Discussion:Aristote

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“Il convient d’être courageux, non par nécessité mais parce que c’est beau.”

— Aristote, Ethique à Nicomaque, IVe siècle av. notre ère (via sucorsdaum)

« On ne commande pas bien si on n'a pas bien obéi »

  • Les Politiques, liv III, chap. 4 trad P. Pellegrin GF Flammarion p. 220

« Il est aussi dans l’intérêt d’un tyran de garder son peuple pauvre, pour qu’il ne puisse pas se protéger par les armes, et qu’il soit si occupé à ses tâches quotidiennes qu’il n’ait pas le temps pour la rébellion. »

« Nous appelons homme libre celui qui est à lui-même sa fin et n'est pas la fin d'autrui. »

"Injustice is when the equal are treated unequally, and the unequal are treated equally."

« Il n'y a rien de plus injuste que de traiter également des choses inégales. »

"A monarchy is the one system of government where power is exercised for the good of all."

"Democracy is when the indigent, and not the men of property, are the rulers."

« Nous faisons la guerre qu'afin de vivre en paix. »

« La colère est nécessaire ; on ne triomphe de rien sans elle, si elle ne remplit l'âme, si elle n'échauffe le coeur ; elle doit donc nous servir, non comme chef, mais comme soldat. »

« Le sacrifice de soi est la condition de la vertu. »

« L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit. »

« Tous les arts, toutes les recherches méthodiques de l'esprit, aussi bien que tous nos actes et toutes nos décisions réfléchies semblent toujours avoir en vue quelque bien que nous désirons atteindre ; et c'est là ce qui fait qu'on a parfaitement défini le bien quand on a dit qu'il est l'objet de tous les vœux. »

  • Aristote, Éthique à Nicomaque, trad. J. Barthélemy Saint-Hilaire, éd. Le Livre de Poche, 1994

« Ce qui appartient à tout un chacun est le plus négligé, car tout individu prend le plus grand soin de ce qui lui appartient en propre. »

  • Aristote, quand un bien est à tout le monde, nul ne s’en sent responsable

« Quel plus terrible fléau que l'injustice qui a les armes à la main. »

Un homme qui vivrait seul serait « soit une bête, soit un dieu ».

« Il y a trois sortes d’hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer. »

« Mais que l’homme soit un animal politique à un plus haut degré qu’une abeille quelconque ou tout autre animal vivant à l’état grégaire, cela est évident. La nature, en effet, selon nous, ne fait rien en vain ; et l’homme, seul de tous les animaux, possède la parole. Or, tandis que la voix ne sert qu’à indiquer la joie et la peine, et appartient pour ce motif aux autres animaux également (car leur nature va jusqu’à éprouver les sensations de plaisir et de douleur, et à se les signifier les uns aux autres), le discours sert à exprimer l’utile et le nuisible, et, par suite aussi, le juste et l’injuste : car c’est le caractère propre de l’homme par rapport aux autres animaux, d’être le seul à avoir le sentiment du bien et du mal, du juste et de l’injuste, et des autres notions morales, et c’est la communauté de ces sentiments qui engendre famille et cité. »

  • Aristote, La Politique, 1253a, tr. J. Tricot, Paris, Vrin, 1987, p. 29

"Tolerance and apathy are the last virtues of a dying society."

« La tolérance et l’apathie sont les dernières vertus des sociétés mourantes. »

"The beauty of the soul shines out when a man bears with composure one heavy mischance after another, not because he does not feel them, but because he is a man of high and heroic temper.”

« Il faut préférer ce qui est impossible mais vraisemblable à ce qui est possible, mais incroyable. »

« Il est juste de s'emporter quand il le faut, comme il le faut et contre ce qu'il faut. »