légitime révolte, des bouffées de fièvre vinasseuse, avec crises mélodramatiques “à la Zola”... C’était entendu, classique, ça survenait comme l’urticaire : une fièvre toute rouge après trop d’importants discours, vers la fin des élections, et puis ça lui remontait encore au premier mai, pour le grand drame des Barricades, rien que pour emmerder les bourriques, faire sortir tous les cuirassiers, que ça scintille plein les boulevards.

Le grand triomphe prolétarien à cette époque de damnés simples, ça consistait en mitraillades, à toute volée, à coups de culs de bouteilles, en furieuses rafales, plein les écrans de cavalerie lourde, que les tessons éclatent horrible, plein les casques, plein les aciers, que ça tranche les croupes des gayes, fende les cuirs, que ça foute une pagaye affreuse dans les escadrons. C’était le triomphe prolétaire. J’ai été souvent de la noce au contact des émeutiers, très bien placé pour me souvenir. Il fallait que la grive radine au pas de gymnastique. Ça arrangeait tout de suite les choses. Elle toujours, tout de suite populaire, l’infanterie, bien blairée, en toute occasion sympathique, baïonnettes dardant des éclairs, fringantes au fusil. C’est tout ce qu’elle demandait la foule, qu’on remplace les cuirassiers par de l’infanterie. Elle pouvait pas blairer les chevaux. Immédiatement s’engageaient les parlotes, ça se tassait. Ça finissait en quiproquos, fraternisations scandaleuses, controverses, cafouilleries, canettes et recanettes, rancards, pelotages, litrons encore, à pleins paniers. C’était pas long que ça s’élève autour des troufions, des pires violentes engueulades entre civils et connaisseurs. Ils en arrivaient aux coups, il se défiaient de tous les noms, à propos des menus détails, qu’ils étaient pas du même avis sur les équipements... les manières... la fantaisie dans les cravates... la prestance des officiers, les formes extérieures du respect, les 36 portions, paraît-il, qu’il avait le droit le colonel... les traditions régimentaires... la valeur des troupes en campagne... les progressions si difficiles en terrains meubles découverts. Des véritables stratèges et passionnés pire que Turenne qui se révélaient au contact, pour les manœuvres d’infanterie et le service des forteresses... La foule venue pour mutiner tournait sur place réserviste. Elle avait pas le ferme propos des revendications sociales la foule. Elle oubliait tout son programme à la seule vue des pioupious. C’était pas des foules sérieuses... Mais quand elle est revenue de la pipe !... Ah ! Elle en savait des trucs ! Des machins, tous les secrets formidables ! La foule de foule ! Comment qu’ils s’étaient affranchis les troubadours ! Méconnaissables ! Éclairés ! Fallait voir comme ! « Et que je dis ! Terrible ! Capital ! Le capital ! Les capitaux ! Les Trusts ! Formidable ! Oui que je te dis ! Et que je te casse ! » Plus rien que des vraies terreurs du Capital ! des Terreurs de Vent ! C’est tout ce qu’elle avait pu retenir des grands abattoirs 14, la masse de masse : un mot ! Capital ! Maintenant elle en a plein la gueule de son mot ! Elle peut plus causer d’autre chose ! Capital ! C’est tout ! Elle peut plus comprendre autre chose ! C’est fini ! Jamais qu’une idée à la fois !... Jamais qu’un mot à la fois !... Mais alors vraiment à mort !... Il faut qu’elle en crève ! Capital ! Elle peut plus causer d’autre chose ! Capital ! Et deux cents familles ! Jamais qu’une idée, une haine à la fois ! Le Vampirisme capitaliste ! Les pressurations de la misère humaine !... Tout l’accessoire du guignol démagogique... L’énorme dégueulasse jérémiade qui ne répond plus à rien en Europe... Les foules démocratiques, cabotines, sournoises, présomptueuses, pourries d’encens, pourries d’encre, archi-pourries, tout empuantées, enfientées par les propagandes, les mensonges juifs et maçons, dressées par les Juifs et les loges à la muflerie, à la mesquinerie matérialiste, à la revendication éternelle, à l’éternel chantage mandigot sont condamnés à mort. Toute l’Épinalerie des haines absurdes, vaines, qui ne peut s’effacer qu’au sang. Depuis que le peuple est souverain il a jamais changé son disque : Capital ! Capital ! Capital ! Ca ! Ca ! Pi ! Pi !... C’est un monstre à tête d’épingle le peuple, juste de quoi retenir dans son rétriqué cassis une seule rengaine, une seule faribole à la fois. Et c’est marre. C’est toujours la même qu’il rabâche, qu’il ânonnait avant 14, déjà. Jamais qu’une haine à la fois... apprise avec des tels efforts, des telles douleurs infernales qu’il peut plus s’en séparer. Il l’adore à mort sa rengaine. C’est seulement qu’après la prochaine qu’on l’entendra, s’il en reste ça serait du miracle ! hurler quelque chose de nouveau. « Mort pour les Juifs ! Aux chiots les Loges ! Debout les Aryens ! » Mais sans doute qu’il sera trop tard. Ce sera fini les risettes. C’est toujours trop tard quand il s’affranchit le trèpe, trop tard de cinq, dix, vingt années de guerre, de cinq, dix, vingt millions de morts. Le reste du temps qu’est-ce qu’il fabrique le peuple bibineux, pêcheur d’ablettes ? Entre les déluges ? Rien ! Il s’écoute causer, roter, il se fait reluire avec des conneries, comme des vraies gonzesses, des futilités, des babioles. Il compte les verres sur la table... jamais il parle du fond des choses. Jamais. C’est une vraie affaire pour la Mort, le peuple. Un coup de clairon, il s’apporte, y a pas besoin de lui expliquer. Il est toujours là. Il attend.

Pourquoi on la fait pas la guerre ? Tout de suite ? Que ça traîne ? Pourquoi donc Français, petites têtes folettes, petits grelots insoucieux, petits turlupins jacasseurs on vous laisse comme ça au rabiot ? Que vous avez pas encore rejoint tous vos dépôts du sacrifice ? Une ème ème ème bonne fois pour toutes ? Le 4 normal ? De pas être encore en pipe devant Vezoul ? Épinal ? En train de vous faire dépecer sur la frontière espagnole ? En train de soulever les montagnes avec vos tripes dans les Abruzzes ? Ça vous est dû les sursis que vous iriez dire pour un peu !... Perdez donc cette illusion avant de perdre toutes les autres. Si vous êtes encore en vie, c’est pas de votre faute, ni de la mienne. C’est à cause d’une hésitation de l’Intelligence Service. Depuis le moi de Mai déjà que vous devriez être au sport, en train de bouleverser la “Siegfried”, d’écraser les hordes germaniques. Vous perdez rien pour attendre. Si les Anglais tergiversent c’est à cause du ravitaillement des Îles Britanniques. Uniquement. Ils gardent un très mauvais souvenir du dernier blocus. Il faut qu’ils importent la clape ou qu’ils crèvent de faim les Anglais. Ça les agace rien que d’y penser. Rien ne pousse à bouffer sur leurs Îles. , le 202 , le 624 Barbaque ? Hein ? Vous trouvez ça très Les sous-marins ont bien failli la dernière fois réussir... Il s’en est fallu d’une pichenette. L’Angleterre ne se nourrit qu’à la cuiller, par cargos, il faut que les cargos lui arrivent, lui montent jusque dans la bouche... Qui coule ses cuillers gagne la guerre... L’Angleterre coule sans falbalas, de faim... C’est le danger, le seul, en ce moment, qui fasse encore réfléchir les gouvernements anglais, qui laisse un petit peu perplexe l’I.S... Pour “cargos contre sous-marins”, le problème est résolu, paré, étalé. On a compris. La défense est à la hauteur. Mais “cargos contre avions” ? et surtout contre avions en escadrilles ?... C’est l’inconnu, on ne sait rien... Pas grand’chose... Aucune expérience valable, aucune certitudes. Voilà le hic, le seul. Le Gésier de la vieille Albion se contracte à l’idée... Rien à bouffer dans ses Îles, sauf du charbon. Cargos contre avions en groupe ? L’Aventure ! les experts de l’I.S. se tâtent... Quand ils croiront avoir très raisonnablement résolu ce terrible problème : Protection des convois entre les Açores et Bristol, alors Français, mes petits pères, vous pourrez dire que vos pommes sont cuites, que vous allez sauter dare-dare parmi les mousqueteries folles, les conflagrations à n’en plus finir, les rougeoyantes fascinations. Tout de suite des débris plein la chambre, des cervelles partout !

Il ne faudrait pas croire non plus que ça va suffire désormais d’une méchante petite blessure, un, deux litres d’hémorragie pour vous éloigner des combats ! Ah ! pas du tout ! Des clous ! Vous serez requinqués sur place, refilés “pronto subito” dans l’impétueuse aventure, jusqu’à l’éventrage final : À la gloire de la corrida ! Ça va plus être une excuse d’avoir pissé le sang à glouglous pour se trouver pâle, exempt de sarabande. Ah ! mais pardon ! Mais non ! Mais non ! Tout est prévu !

Et la Science alors ? Et le Progrès ? Ça serait pas la peine... Et la Chirurgie aux Armées ? Et les transfusions d’urgence ? Vous connaissez pas le tout dernier mot de la Science “transfusionnante” ? L’animal humain aux combats, grâce aux techniques très récentes de transfusions rationnelles, presque instantanées, sur les lieux mêmes de la bataille, a presque plus de raison de mourir. Non. On lui en remet immédiatement du sang, comme ça, sur le tas, la blessure encore ouverte, sang vivant ou sang “de conserve”, selon l’heure, les conditions, l’état du cadavre. On le fait revivre pour combattre. Le rendement de la soldatesque se trouve grâce à cette découverte, formidablement amélioré. Ça va barder les corps à corps ! 10, 20 fois mieux qu’en 14 ! Grâce aux transfusions ! 50 fois plus que sous l’Empire ! N’importe quel soldat pourra survivre désormais à de bien plus terribles blessures, de bien plus grands délabrements qu’en 14, des arrachements, des épanchements d’une gravité surprenante, des hémorragies qu’autrefois on aurait tenues pour fatales. Les services de Santé, qu’une vigilance extrême, seront toujours à point donné avec leur sang “de conserve”, en bonbonnes stérilisées pour remettre du jus dans les veines. Le remède toujours à côté du mal. Les déperditions de forces combatives par hémorragies seront réduites au minimum. Plus de ces massacres empiriques, de ces hécatombes au petit bonheur, de ces boucheries très grotesques comme à Charleroi par exemple, où tant de petits soldats furent éliminés, exsangues, beaucoup trop tôt, qui auraient très bien pu tenir, repompés, encore trois, quatre et cinq jours, sous les avalanches de mitraille. Lacunes de technique ! Impréparation ! Ça n’arrivera plus ! À l’avenir on combattra jusqu’à la dernière goutte de sang, de son propre sang, de sang “injecté”, de sang des autres, de sang d’autres vivants, de sang d’autres morts. Ah! “le Service des Injections compensatrices” jouera parfaitement son rôle sur les champs de bataille. La guerre est un sport comme un autre. On nous l’a assez répété. On a fini par comprendre. Très bien ! Bravo ! Rappelez-vous la natation... Avant le crawl... après le crawl... Ce fut un monde comme différence. Le jour et la nuit. Rendement, vitesse, endurance, décuplés !

La transfusion ça fera de même pour la guerre, ça bouleversera tout. Ça sera un miracle. La prolongation du soldat à travers les pires épreuves, comme on aurait jamais cru. Quatre, cinq fois la durée normale. Il suffira qu’on vous remonte avec une injection de sang, dès que vous aurez perdu, du vôtre, trop abondamment. Question d’organisation, c’est tout. C’est simple. Comme on repompe un pneumatique dès qu’il commence à s’affaisser. À chaque fuite : un litre de sang ! Et hop ! Un coup de pompe ! Et ça refoncera de plus belle, la viande à bataille ! C’est fini les excuses faciles, les virées vers les hôpitaux pour une petite nappe de répandue... l’embrochage d’une artère quelconque... le classique broyage des tibias... c’était bon aux temps romantiques, ces petits trucs sentimentaux... les tragiques pérégrinations de ces “blessés très pitoyables pour populations larmoyeuses !” Assez ! Y aura maintenant de la pudeur et de l’efficience aux armées. L’arrière ne voyant plus rien ne pleurnichera plus... Toute la cuisine conservatrice des “saignants” se fera dans les zones des armées, sur les lieux mêmes, à l’économie, à la dernière ampoule, au dernier globule, au dernier soupir. On utilisera tous les restes, impeccablement, toute la viande, le jus, les os, les rognures du soldat, on gaspillera pas un troufion. L’envers vaut l’endroit ! On recoud, ça tient, on injecte, c’est marre. Bonhomme comme tout neuf ! On vous fera durer jusqu’au bout, c’est bien le cas de le dire, vous et votre sang bondisseur, badin, fantasque, gicleur, éclabousseur, à la première écorchure. On arrangera tout ça quand même, on vous remplacera le morceau tout entier (chirurgie Carrel). On vous fera complètement, méconnaissable, mais suffisant, on vous remplacera le sang aussi, et vous refoncerez dare-dare, couper les moustaches à Hitler, clouer les mitrailleuses ennemies. Tous les “Services transfusionnistes” sont parés pour la grande épreuve. Écoutez, c’est un vrai plaisir ce que déclare à ce propos de Dr Tzanck, hématologiste très distingué, dans le très celtique Paris-Soir : « On ne peut de toute évidence envisager de se servir des combattants (comme donneurs de sang) ce serait les affaiblir, car un donneur de sang doit être un sujet favorable, mener une existence tranquille et suivre un régime sain. Faute de mieux, on se résignera au sang “de conserve”, car malgré tout la meilleure manière de conserver le sang humain consiste à le laisser à l’homme. Mais les inconvénients d’un pareil système sont nombreux... etc... » Voilà, n’est-ce pas, de quoi bien vous rassurer ? Vous aurez tout le temps pour conquérir vos citations, à la Brigade, au Corps d’Armée, peut-être même la Médaille, avant qu’on vous relève complètement mort. Et puis ça sera pas fini !... Vous aurez encore de l’espoir ! On vous repompera... Vous pourrez recharger encore... aller reprendre d’autres drapeaux !... Ça devient vraiment trop facile avec des progrès pareils de se tenir héroïques des mois... des mois... des années... Y aura plus de raison que ça finisse.

Quand je lui donne tort, il m’insulte. Quand je lui donne raison, il me congratule. Je ne peux pas considérer Monsieur Maurras comme un véritable antisémite. Emmanuel-Eugène BERL

Qu’on me pardonne ! Qu’on me lapide ! Mais où veut en venir Maurras ? Je ne comprends rien du tout aux finesses, aux dosotages, aux magnifiques chèvres et chouteries de sa latinissime doctrine. Que préconise-t-il finalement ? Une latinité parfaite ? Une alliance avec l’Italie ? Mais certes ! Nous en sommes ! Avec Franco ? Mais pourquoi pas ! Et puis alors ? On ne sais plus... tout subsiste ? tout est à refaire ? Latinité par-dessus tout ? Tous félibriges ? Hurrah Vaucluse ! Vive Pétrarque ! En avant Mistral ! Un ban pour Virgile ! Horace à l’action ! Le latinisme je peux pas le souffrir, mais je conçois qu’on l’adore. « Sunt verba et voces, praetereaque nihil » (Horace et pages roses).

Peut-on réconcilier l’Europe ? L’unir pour l’amour du latin ? Tout est là. Je ne crois pas. Il faut des raisons plus solides, des raisons de force, d’armées, de foi nouvelle, de race pour unir. Le latinisme est un lien lycéen, un lien de narcissisme académique, de mutuelle admiration pour brillants lauréats du Concours général. L’Allemagne s’est toujours tenue hors du latinisme. Elle s’est terriblement privée ! Elle n’a point participé à la merveilleuse enculerie par les hautaines armées romaines, par les athlètes en rhétorique, prélude à l’autre adorable enculerie par les conjurés déchaînés juifs. Voilà surtout ce qu’on lui reproche à l’Allemagne, nous les nations favorisées sous le rapport “humanisme”, la France, l’Angleterre si hautement civilisées, si admirablement enculées. La Barbarie Germanique ! L’Allemagne nation de proie ! La bête enragée de l’Europe ! La Barbarie teutonne ! que César n’a jamais pu mettre ! Varus non plus ! Teutobochus le Boche ! « Monstrum horrendum informe ingens ! » (Virgile et page roses). Ça le gêne énormément Maurras. Il reprend les crosses de César. Il peut pas quitter le lycée. Il s’y est toujours trouvé trop bien. C’est un lycéen enragé. Il fait de la “retenue” volontaire depuis quarante ans. « Ni Berlin ! ni Moscou ! » Il est très fier de cet adage. Il y tient comme à ses prunelles. Ça vous prend un petit air catégorique... Un petit air seulement... Il ne dit pas notre pétrarquiste la moitié des choses... Il faut tout dire Maurras !... Il faut tout dire !... Ce n’est pas « ni Berlin ni Moscou »... C’est « Avec les Juifs ou contre les Juifs »... Par les temps qui courent celui qui est contre Berlin est avec les Juifs, c’est pur, c’est simple. Maurras vous êtes avec les Juifs en dépit de vos apparences. Ni Berlin, ni Moscou, ça ne veut rien dire ! mais bel et bien « Washington-Londres-Moscou » contre « Berlin-Rome-Burgos ». C’est à prendre ou à laisser ! Il faut choisir ! C’est la minute ! c’est l’instant ! Point de marchandages latins. Ça porte pas beaucoup à choisir les “Humanités”, ça porte à circonlocuter, à digresser pompeusement, à s’admirer tout ronronnant dans l’ordonnance d’un beau vide. « Abyssum abyssum invocat. » (L’abîme appelle l’abîme ; David : P. XLI. 8.) Toujours en garde contre l’Allemagne, “nation de proie”, nous retombons, c’est fatal, sous le joug anglais, sous la judéocratie anglaise, dans le célèbre “équilibre”, l’admirable, astucieux “équilibre” que nous payons, bon siècle mauvais siècle, d’une bonne dizaine de banqueroutes, de dix ou quinze millions de cadavres (et demain bien davantage) de tout un infernal surcroît de divagueries, démocratisme épileptique. La folle suiciderie permanente !

L’équilibre européen pour nous, c’est ça, une permanence aux abattoirs. Il est pas difficile, Maurras de trouver le truc très ingénieux, précieux, providentiel, recommandable. Salut ! La Paix par le Désert !

« Ubi solitudinem faciunt pacem appellant » (Tacite). Que veut-il Maurras ? La France toute seule ? toute indépendante ? ne se compromettant avec nul ? seule défenderesse désormais de son irradiante culture gallo-romanique ? de son génie pétrarquisant, rabelaitique, moliéresque, Jeanson de Saillyteux, mazarien, maurrassien pour tout dire ? c’est pas très facile non plus... Ça serait le rêve, mais c’est idiot comme rêve. Nous ne sommes plus sous Louis XIV. Les pets de Monsieur Lebrun ne font plus tressaillir l’Europe. Ils ne font même plus rire personne, ce sont des pets vraiment pour rien. « Cuncta supercilio movemens » (Qui ébranle l’univers d’un froncement de sourcils ; Horace id.) La France toute seule c’est une promenade... Avec l’Italie et l’Espagne ça ne change rien aux conditions, nous pouvons que retomber, une fois de plus, sous l’Angleterre, sous le joug judéo-britannique. C’est tout. Les dignités les plus pointilleuses, les plus respectables, ne changeront rien aux fatalités du fameux équilibre. La France seule ou plus latine encore, par alliance, retombe quand même dans les fontes diplomatiques anglaises. Et nous savons ce que cela signifie. Le monde est actuellement beaucoup plus vache qu’au temps de Louis XIV sur toutes les questions matérielles, alimentaires, ravitaillements, mines, industrie, matières premières. Les États qui ne possèdent sur leurs territoires, en propre, bien à eux, ni pétrole, ni cuivre, ni bois, ni phosphate, ni coton, ni mines d’or, ni même assez de blé pour étaler par tous les temps, n’avoir jamais besoin de personne, et surtout des bateaux de personne, doivent drôlement et en vitesse s’unir, se confédérer, faire peur aux États riches ou disparaître, crever d’épuisement à force d’être rançonnés, pillés, tondus de plus en plus court par les États opulents, périr dans l’esclavage, dans la honte, dans la guerre des tarifs, dans la guerre tout court, dans toutes les révolutions, les calamités, les catastrophes à n’en plus finir. C’est comme ça : c’est pas autrement. Pourquoi crânouiller ? Pourquoi pas l’avouer, les États sans pétrole, sans cuivre, sans coton, sans or, ne s’appartiennent pas. L’indépendance pour eux c’est un mot. Ce sont, ce seront toujours des états esclaves, des états prolétaires, voués corps et âmes à l’exploitation sans limite par les États Riches, naturellement dotés, privilégiés en cuivre, en blé, en coton, en pétrole. Et puis voilà, et puis c’est tout. L’Angleterre au tout premier rang de ces états vautours, l’État vautour et comment ! par excellence ! Il n’existe pas plus d’équilibre durable européen qu’il n’existe de conflit éternel franco-allemand. Ce qui existe c’est un éternel intérêt de la judéocratie anglaise à nous entretenir en perpétuel conflit franco-allemand, par tous les moyens, de siècle en siècle, moyens formidables, bêtes comme chou mais merveilleusement efficaces, la preuve ! « Felix qui

potuit rerum cognoscere causas... » (Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses ; Virgile et toujours pages roses). Les Aryens d’Europe n’ont plus trente-six cartes dans leur jeu, deux seulement ! La “carte anglaise”, et ils cèdent une fois de plus à l’Intelligence Service, se jettent une fois de plus dans le massacre franco-allemand, dans la plus pharamineuse, fulgurante, exorbitante folle boucherie qu’on aura jamais déclenchée dans le cours des siècles (peut-être pour la dernière fois ! les jaunes sont aux portes !) Ou bien ils jouent la “carte allemande”, se révoltent, s’unissent, se lèvent contre l’Angleterre, la somment, la sonnent, l’abattent, la rasent. On n’en parle plus. C’est à prendre ou à laisser. Pas trente-six cartes, deux seulement ! « Video cartas et lupos ! » Exclamation très latine (pas dans les pages roses). « Je vois les cartes et les loups ! » Maurras il a pas les page roses chez lui. Il travaille tout de mémoire. “Ad memoriam”.

« Pour abattre Hitler, il faut d’abord écraser Staline. » DORIOT Liberté du 12 octobre1938 Avec quoi, il va abattre Hitler, Doriot ? Avec les régiments français à fils uniques ? Avec quels alliés ? La France n’a plus d’alliés. Elle est bien trop déconfite, galeuse, branleuse, avancée dans les gangrènes, contagieuse, pour qu’on s’acoquine avec elle. Salut. Pendant la grave dernière crise la Belgique a mobilisé contre nous, pas contre l’Allemagne. L’Italie, il ne se passe pas de jour qu’elle nous fasse très nettement comprendre combien nous la dégoûtons, qu’elle en a marre de nos allures, que tout en nous lui répugne, qu’elle attend qu’une occasion pour nous corriger, pour nous montrer ce qu’elle peut faire avec nos os de pourris... Nos nationaux veulent pas comprendre, ils persévèrent dans leurs efforts de séduction... de plus en plus bas putassiers. Alors avec quoi il va l’abattre Hitler, Doriot ? Avec les Juifs de son parti ? Il veut écraser Staline en même temps ? Brave petit gars ! Pourquoi pas ? D’une pierre deux coups ! Et youp ! là ! là ! c’est gagné ! Nous sommes en pleine loufoquerie, en plein crânouillage loufoque creux, venteux, bien français ! Cocorico ! Cocorico ! Les prémices de la paralysie générale, la folie des grandeurs ! Aussi absurde que du Maurras, du Kérillis, ou du Péri, vraiment des raisonnements d’hurluberlus à interner. Vous voyez donc pas que vous êtes en l’air ? Que plus rien vous retient au-dessus des précipices ? Que l’Europe toute entière (y compris les Anglais) attend que de vous voir basculer ? Le plus tôt possible ? À quoi riment toutes ces jactances ? toutes ces proclamations bravaches ? Ces provocations de piteux, perclus, malthusianistes rentiers ? On se le demande ? Le Vésinet en folie ! À nous faire prendre pour encore un peu plus cons, plus bouffis, plus inconscients, inconsistants, hystériques, présomptueux, gâteux, vétilleux que nous le sommes déjà ?... Et puis aussi la muflerie de tous ces cartels ! Remarquez ! muflerie très typiquement française ! Mais Doriot ! Mais Maurras ! Faudrait tout de même en rabattre ! de ces plastronnades ! Mais c’est Hitler qui vous a sauvés tous les deux de Staline et de ses

bourreaux juifs ! Ni plus ! Ni moins ! C’est pas vos petites grimaces ! Vous lui devez une fière chandelle à Hitler ! Vous seriez déjà fusillés tous les deux (avec tous les Aryens qui causent) depuis belle lurette ! s’il avait pas l’atroce Hitler nettoyé l’Allemagne en 28 ! Y a de beaux jours que sans Hitler c’est les Juifs du Comintern qui feraient la loi par ici, les Prévôts, à Paris même, avec leurs tortionnaires mastards. Vous seriez servis! Vous auriez plus beaucoup la chance d’installer sur les tréteaux ! Ingrats ! Non ! Certes ! Vous parleriez aux radis par les temps qui courent. Ça serait fini les grands airs, les poses plastiques terrifiantes. C’est grâce à Hitler que vous existez encore, que vous déconner encore. Vous lui devez la vie. « Je vas vous désosser, moi, barbares ! Je vas vous abattre bêtes enragées ! atroces Teutons ! Je vas vous retourner les naseaux, moi ! Je vas vous mettre en poudre ! Moi ! Je ! Moi ! Moi ! Je ! » À force de défier comme ça... de vous rendre insupportables... comme si vous étiez en état... Vous allez voir un de ces jours... la purge... Tous les spectateurs de l’Europe ils sont prêts à se fendre la pipe... Les vantards quand on les dérouille ça fait plaisir à tout le monde. Tout le monde est heureux. C’est un cas sans espoir, le vôtre ? Vous avez perdu toute mémoire tellement que vous êtes abrutis ? ou c’est encore la suffisance ? Vous pouvez plus vous souvenir combien qu’elle aurait duré la France de 14, rien qu’elle, toute seule, devant l’Allemagne ? Quinze jours maximum. Vous vous saoulez à l’eau de la Marne à présent ? C’est complet... Cocorico ! Cocorico ! Cocorico !

Sauvés ! On discute ! Les Juifs. Je trouve l’antisémitisme italien tiède, pour mon goût, pâle, insuffisant. Je le trouve périlleux. Distinction entre les bons Juifs et les mauvais Juifs ? Ça rime à rien. Les Juifs possibles, patriotes, et les Juifs impossibles, pas patriotes ? Rigolade ! Séparer l’ivraie du bon grain ! Tout de suite nous retombons dans les fines discriminations, les scrupules libéraux, les nuances, les mesures “équitables”, les trouducuteries, les avocasseries, les rhétoriques, les pines de mouche, en plein “latinisme”. Maurras est ravi. Donc pratiquement c’est inepte. Le Juif gagne toujours dès qu’on lui entrouvre la porte des fins dosages, des justifications dialectiques... C’est son métier la dialectique. Un Juif a toujours raison. C’est le principe. Il aura toujours raison, cent mille raisons, cent mille excuses, toutes meilleures les unes que les autres pour demeurer chez vous, pour attendre, attendre encore, et puis un jour, tout oublié, vous foutre vous dehors, dans deux ans, dix ans, vingt ans... Toute l’Histoire des Juifs hurle ce principe : « Tout compromis avec les Juifs se termine par le triomphe des Juifs et par l’écrabouillement des Goyes.» C’est classique. Vous n’y couperez pas. On veut se débarrasser du juif, ou on ne veut pas s’en débarrasser. Qui veut la fin veut les moyens, et pas les demi-moyens.

Le chirurgien fait-il une distinction entre les bons et les mauvais microbes ? Ceux qu’il entend laisser mijoter dans le champ opératoire, les microbes tranquilles, les “dénués de virulence”, les inoffensifs saprophytes et puis les germes qu’il doit éliminer tout de suite, faire bouillir, détruire inexorablement, sous peine des plus graves pépins, des septicémies mortelles? Non. Cette attitude serait inepte, désastreuse. Il passe à bouillir tous ses instruments avant d’opérer et pas pendant, mais vingt bonnes minutes sous pression, extrêmement scrupuleux. A.B.C. de l’Art chirurgical.

Tout est mystérieux dans le microbe comme tout est mystérieux dans le juif. Un tel microbe si gentil, un tel juif si louable hier, sera demain la rage, la damnation, l’infernal fléau. Nul ne peut se porter garant de l’avenir d’un microbe, pas plus que de l’avenir d’un Juif. C’est la bouteille à encre. Les vagues de virulence passent sur l’espace et puis c’est tout, comme elles veulent, quand elles veulent. Saprophytes inoffensifs, Juifs inoffensifs, germes semi- virulents, virulents seront demain virulissimes, foudrouyants. Ce sont les mêmes Juifs, les mêmes microbes, à divers moments de leur histoire, c’est tout. Personne n’a le droit de se risquer seul, c’est tout. Personne n’a le droit de se risquer d’introduire un seul microbe, un seul juif dit inoffensif, dans le champ opératoire. Personne ne sait ce que deviendra, ce que fut autrefois, comment va tourner le microbe ou le Juif le plus bénin d’apparence. Tous les adversaires de Pasteur n’étaient pas incurablement, irrévocablement crétins, ou de mauvaise foi. Certains d’entre eux firent même de très honnêtes efforts pour appliquer dans leur chirurgie les nouvelles méthodes pasteuriennes. Ils ne demandaient pas mieux que de stériliser leurs instruments avant d’opérer. Ils croyaient en toute probité les avoir stérilisés parfaitement, leurs instruments, de très bonne foi, quand ils les avaient bouillis au préalable quelques minutes, comme un œuf à la coque, un-deux-trois minutes, dix minutes au maximum. Les résultats étaient effroyables. « Monsieur Pasteur est un charlatan ! Son antisepsie n’est qu’une farce. Je les ai fait bouillir, moi, mes bistouris ! Selon sa fameuse méthode ! Mes statistiques démontrent que la méthode Monsieur Pasteur n’est qu’une faribole de maniaque. Rien ne change par sa méthode ! Même infection ! Même mortalité ! Les microbes ! Ses microbes ! Quelle duperie, quel battage ! »

À cette époque l’infection post-opératoire enlevait à peu près 95 pour 100 des opérés. Pasteur eut toutes les peines du monde (dix ans de parlotes furieuses) à faire comprendre à ses adversaires qu’ils étaient tout de même, eux, responsables de leurs échecs opératoires, pas sa méthode. Les découvertes pasteuriennes furent formellement niées en France, bannies pendant dix ans, et par les plus grands savants français de l’époque. Les méthodes pasteuriennes n’acquirent droit de cité que grâce à Lister, après un long exil en Angleterre. Ces petits démêlés tout à l’honneur du fameux esprit français, tout de lumière, de lucidité, de logique, de cartésianisme, de narcissisme. Bref, Pasteur dut renoncer pendant dix ans à faire admettre aux savants de la Race la plus intelligente de la Terre qu’entre une ébullition de trois minutes et une ébullition de vingt minutes, il existait un abîme, un monde, qu’une stérilisation de trois minutes demeurait imparfaite, donc absolument inutile (plutôt nuisible), tandis qu’une ébullition de vingt minutes, scrupuleuse, stérilisait véritablement, parfaitement, les instruments opératoires, supprimait tous les germes (et leurs spores), et par conséquent toute possibilité d’infection.

Pour ces éminentes cervelles latines le mot “stérilisation” suffisait. Elles avaient eu le mot ! Elles avaient eu la chose ! Ébullition ? N’est-ce pas ? Très bien ? Antisepsie ? Alors ? Deux ! Dix ! Vingt minutes ! Qu’est-ce que ça pouvait bien foutre toutes ces histoires de minutes ? Des échappatoires ! Des alibis ! Des faux-fuyants ! Des chichiteries ! ces minutes ! Quelle différence ? Y avait bien eu tout le mot : ébullition ? On avait bien fait bouillir ? Alors c’était l’essentiel !

Pasteur était condamné devant l’Académie de Médecine française, latine, verbale, puisqu’il avait prononcé le mot! Il était foutu. Ils avaient tous répété, les quarante académiciens, le mot. Alors c’était suffisant. Si ça marchait pas c’était tant pis pour sa gueule ! Les latins, les latinisants sont conifiés par les mots, toujours, ce ne sont pas eux qui conduisent les mots, ce sont les mots qui les conduisent. Ils croient aux mots, ils ne croient qu’aux mots. Ils pensent que le monde est un mot, que le juif est un mot, que la stérilisation est un mot, que tout peut s’arranger avec des mots, avec un mot, avec un mot juste, avec un mot heureux. Ils raffolent des solutions verbales, dites heureuses, ils n’en reconnaissent jamais d’autres. Si les événements comme à Munich viennent bousculer leurs petites solutions verbales, vous les voyez longtemps, longtemps encore, demeurer tout déconfits, malheureux, ne reconnaissant plus le monde, leur monde, qui est un monde essentiellement de mots. À force de tout arranger, de tout trancher avec des mots, ils finissent par croire forcément que tout est arrivé. Et en avant ! Et en avant les mots ! Nous possédons maintenant en France le plus soufflé brelan de vaniteux crétins pontifiants imaginables, les plus grands rhétoriciens, raisonneurs de travers de la Planète, les plus fieffés culottés épouvantables grands moralistes à faux de l’univers. Revenons à nos Juifs.

Il se passera en Italie, en France, pour les youtres, exactement ce qui s’est passé pour la pseudo-antisepsie désastreuse. C’est facile à prévoir. Ces semblants de déjudaïsations, ces antisémitismes mitigés, mesurés, littéraires, à mots couverts, feutrés, ne donneront rien du tout. Si vous voulez dératiser un navire, dépunaiser votre maison, vous n’allez pas dératiser à demi, dépunaiser seulement votre premier étage ? Vous seriez certains d’être envahi dans un mois, par dix fois plus de rats, vingt fois plus de punaises. Les déjudaïsations à l’italienne, à la Maurras, à la circonlocution, ne me disent rien qui vaille. Ce ne sont que désinfections littéraires, non efficaces, irréelles. Je suis même persuadé qu’elles font aux Juifs beaucoup plus de bien que de mal. Toute l’histoire ancienne et contemporaine nous prouve que ces simulacres, ces semblants d’action contre les Juifs réussissent admirablement ! Voyez les résultats !

Deux qui sortent par la porte, trente-six mille rentrent par la fenêtre. Et les demi- juifs ? Pourquoi par les demi-microbes ? les quarts de microbes ? Il faut savoir ce que vous voulez. Vous voulez vous débarrasser des Juifs ou vous voulez qu’ils demeurent ? Si vous voulez vraiment vous débarrasser des Juifs, alors pas trente-six mille moyens, trente-six mille grimaces ! Le Racisme ! Les Juifs n’ont peur que du racisme. L’antisémitisme, ils s’en foutent. Ils peuvent toujours s’arranger avec l’antisémitisme. Le nationalisme est là pour un coup ! et le baptême donc ! Racisme ! Racisme ! Racisme ! Et pas qu’un petit peu, du bout des lèvres, mais intégralement ! absolument ! inexorablement ! comme la stérilisation Pasteur parfaite. Si vous voulez faire seulement joujou, lancez-vous tout de suite dans les “équitables dosages”, les judicieuses mesures, les nuances, l’antipersécutionnisme par exemple. Du coup vous pouvez être tranquilles, vous les garderez tous vos Juifs, mieux encore, tous leurs cousins, leurs connaissances, leurs relations, (et Dieu sait qu’ils en ont !) ne manqueront pas de vous rappliquer des quatre coins de l’Univers attirés par votre renommée libérale, viendront se blottir sous vos ailes, pour vous admirer de plus près, vous et votre si fine, lumineuse compréhension de la dialectique culturelle, des hauts devoirs humanitariens, de la fraternité pro-juive, de l’identité de tous les hommes dans le malheur. Vous serez gâtés ! Ah ! Vous ne serez pas l’ordure totale ! La brute indicible comme Hitler !

Pourquoi Maurras, je me demande, a-t-il peur du racisme ? Il a rien à craindre dans ses origines ? Peut-être qu’il veut pas faire peur aux Juifs souscripteurs, aux “bons Juifs” ?

Conclusion : Par les morales les plus rigides, les mesures les plus terrifiantes on n’arrive pas à grand’chose avec les hommes, mais par les demi faux-semblants, les demi-teintes, les faux-fuyants, qu’est-ce qu’on espère ? Autant bien mieux avouer tout de suite qu’on a rien envie de faire du tout, qu’on s’en fout. Ça serait plus simple, plus honnête. Et puis Amen nom de Dieu ! Et vive l’enfer du Talmud !

Rien de plus juif que la Pape actuel. De son véritable nom Isaac Ratisch. Le Vatican est un Ghetto. Le Secrétaire d’État Pacelli, aussi Juif que le pape. L’Église est toujours prête à rebrûler Jeanne d’Arc. Trop heureuse ! L’Église, notre vieille sorcière judaïque, marchande de cierges... Qui mange du Pape en meurt ! Alexandre BORGIA

Le monde dans toute sa folie, suit malgré tout, d’assez près, les prédictions juives. Ça peut pas beaucoup nous surprendre puisque les Juifs sont les auteurs de toutes nos musiques, de toutes les danses dont la futile humanité trémousse, s’écartèle. C’est la moindre des choses qu’ils s’y retrouvent dans les ritournelles du destin. Presque tout est advenu à peu près selon les présages depuis l’Égypte... Rien à dire, l’un dans l’autre, dans l’ensemble, ça colle. Jusqu’en 1940, c’est bien comme ils avaient prévu. Mais où ça ne va plus du tout, où la machine à prédire déglingue, cafouille, foire, déconne horriblement, où les Mages les plus déliés, les plus diserts, les plus surhumains pataugent, louvoyent, se noyent en furieux pataquès, c’est quand ils arrivent aux abords de l’année 1940. Alors, ça va plus du tout. On les comprend plus. Leur charabia s’épaissit, c’est la nuit. C’est plus qu’un ergotage horrible dans les rangs magiques. Ils nous laissent en panne devant les abîmes. Même Nostradamus, le prodige des Vaticinants, le youtre que pas grand’chose démonte (il avait prédit les Saturnales 93, jour pour jour, 300 ans d’avance) s’interrompt, chipote, esquive, désiste, bouffe sa chique. Les plus suprêmes superconscients du bout des siècles se débalonnent aux abords 1940. Rien ne va plus dans l’extra-lucide. Tous les prémoniteurs s’étranglent. 1940 leur coupe le sifflet. L’au-delà 1940 pue les cataclysmes. Ça va trop mal pour qu’on en cause. Tous les voyants louchent ailleurs. Ils préfèrent. La mite les poisse... leur obstrue la divination... Ils se touchent... Ils tortillent... Ils refusent de remettre leurs besicles. La fête est finie. Pour moi, c’est la honte, c’est la chiasse qui les étreint, qui les poigne, qui les interdit... Ils gafent les Mages, (Ils sont tous aux Juifs), dans les horoscopes, les tarots, les marcs, salamandres, que ça sera un grand règlement 1940 ! Ils savent de quoi elle retourne l’Histoire, c’est eux qui l’ont engendrée, que c’est pitié infernale, démoniaque pitrerie, comme les Goyes se sont fait poirer, trucider, spolier, bénarer, hacher, foutriquer toujours et toujours par les Youtres, depuis le commencement des Âges ! La grande escroquerie masochisto-chrétienne, ils la connaissent dans tous les détours, tous les déclics, toutes les ficelles, tous les tréfonds des catacombes, depuis Moïse, depuis Pierre jusqu’à Belisha, de ghettos en ghettos... de cathédrales en Comitern... Tralala ! Je vous l’affirme ! (Des vents ? Des phrases ? Des pauvres paroles ?) Boyaux vous-mêmes. Piteux ! Silence ! N’émettez plus ! Émissions craintives ! Vents du bas ! Je vais vous les conclure moi les Mages ! Vous la remettre la clef des mystères. Vous en ferez ce que vous voudrez !

« Pulsate et aperietur vobis ! » (Frappez et il vous sera ouvert ! Évangile St. Luc) Je peux pas me compromettre davantage. Je vais tout vous révéler ! Ce que l’on ne vous dit jamais, ne raconte jamais aux enfants. Ce n’est pas depuis hier, c’est bien depuis Charlemagne que tout va si mal en Europe. Depuis Charlemagne, nos carottes sont cuites, recuites, revenues, remises à bouillir au sang goye ! Depuis son fils, le Débonnaire, le débile, l’enviandé fameux, l’illuminé fait chrétien de foi la plus vive, celui des confessions publiques, le comprimé de contrition, de pieuserie, l’empereur bouleversé de remords, l’empereur mortifié, confesseur de toutes ses indignités sur tous les parvis de l’empire. Un cadeau ! L’empereur dévotieux époux, servi ou éperdu de remords mystiques, fondant au possible... servi mollet, servi poreux, servi friable, servi cocu à sa terrible garce, Judith de Bavière, l’épouse du démembrement, la fauve judaïque ! Louis le Débonnaire le pâlot ! Louis le Pénitent ! Louis l’Aryen ! tout du confesseux ! Et puis toute sa lignée des envoûtés pusillanimes, toute la kyrielle carolingienne, de plus en plus dévotieux, pâlots, superpénitents, mortifiés, humiliophiles... épongeogènes... torchecuteux... Charles le Chauve... Louis le Bègue... les rejetons de plus en plus gris... les rejetons verdâtres... de plus en plus confesseux... désastreux, délirants d’indignité, de torts, de fictions mortifiantes, de pénitences... de cilices, de manque de couilles... de couillettes... de plus en plus éplorés, déplorés, contrits, capitulants, scrupuleusement angoissés, trifouillants insatiables, inconsolables, de croquemitaineries ratichonnes, branleux excommuniants, mea culpins infinis de plus en plus chevrotants, affolés, de plus en plus éperdus, de plus en plus chauves, de plus en plus bègues. Ah! Nous avons été soignés! fignolés... Ah! Nous fûmes joyeusement lancés dès les premiers siècles dans la belle carrière enculière des abnégations ! soumissions! repliements! holocaustes! détachements! docilités sublimes! châtiments! châtiments ! abélardises ! joies sacrificielles ! massacres expiatoires ! Ah ! Nous avons été gâtés dès nos origines pour la pénitence ! la rage des pénitences ! Masochistes attendris pour tous aveux chrétiens ! Nous avons de qui tenir ! La joue ! deux joues ! Trente-six joues ! Tout le buffet ! Trente-six mille chandelles ! Vessies ! Vessies ! Toutes les étoiles du ciel ne sont que les lanternes du Temple de notre connerie. La foi ! La foi ! Quelle foi de la merde ! Nous avons de qui tenir pour l’hébétude crédule ! Quel dressage ! La frénésie de souffrir ! Les descendants carolingiens n’ont su tout de suite comment dégénérer, crouler, renoncer davantage, s’émasculer encore un peu mieux, ramper encore un peu plus grotesquement sous tous les bénitiers du Pape, se rendre encore un peu plus dégueulasses par nouvelles renonciations, macérations bêlantes. Le plus éhonté brelan de christianeux enfifrés qui soit jamais tombé sous la férule des youtres. Quand je dis les youtres comprenez les évêques aussi, c’est pareil. Tout un empire à genoux ! Quel beurre ! Suppliant ! Implorant les absolutions ! Tout un empire de confesseux ! De l’empereur au dernier des serfs! Tous à genoux! Ah! la savoureuse pharamineuse chariboterie! Toute la horde aryenne en esclavage volontaire ! Le Masochisme fanatique pour tous ! La religion christianique ? La judéo-talmudo-communiste ? Un gang ! Les Apôtres ? Tous Juifs! Tous gangsters! Le premier rang? L’Église! La première racket? Le premier commissariat du peuple ? L’Église ! Pierre ? Un Al Capone du Cantique ! Un Trotzky pour moujiks romains ! L’Évangile ? Un code de racket... L’Église catholique ? Un arnaquage aux bonnes paroles consolantes, la plus splendide des rackets qui ait jamais été montée en n’importe quelle époque pour l’embéroutage des Aryens. On ne fera jamais mieux ! Depuis

Sésostris c’est le grand jeu ! C’est le nougat miraculeux ! Toujours les Goyes qui sont marrons ! À tous les coups ! à tous les détours ! Des Catacombes en Tartarie ! De Babylone chez Citroën ! De Catalogne à Chicago ! Immanquable ! Le Goye chocolat partout ! À genoux ! La nouvelle variété du genre, le stratagème “communiste”, c’est de “l’à genoux” aussi pour tout le monde, bien sûr, forcément, mais ça vaudra jamais l’autre, l’évangélique ! Ça sera jamais si fameux ! Si assuré, si peinard ! Y a plein de “paillons” dans le communisme, des statistiques qui empoisonnent, des mirages de jambonneaux qu’il faut toujours dissiper. Ça sera jamais aussi splendide comme fonctionnement, comme rapport. L’autre, la “Légende catholique” ça se déroulait dans les nuages, jamais de contrôle ! jamais de risques ! Aucun frais ! Tout en rêves ! Ce qui tue le juif dans le communisme, c’est que l’incrédule peut y aller voir, se rendre compte, en Russie, et revenir dire que c’est pas vrai !... Que rien du Paradis n’existe... Que les jambons tombent pas du ciel. Ça fait mal. Christianisme, foi liquéfiante pour éternels agenouillés transis, prostrés terrifiés, angoisseux empaffés, voués, offerts, évertués à toutes les priaperies juives, à toutes les foutriqueries judaïques, goulus de tous les foutres, de toutes les ruées d’Abyssins, les miches toujours en bataille, toujours en souffrance ! Résignation ! La religion des Soumis ! La croyance faite pot ! Pénitence ! Aveux ! Tendres aveux ! Confidences ! Re-Pénitence ! Macérations ! Abnégations ! Plus d’épreuves ! Sacrées ! Tortures ! Bénies ! Adoration des chères souffrances ! Pleurnichons ! Bas les frocs ! Encore plus de contrition ! Déchirements ! Désolation ! Méticulisation de l’Indignité souffreteuse ! Purgatoire ! Purgations ! Vaticinations confessières ! Douleurs ! Douleurs ! Plus de douleurs ! Flagellations ! Crucifix ! Encore ! Remords éternels ! Larmes ! Larmes ! Deuils ! Mortifications laminantes ! Agoniques ! Merci ! Amen ! Amen ! Quelle mirifique aubaine pour le juif que cette planète surpeuplée d’esclaves éperdument contrits, auto-analyseurs introspecteurs farfouilleur submergés exorbités pour des fantômes en pines de mouches à longueur de cauchemar terrestre. Quelle manne mille fois plus juteuse, délectable, profitable, régalante, que les pauvres sucs candis du Désert d’Horeb ! Cette mirobolante incroyable pullulation des serfs aryens fanatiques en ratiocinages dénigrants ! tout étouffés ! abrutis de haines mutuelles, fébrilement, farouchement ragoteux, scrupuleux de toutes conneries décervelantes, toujours passionnément fiers de se faire mieux englander, saloper toujours davantage par leurs satrapes juifs, plus cruellement si possible, se faire éventrer de bas en haut pour la jubilance, l’irradiance du Moloch crépu. Jamais assez ! Jamais trop ! Voilà le miracle ! Peut-il exiger davantage de la Terre et du Ciel le juif ? Dieu- Juif partout !

Les Aryens sont immédiatement mordus pour tout ce qui peut les avilir, les asservir davantage, les dégueulasser un peu plus. Ils se feront mettre en charpies pour n’importe quel youtre, encore un peu plus crapule, plus charlatan que les autres... Pierre, Marx, Trotzky, Roosevelt, etc... Constipés en tout, bouchés de partout les Aryens, sauf pour la ravagière bite du juif, toujours admirablement aspirée, sucée, folichonnée, réchauffée, régalée, réjouite adorablement. C’est plus de la rage, c’est de la communion du fondement. La connivence judéo-chrétienne, prélude à la grande curée judéo-maçonnique a toute son origine dans le traité de Verdun (843). Le Traité de Dépiautage, de Démembrement. L’Empire carolingien tronçonné. Sabotage de l’Empire, découpage de l’Empire en trois lopins idiots :

France-Allemagne-Italie. Sabotage de l’Europe. Fagotage de l’Europe en cinquante frontières absurdes. Création de l’Europe impossible. Création de l’éternel conflit franco-germanique, de l’éternelle boucherie franco-gemanique, de l’inépuisable tuerie d’Aryens français contre Aryens allemands. L’Apocalypse en famille, pour la plus grande prospérité, gloire, dévergonderie, rigolade, bacchanale d’Israël.

Le gouvernement du Reich a inauguré hier le canal Rhin-Danube commencé par Charlemagne. Les Journaux, 31 octobre 1938. Caltez avec vos parchemins ! Arrière ! Troubadours ! Luth ! Sornettes ! Oh ! Là ! Là ! Pirette ! Néfaste ! Au musée ! La honte ! L’attirail ! Pauvre peau de lapin ! Fripe ! Défroque ! Cervelle romancière ! Entendez-vous l’Ostrogoth ! 843 ! Pourquoi pas Mathusalem ! C’est à se la dévorer vivante ! ! Quel bouffon ! Pouffons ! Il est trop drôle ! En vérité ! Ferdinand Luminal ! Scandale ! Vendu ! Le vampire d’Aix-la-Chapelle ! Douche ! Douche ! Charlemagne ! Oh ! Oh ! Oh ! Il est impayable ! Véritablement ! Aspersion ! Immersion !... C’est curieux, moi, je ris pas du tout... Je la trouve crépitante, embrasante d’actualité ma petite histoire du Débonnaire. C’est le Tour de France, moi, qui me fait chier, avec ses étapes en mélos, ses apéros dithyrambiques. Je le trouve morne, ampoulé, rampant le Tour, poudreux, fadasse, archaïque, à côté des vicissitudes du Traité de Verdun 843. C’est pas de la réclame, c’est sincère. Il me possède, moi, âme et substance, le Traité de Verdun 843. Je suis pas seul d’ailleurs, vous mêmes qui gloussez, petits marles espiègles, vous en crèverez bientôt du Traité de Verdun 843. Il a pas fini de vous ébahir, de vous éblouir le Traité de Verdun 843. Vous en baverez des grenades par extraordinaire émotion. C’est autre chose que les Rois de la Jante ! que les duels Byrrh, Suze, Bartali, Pernod, dans tous les cols de la Faucille ! Ah ! Pardon ! jamais rien ne vous fut offert aux “Actualités”, de plus merveilleusement actuel que les fastes du Traité de Verdun 843. C’est Paris-Soir qui nous excède avec ses rabâcheux topos, ses vieilleries d’y a deux heures qui pèsent déjà soixante siècles, les petits détritus de la veille servis pomponnés, judaïques, foisonnants, d’éloquence merdeuse. C’est pas l’écran, c’est pas vos canards vendus qui vont vous mettre à la page. Personne ne vous parlera jamais du Traité de Verdun 843, de nos maudites origines. C’est sûrement pas l’Humanité qui va se mettre à table, Gabriel Péri juif de service, ni la radio, juif de service Ben Azet, ni la synagogue Populaire, ni le Gallus-Latzarus, ni le reste de la presse française, composite de larbins aux ordres des Grads-Prêtres Bollack-Stern-Havas les Juifs aux sources des Nouvelles ! C’est pas Romier, c’est pas Mauriac, c’est pas Buré, etc... tous hommes de la conjuration, sous-juifs synthétiques. Ça ferait pourtant des beaux chapitres pour leur “Allemagne, bête enragée, nation de Proie” et leur “Conscience Universelle”... Ils nous

expliqueraient bien des choses chemin faisant... Ils nous amuseraient certainement... Ils nous émouveraient [sic] peut-être... La catastrophe de Verdun 843, c’est la catastrophe permanente, elle outrepasse toutes les autres, question de sensation, par la violence spectaculaire... Ils en rempliraient les journaux s’ils voulaient rien qu’avec qu’elle, en photos-montages gigantesques, en panoramas hallucinants. On verrait tous les Aryens éclater, tantôt sous les tanks, tantôt sous les barricades, sous les charges de cavalerie, sous les hoplites, sous les marmites de poix bouillante, sous les barbacanes, ça dépendrait des époques, du genre de la croisade en cours. On verrait comme ça toute l’histoire, notre Histoire d’Aryens, en gros plans fondus charniers. Toujours, toujours y en aurait d’autres des cocus à massacrer, toujours d’autres... Pas besoin de tous ces petits crimes de la première page, ça serait plus qu’un vaste abattoir d’un bout à l’autre du cancan. Du vrai journal pour le peuple, dans le peuple, fait avec le peuple.

Nous sommes séparés de l’Allemagne depuis 1 100 ans ; 1 100 ans de merde, de conneries furieuses, 1 100 ans de mensonges sans arrêt, de trémolos ignobles, de palliatifs vaseux, de rémissions louches, de revanches toujours plus infectes, de solutions pourries. Nous n’en sortons pas. Nous sommes les enfants d’un cauchemar, d’un monstre dont tout le sang nous dégouline plein la gueule et plein les yeux. Nous ne parlons plus que de sang, dans le sang. Nous ne voyons plus que du sang. Depuis 1 100 ans, veaux traqués, nous ne faisons que chavirer d’un abattoir dans un autre, d’un charnier dans un autre, toujours plus accablés, plus soumis, plus saignants. Il règne sur toute cette Europe un sale fatalisme de boucherie, une dévotion très prostrée devant toutes les tueries possibles, infiniment répugnante, à en dégoûter Dieu le Père, s’il n’était de par lui- même Jean Foutre si dégueulasse. Plus de 1 100 ans d’éventreries bafouilleuses, de balivernes apocalyptiques, de calembredaines massacrières. Ça suffit pas ? Ça fait peut-être tout de même le compte ? Le poids comme rançon ? Comme pénitence d’un foutu calamiteux parchemin confesseux. D’un Traité de honte et de scrupules débilogènes? Comme expiation des conneries d’une clique d’empédéreux christianeux carolingiens ! Merde ! C’est un véritable enfer comme dommages et intérêts ! Rideau ! N’est-ce point le moment qu’on s’en torche du Traité de 843 ? L’avons-nous suffisamment fumée l’Europe de nos barbaques françaises et allemandes, depuis 1 100 ans ? Pour les bénéfices judaïques ? On va faire les comptes ! Et surtout depuis quatre siècles pour la sorcière britannique, la Sarah-la-Marmelade de son yite ! après on causera ! Jusqu’à preuve du contraire, c’est une ordure Miss Marmelade, l’atroce Angliche, pas fréquentable, bel et bien maquée, reluisante, avec le plus jeton des doubleurs. C’est même une honte qu’on lui cause à cette bourrique fourreuse de youtres. Pas des paroles qu’on lui devrait ! rien que des glaves ! Et plein la fiole ! Que ça lui dégouline partout ! Plein l’arrogance ! Pour cent mille livres de bien gluants, à chaque fois qu’elle l’ouvrirait ! Voilà du régime pour sa poire ! C’est une donneuse ! Roule the wouèves ! Roule-the-Merde ! L’Albion roule the ouaives de charognes ! Saloperie ! Sarah Marmelade, la donneuse d’Europe !

De Profundis. Tout le pognon des Français, si paysans, si regardants, il est plus du tout dans leurs poches, il est passé dans les fouilles juives, dans les caves de la Cité. Il a suffi d’un bon petit siècle de triomphale démocratie, de maçonnerie prestigieuse pour accomplir ce miracle, qu’à petit flouze il pousse des ailes, qu’il revienne plus du tout par ici. Question de places, d’emplois, de petites fonctions, de grosses prébendes dans l’industrie, l’artisanat, la presse, les Arts, la médecine, c’est exactement du kif. Y en a plus que pour les Juifs ! Et puis dans les Trusts de même, les fameux trusts vampiriques, dont on arrête pas de nous causer (les deux cents familles...) Il a suffi d’un siècle de Loges pour que tout ça passe aux yites. Les indigènes n’ont plus rien. Ils sont strictement dépouillés, repassés. Le miracle est accompli. Ils ont plus qu’une chose à faire pour se rendre plus utiles encore, c’est s’en aller crever aux guerres, pour défendre l’or de leurs patrons, de leurs youtres, de leurs dieux. À quoi ils serviraient sans ça ? Je vous le demande ? Toutes les viandes françaises indigènes seront demain hachées, grésillées, farcies “petits éclats”, menues grenailles, fondues, revenues “estouffades”, servies chaudes au gaz, sur les champs de bataille des cinq fronts. Ça leur fera faire des Pâques splendides à ces zigotos d’Aryens ! À ces petits émancipateurs ! Prêchez ! Prêchez, mes petits frères ! l’émancipation par les Bases ! Vous allez gagner ! Vous allez tous être régalés dans la Croisade antifasciste ! Personne ne sera oublié dans la distribution des prix. Y en aura pour tous ! Vous avez une chance inouïe ! Ma parole ! Récitez votre “Pater” ! Vos “Dies Irae” ! mot à mot ! Vos propres faire-parts ! Vos “Ave” ! Gâtés ! Pas besoin de retenir vos créneaux ! Vos caveaux ! Tout est prévu ! Organisé ! Au kilo ! Chaque offensive ça pèse tant de viandes ! Tant par fringale expiatrice ! Tant par service rédempteur ! Bien dans vos natures ! Allez-y ! Poitraillez Mordieu ! C’est des vrais cadeaux qui vous tombent du ciel ! Des trépas pareils ! Pour des causes si illuminantes, si pharamineusement humaines ! Des agonies pleines de fusées, des vraies féeries ! Des comas éblouissants! C’est pas banal! C’est même suprême! Tout seuls comment que vous finiriez ?... Hein ?... Je vous le demande ? De morts naturelles, sans doute... banales... Des agonies de vieillards comme ça... dans des lits ?... lamentablement... Pouah ! Allons ! Des hésitations ? Une offensive qui piétine c’est de la barbaque qui tourne jaune, qui ramollit au péril. Tant de tonnes de plus ! fraîches, c’est gagné ! Le moment critique ! Dare-dare ! Les États-Majors sont guillerets, ne demandent qu’à vous élancer dans les attractions... Et puis d’abord, écoutez-moi, si vraiment ça vous lancine, que vous trouvez que ça traîne de trop, que vous pouvez plus vous retenir d’impatience, vous pouvez toujours rejoindre, sans délai, le Marquis Marty d’Albacete au front gouvernemental. Il a du travail à la main. C’est un vrai père pour les chômeurs le Marquis d’Albacete, lui si mutin de la Mer Noire, si fusilleur en Castille, si foireux aux gerbes à Toulon mais toujours remarquez-le bien, le Marquis Marty d’Albacete, toujours de l’excellent côté du Conseil de Guerre. C’est à ça qu’on reconnaît la classe, la valeur de l’homme.

Lorsqu’elle sera terminée la prochaine Croisade, Dieu sait comme ! Le Juif pourra se vanter de nous avoir tous possédés jusqu’au dernier millésime de notre croulant fifrelin, jusqu’à l’ultime grelottante goutte de la suprême hémorragie. Tant pis ! Tant mieux ! Le plus tôt sera le mieux ! Le pire serait encore qu’on vous ressuscite dans une telle horde de férus infects furieux cocus, trépignants pour tous abattoirs, irrésistibles d’être égorgés, inassouvibles aux sacrifices. Les États Aryens: Parcs à bestiaux pour tueries juives. Batailles rituelles pour équarisseurs, beuglements, charrois en tous genres, phénomènes sociaux divers, traite des vaches pendant les entractes. Vous avez l’Europe telle quelle depuis l’année 843, l’année du partage, du démembrement. Ça n’a pas cessé le grand sport depuis ce moment, et c’est pas fini, et ça continue. Comprenez-moi bien.

Mais alors, dites donc Ferdinand, vous allez pas terminer ce genre prétentieux ? Ces effets captieux ? Ces paradoxes imprécatoires ? Ce phrasouillis vétilleux ? Où que vous partez en zigzag ? Vous allez pas aboutir ? Abrégez un peu vos facondes ? Venez au fait ! Que voulez- vous ? Moi, je veux qu’on fasse une alliance avec l’Allemagne et tout de suite, et pas une petite alliance, précaire, pour rire, fragile, palliative ! quelque pis aller ! Pas du tout ! Mais non ! Mais non !... Une vraie alliance, solide, colossale, à chaux et à sable ! À la vie ! À la mort ! Voilà comme je cause ! Je suis pas en train de cacher mes préférences, mes sentiments. Je trouve que sans cette alliance on est rétamés, on est morts, que c’est la seule solution. On est tous les deux des peuples pauvres, mal dotés en matières premières, riches qu’en courage batailleur. Séparés, hostiles, on ne fait que s’assassiner. Séparés, hostiles, côte à côte, on sera toujours misérables, toujours les esclaves des bourriques, des provocateurs maçons, les soldats des Juifs, les bestiaux des Juifs. Ensemble on commandera l’Europe. Ça vaut bien la peine qu’on essaye. On filera une telle trouille aux Yites qu’ils s’évaporeront de la planète. Même pas besoin de les toucher, on les flambera juste un petit peu... le bout des arpions... On se réveillera comme d’un cauchemar. Ils seront partis !... pour toujours !... On filera Londres en quarantaine, au garde à vous. Ça pourra se faire immédiatement. C’est que des haines artificielles qui existent entre nous et les Boches, ourdies, ranimées, entretenues, propagées par les Traités et les Loges, les journaux, les radios, à la solde du Juif. Ça peut s’arranger en 48 heures. Rien d’irrémédiable. Il faut de la haine aux hommes pour vivre, soit ! c’est indispensable, c’est évident, c’est leur nature. Ils n’ont qu’à l’avoir pour les Juifs, cette haine, pas pour les Allemands. Ça serait une haine normale, salvatrice, défensive, providentielle, comme contre une vérole ravageante, ou les envahissements de la peste, les rats colporteurs de morbus. Ça voudrait dire quelque chose. La haine contre les Allemands, c’est une haine contre nature. C’est une inversion. C’est notre poison, et mortel. On nous l’injecte tous les jours, à doses de plus en plus tragiques.

La France n’est latine que par hasard, par raccroc, par défaites, en réalité elle est celte, germanique pour les trois-quarts. Le latinisme plaît beaucoup aux méridionaux francs-maçons. Le latinisme c’est tout près de la Grèce. La Grèce c’est déjà de l’Orient. L’Orient c’est en plein de la Loge. La Loge c’est déjà du Juif. Le Juif c’est déjà du nègre. Ainsi soit-il. La bougnoulisation du blanc par persuasion latine, par promiscuités maçonniques. La France est aryenne, pas du tout juive, pas du tout nègre. La partie solide de la France, l’anti- discoureuse, a toujours été la partie celte et germanique. La partie qui se fait tuer, la partie qui produit, la partie qui travaille, la partie qui paye, est celte et germanique. Dix départements du Nord payent autant d’impôts que tout le reste de la France. Les fusiliers bretons ont eu autant de tués (1 380) en une seule journée à Dixmude que tous les Juifs de France pendant toute la guerre. La partie non celtique en France, cause et pontifie. Elle donne au pays ses Ministres, ses Vénérables, ses Congressistes hyper-sonores. C’est la partie vinasseuse de la République, la méridionale, profiteuse, resquilleuse, politique, éloquente, creuse. Il n’existe aucune haine fondamentale, irrémédiable entre Français et Allemands. Ce qui existe c’est une machination permanente, implacable, judéo-britannique, pour empêcher à toute force que l’Europe se reforme d’un seul bloc, d’un seul tenant franco-allemand comme avant 843. Tout le génie de la Judéo-Britannie consiste à nous mener d’un conflit vers un autre, d’un carnage dans un autre, étripades dont nous sortons régulièrement, toujours, en effroyable condition, Français et Allemands, saignés à blanc, entièrement à la merci des Juifs de la Cité. L’équilibre européen sous la tyrannie anglaise n’est qu’un infini massacre, à répétitions, franco-allemand. Les bêtes du continent doivent toujours être pour la satisfaction anglaise, plus ou moins vidées, sonnées, incapables de s’arracher au joug britannique... Une Europe toujours délirante, brûlante, toujours au bord du coma, voici la force de l’Angleterre. Le conflit franco-allemand est la condition même, l’industrie suprême de l’Angleterre. C’est de la prospérité anglaise toute cuite. Le conflit franco-allemand repousse rituellement de ses cendres. C’est du Phénix. Elle a pas besoin de se cailler l’Angleterre. Chaque génération franco-allemande repique au massacre dare-dare, toujours plus conne, plus cocue, plus combustible, toujours encore plus impatiente de se faire roustir, anéantir dans les embrasements cataclysmiques juifs.

Il me semble que c’est assez net. Je suis pas très partisan des allusions voilées, des demi-teintes. Il faut tout dire ou bien se taire. Union franco-allemande. Alliance franco-allemande. Armée franco-allemande. C’est l’armée qui fait les alliances, les alliances solides. Sans armée franco-allemande les accords demeurent platoniques, académiques, versatiles, velléitaires... Assez d’abattoirs ! Une armée franco-allemande d’abord ! Le reste viendra tout seul. L’Italie, l’Espagne par- dessus le marché, tout naturellement, rejoindront la Confédération. Confédération des États Aryens d’Europe. Pouvoir exécutif : L’armée franco-allemande. Une alliance franco-allemande à la vie, à la mort. Alors ! et seulement alors, ça sera enfin terminé la plaisanterie judaïque millénaire, l’inépuisable croisade humanitaire, démocratique, l’incessante, l’infatigable, boucherie dite libératrice, humanisatrice, salvatrice, rédemptrice. Le Rhin, fosse commune. Ce sera le glas de l’empire britannique, et ce sera pain béni, de la Tyrannie britannique, l’écroulement de l’Empire ! Tant mieux ! Nom de Dieu tant mieux ! La fin du cauchemar. Tous nos malheurs viennent de Londres, de la Judéo-Britannie. Tout seuls Français, et même alliés aux Italiens, nous demeurons ce que nous sommes, les esclaves de l’Angleterre, les enchaînés aux comptoirs britanniques. Alliés aux Allemands c’est autre chose. On file en l’air enfin nos chaînes. L’Angleterre on la déculotte, on la fixe une bonne fois pour toutes. Nous sommes les maîtres de l’Europe. Nous sommes les maîtres de notre destin. Ce qui, soit dit en passant, ne nous est encore jamais arrivé. L’alliance franco-allemande, c’est la puissance judéo-britannique réduite à zéro. Le fond même du problème atteint, enfin. La Solution. Une seule force anti-juive en ce monde, une seule force pacifique réelle : L’armée franco- allemande. Tout le reste n’est que fariboles, babillages, diversions, entourloupes de Juifs. L’armée franco-allemande, quatre cents divisions d’infanterie parfaitement dérouilleuse, résolues. Qui dit mieux ? Quoi bronche ? rechigne ? rebiffe ? récalcitre ? Travaille du sourcil ? Ergote ? Récrimine ? S’oppose ? Relève le gant ? On attend. Que se déclarent les fortes têtes, les grognons, les intraitables... les petits méchants...

Monsieur le Maréchal Pétain, ce n’est pas aux deux quarterons de quadragénaires artérieux combattants, fléchis, perclus, éclopés rhumatoïdes, émergés par miracle de nos sempiternels charniers franco-allemands qu’il faut maintenant stentoriser vos trop bouleversants “garde à vous” ! Mais non ! Mais non ! Monsieur le Maréchal ! Quart à gauche ! C’est de l’autre côté ! Ce sont les Juifs de la Cité ! Les Puissants de Londres ! Les démoniaques démocrates de “l’Intelligence” qu’il faut figer dans la trouille ! Maldonne Monsieur le Maréchal ! Vous faites erreur, Monsieur le Maréchal ! L’ennemi est au Nord ! Ce n’est pas Berlin ! C’est Londres ! La Cité ! Les casemates-tout-en-or ! La Banque d’Angleterre avec ses laquais “framboise” ! Voilà l’ennemi héréditaire ! Je connais bien les abords, Monsieur le Maréchal ! Je m’offre à vous éclairer, à vous précéder, si vous me faites l’honneur... Je connais les meilleurs passages... Vous avez peut-être un peu peur, Monsieur le Maréchal ? Vous redoutez les aventures ?... Ah ! Je ne vous vois pas très mordant !... Il vous manque du monde, Monsieur le Maréchal ! Il vous manque de vrais effectifs ! Il vous manque le principal ! Les 400 parfaites divisions d’infanterie franco-allemandes. Bien sûr ! Bien sûr !... Carence fatale !... Irréparable !... Rien à faire ! Tout est perdu ! Horriblement ! Aucune chance ! C’était pourtant la seule victoire qui pouvait nous intéresser, le sac de la Banque d’Angleterre et des Juifs de Londres, Monsieur le Maréchal ! Notre suprême recours !... Les autres victoires on s’en fout !... Elles peuvent intéresser personne, que les Juifs. C’est des victoires pour les Juifs, jamais que pour les Juifs, de carnages d’Aryens sans malice, des boucheries de plus en plus lourdes pour Aryens de plus en plus cons. Que c’est même pas la peine du tout de leur expliquer rien du tout aux Aryens. « N’importe quoi et vinasse. » C’est devenu le Credo suprême des Aryens de France. C’est même ça qu’est superbe chez eux. C’est leur sublimité même, leur confiance faite masse, leur confiance faite mort.

Dites donc alors et l’absorption ? Vous en faites rien ? Luberlu ? Vous y songez pas, belle figure ? Si jamais l’on se rapproche, mais c’est réglé ! Mais c’est tout net ! Ils nous absorbent ! Mais c’est l’abomination ! C’est la flétrissure infernale ! Absorbés tout vifs, comme ça, par les boches ! Vous y pensez pas !... Mais vous en crevez pas de honte ? à l’expectative ? Proférer aux quatre vents des parjures pareils ! Vraiment des paroles de vrai fou ! Dégénéré sadique idiot ! C’est un monde ! Une alliance ? Voyez-vous ça ? Damnation ! Si l’on se rapproche... Mais ils nous absorbent ! C’est tout cuit ! Ah ! On aimerait mieux tout de suite périr de trois ou quatre mille morts, en très terrifiques batailles, avec des mouvements de menton splendides, être éventrés à qui mieux-mieux, que de survivre comme ça sous les boches, ignoblement, que de subir leur absorption ! Tout crus ! Mais c’est impossible ! Et douze siècles d’Histoire héroïque ? qu’est-ce que vous en faites ? Rien ? La France pépinière de héros ? Ventre-Dieu ! Engluée ! Absorbée ! Asservie ! Engloutie ! Alliée ! Pouah ! Vous y pensez pas Obscène ! — Pardon ! Pardon ! Ventre-Dieu ! Mais absorbés, asservis, englués, nous pouvons pas l’être davantage que nous le sommes à présent, sous Bloch, sous Blum, sous Daladier, sous Rothschild, éperdument... Envahis, dépouillés, rançonnés, ravagés, évincés, pourris, ridiculisés, ensoldatés, bougnoulisés, nous ne pourrons jamais l’être davantage qu’en ces beaux jours de 38... Ce franc pays pour tout dire, sans aucune exagération, n’est plus qu’une très basse colonie d’exploitation juive, une sous-Palestine, encore beaucoup plus dégradée. Pour tout droit, pour toute liberté que nous demeure-t-il, indigènes ? Le droit (et précaire) de nous échiner sous le Juif, pour les Juifs, dans les plus rebutants emplois, ceux qui les fatiguent, dont ils ne veulent pas, qui esquintent l’homme et payent infime, et puis de crever pour les Juifs, encore, dans les guerres qu’ils nous aménagent. Et puis c’est marre, et puis c’est tout. Voilà le bilan national. La révolte nous sied comme un gant ! Trésor de rigolade ! Nous qui sommes hypothéqués, trafiqués, survendus jusqu’aux fibres, par tous les Juifs de l’univers ! C’est à périr la bite en bouche de convulsions judicoles d’ouïr des salades aussi sorcières ! Il nous va bien d’être offusqués ! Nous ne possédons rien en propre, plus rien, pas même une chanson, à présent toutes juives.

Possédés ? Absorbés ? Nous ne le serons jamais plus, et plus honteusement qu’aujourd’hui. En bref, la question qui se pose est celle-ci, elle est tout simple : Resterons-nous esclaves des Juifs, ou redeviendrons-nous germaniques ? À choisir. Qu’avons-nous à perdre dans une alliance franco-allemande ? Les Juifs. C’est une catastrophe qui se supporte. On se console. Et puis nous avons de bons exemples, parfaitement éprouvés, valables, de mariages franco-allemands. Nous l’a-t-on assez prônée l’édifiante Confédération Suisse ? Qu’est-ce qu’on attend pour essayer ? Je n’ai jamais entendu dire que les cantons de Zurich opprimaient ceux du Tessin, que les Genévois se faisaient brimer, dépouiller par les gens de Bâle. Jamais.

La France, chef-lieu le Vésinet. Mais les Juifs perdent pas leur temps. Ils vous doublent déjà de plus belle auprès des Allemands, des Anglais, des Italiens, depuis l’affaire de Munich. Ils vous donnent pendant que vous bavez, que vous installez encore, que vous posez aux “terreurs”. Cocorico ! Vous terrifiez plus rien du tout. Le sol s’effondre, vous crânouillez à droite, à gauche. L’Europe se forme contre vous. Vous en savez rien. C’est vous maintenant le prochain “tirage”. Bientôt ça sera plus la question de savoir quels seront vos alliés. Y a plus d’alliés pour les grotesques. Ça sera la question de savoir comment se débiteront vos provinces, qui va se taper la Franche-Comté, s’annexer la Normandie, repopuler l’Aquitaine, s’adjoindre la Corse et Marseille, défranciser l’Algérie. C’est tout. Causez toujours.

Y a pas besoin de se frapper. La Roue tourne. Elle en écrasera, sûr, encore, des hommes et des hommes. Des millions et puis des millions. Ceux-ci, ceux-là et puis bien d’autres, ça n’en finira jamais. Ils fonceront toujours aux tueries, par torrents de viandes somnambules, aux charniers, de plus en plus colossaux, plantureux. Y a pas de raison que ça se termine. C’est leur nature. Y a pas besoin de les exciter. Ils se précipitent. Personne peut jamais les retenir. Ils parlent que de leurs “avantages”, ils en comprennent pas le premier mot. Ils veulent rien apprendre du tout. Ils sont fainéants d’âme et de tête. Les événements s’accompliront. Ils iront se faire écrabouiller par races entières, par continents. Ainsi de suite. Puisqu’ils veulent rien comprendre, puisqu’ils veulent rien apprendre, puisqu’ils veulent rabâcher toujours, toujours les mêmes conneries, très bien ! Très bien ! Ils seront gâtés ! Ils passeront l’examen quand même ! à la grande kermesse des Têtus ! C’est un monde ! d’une façon toute fantastique, par prodigieux écartèlements, feux grégeois munificents, flamboyantes enrageantes mitrailleries, très extravagantes fournaises, gigantesques bengalades, pyrogénies hallucinantes. L’École mirifique ! Tout le monde sera reçu.

Nous sommes au siècle de la suffisance. Il convient de nous prononcer très fatuitement. Je vais couper les ailes d’un canard. Il volera quand même. De tous les côtés l’on m’annonce que j’ai touché des sommes formidables d’Hitler. C’est le canard classique, si j’ose dire. Je m’en fous énormément que l’on m’accuse des pires horreurs. J’ai l’habitude. C’est la bêtise de la supposition qui me blesse. Je me sens tout déprécié. Vous êtes trop cons, suppositeurs, pour inventer autre chose ? Réfléchissez un petit peu que je gagne avec mes livres, mes romans, tout simplement dix fois plus d’argent qu’il ne m’en faut pour vivre. Je connais le monde trop bien, ses façons, je l’ai pratiqué trop longtemps pour ne pas être mithridatisé en long et en large, contre les plus minimes, les plus furtives illusions, les plus fugitives faiblesses. Renoncez. Rien. Aucune prise. J’ai mis de côté un petit paquesson pour les jours périlleux. J’ai planqué suffisamment pour n’avoir plus jamais besoin, devrais-je vivre encore cent ans, des secours de personne. Peau de vache absolue – Est-ce que je suis renseigné sur les conditions humaines ? – Pendant 35 ans j’ai travaillé à la tâche, bouclant ma lourde pour ne pas être viré de partout. À présent, c’est fini, bien fini, je l’ouvre comme je veux, où je veux, ma grande gueule, quand je veux. Ne vous cassez pas le haricot. Ce que j’écris, je le pense, tout seul, et nul ne me paye pour le penser, ne me stimule. Personne, ou presque personne ne peut se vanter d’en faire autant, de se payer ce luxe. Moi je peux. C’est mon luxe. Mon seul luxe. Et ce n’est pas terminé ! Je n’ai pas fini de travailler. Ma mère, à 71 ans, insiste encore pour ne dépendre de personne. Elle continue à travailler, elle gagne sa vie. Je suis pareil. Je ferai de même. Pas de fainéants dans la famille. À 71 ans j’emmerderai encore les Juifs, et les maçons, et les éditeurs, et Hitler par dessus le marché, s’il me provoque. Qu’on se le dise. Je dois être, je crois bien, l’homme le moins achetable du monde. Orgueilleux comme trente-six paons je ne traverserais pas la rue pour ramasser un million à la traîne dans le ruisseau d’en face. Voilà Ferdinand, au poil. Il faudra le tuer. Je ne vois pas d’autre moyen. Le malheur, c’est que les gens vous jugent toujours d’après leurs propres tendances, et qu’ils sont presque tous à vendre, n’importe quel jour, par tous les temps.

Même les plus riches, les plus superbes. Ils arrêtent pas de s’offrir. En fait, leur vie n’est qu’un putanat perpétuel plus ou moins chichiteux, somptueux, prétentieux. Et puis je vais vous dire encore une bonne chose. Les véritables fructueuses affaires se font à gauche, pas à droite. C’est même curieux, à ce propos, l’Italie, l’Allemagne, voilà les deux seuls pays qui m’envoyent jamais un croc pour mes traductions. Ils traduisent et puis c’est marre. Croyez-vous que ma petite plume ne vaille rien pour les acheteurs du Kremlin, de l’I.S., de la Banque d’Angleterre, ceux-là mêmes qui couvrent constamment d’or les pires tocards ? Et c’est tellement plus facile, plus opulent, plus licite d’en croquer du côté maçonnique ! Tous les honneurs ! Je suis assez bien renseigné. Pensez-vous, à tout prendre, que même en France il me serait très ardu de faire tomber un million par mois dans une petite caisse quelconque ? Sous un prétexte ou sous un autre ? Réfléchissez. Cessez de me juger d’après vous-mêmes, à votre mesure. Enfin pour terminer, si la question vous tracasse, malgré toutes mes explications, que ça vous empêche de dormir, vous obsède, venez donc m’interroger, personnellement, bien en face, carrément, l’un de ces jours. Ne vous touchez plus dans les coins.

DÉJÀ... L’influence directe du juif était si puissante à la cour de Louis le Débonnaire que l’évêque de Lyon, saint Agobard, y fut traité avec le plus grossier mépris quand il alla présenter à l’Empereur ses justes doléances contre Israël. Lorsqu’il déclara au Souverain que ses fonctionnaires, à Lyon, étaient aussi terribles pour les chrétiens que doux pour les juifs, ce fut dans cette cour judaïsée un scandaleux tollé contre le grand Évêque. Louis DASTÉ : les Sociétés secrètes et les Juifs.

DERNIÈRES NOUVELLES l’Humanité du 5 novembre 1938. « Hier a été inauguré le dispensaire du Syndicat des Métaux de la région parisienne... Plus que jamais cette organisation mérite le titre que notre journal naguère lui décerna : Le plus beau Syndicat de France... Au cours du vin d’honneur qui suivit la visite prirent la parole les docteurs Kalmanovitch, Oppman, Rouquès, Lecain, Bli, etc... (tous juifs), les principaux artisans de cette réalisation. [...] Après eux, M. Dreyfus, directeur du Service Régional des Assurances sociales, exprima sa satisfaction et déclara que l’administration... etc., etc. » l’Action Française du 5 novembre 1938. « Le Ministre de notre Éducation Nationale Jean Zay (de son véritable nom Zacharie) va présider effectivement une cérémonie remarquable.

« Lundi prochain, à 17 h 30, il se rendra à l’hôtel Salomon Rothschild pour honorer de sa présence une fête assez audacieuse où l’on doit célébrer la transformation en citoyen français du chef d’orchestre Bruno Walter, qui a quitté l’Allemagne, où son manque de titres aryens entravait sa carrière musicale. »

BOUQUET Le Dr Logre, médecin de l’Infirmerie spéciale de la Préfecture de Police, signale que les cas de delirium tremens ont presque doublé depuis l’application des nouvelles lois sociales.

L’absinthe est à présent servie dans les grands “démis” jadis réservés à la bière (le Populaire ; 27 décembre 37) Les aliénistes signalent une aggravation et une augmentation des cas de folie qui placent notre pays au premier rang des statistiques européennes de l’aliénation mentale.

La “Bénédictine” dont l’action de capital payée 750 francs vaut aujourd’hui 6 860 francs a élevé régulièrement ses dividendes de 200 francs 80 en 1935 à 355 francs en 1938.

TOUT EST DIT Le Front Populaire, auquel tous les culots réussissent, débusque enfin toutes ses batteries et nous déclare très carrément que nous ne sommes plus désormais qu’une très sale piteuse idiote racaille, très justement asservie par les Juifs. « Le front Populaire de la région parisienne, ému par l’agitation antisémite qui se manifeste dans certains milieux et notamment en Alsace-Lorraine et dans la région parisienne, met en garde la population parisienne contre les agents de Hitler en France. Il demande que les pouvoirs publics interdisent les journaux faisant des appels au meurtre, et déclare que, dans les heures graves que nous traversons, l’union des forces démocratiques est nécessaire pour barrer la route au fascisme international, fauteur de guerre et de misère. Il rappelle que, depuis 1789, la France ne fait aucune différence entre les Français et les Juifs, et qu’il ne laissera pas s’instaurer dans notre pays les mœurs qui déshonorent les pays dits totalitaires... SI LES FRANÇAIS NE SONT PAS CAPABLES DE CONCURRENCER LES JUIFS QUI PRENNENT LEURS PLACES DANS TOUS LES DOMAINES, DEPUIS L’USINE JUSQU’AU GOUVERNEMENT, C’EST QUE LE JUIF EST MIEUX DOUÉ ET, PAR CONSÉQUENT, IL EST JUSTE QU’IL COMMANDE ET DIRIGE LES FRANÇAIS INFÉRIEURS À LEUR TACHE. » (Motion votée à l’unanimité par le Front Populaire de la Région Parisienne, le 23 septembre 1938).

À quand nos rouelles ?


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