Modèle:Column

Modernity

« Je crois que le monde moderne est une entreprise de dénaturation de l’homme et de la création. Je crois à l’inégalité parmi les hommes, à la malfaisance de certaines formes de la liberté, à l’hypocrisie de la fraternité. Je crois à la force et à la générosité. Je crois à d’autres hiérarchies que celle de l’argent. Je crois le monde pourri par ses idéologies. Je crois que gouverner c’est préserver notre indépendance, puis nous laisser vivre à notre gré. »

Germany

« Ils se sont emparés de l’épée de Jéhovah et ils ont chassé l’Allemand des terres humaines. L’écroulement de l’Allemagne ne suffisait pas aux vainqueurs. Les Allemands n’étaient pas seulement des vaincus, ils n’étaient pas des vaincus ordinaires. C’est le Mal qui avait été vaincu en eux : on avait à leur apprendre qu’ils étaient des Barbares, qu’ils étaient les Barbares. Ce qui leur arrivait, le dernier degré de la détresse, la désolation comme au jour du déluge, leur pays englouti comme Gomorrhe et eux seuls errants, stupéfaits, au milieu des ruines, comme au lendemain de l’écroulement du monde, on avait à leur apprendre que c’était bien fait, comme disent les enfants. C’était une juste punition du ciel. Ils devaient s’asseoir, eux Allemands, sur leurs ruines et se frapper la poitrine. Car ils avaient été des monstres. Et il est juste que les villes des monstres soient détruites, et aussi les femmes des monstres et leurs petits enfants. Et la radio de tous les peuples du monde, et la presse de tous les peuples du monde, et des millions de voix de tous les horizons du monde, sans exception, sans fausse note, se mirent à expliquer à l’homme assis sur ses ruines pourquoi il avait été un monstre. »

Nationalism

« Tout fut passionnel [dans le fascisme germanique] et, ce qui est pire encore, scientifique. Au lieu des normes habituelles de la politique - ce qui est utile, ce qui est possible, ce qui est nécessaire - on vit apparaître une donnée inattendue, la biologie, qui est aussi étrangère au véritable fascisme que le nationalisme allemand. »

  • Maurice Bardèche, Qu'est-ce que le fascisme ?, éd. Les Sept Couleur, 1962, Le Fascisme germanique, p. 30

« La persécution systématique des Juifs a été une erreur d'Hitler, car elle est une mesure située hors du contrat fasciste. Il y a des sans-parti dans un régime fasciste, comme il y a des spectateurs sur le parcours d'un défilé. S'ils se tiennent tranquillles, pourquoi les ennuyer ? »

  • Maurice Bardèche, Qu'est-ce que le fascisme ?, éd. Les Sept Couleur, 1962, Le Fascisme germanique, p. 44

« Aucun lien logique, nécessaire, automatique ne relie le fascisme au racisme [...]. Le fascisme, en tant que système politique n'est pas plus responsable de la politique d'extermination des juifs que la physique nucléaire, en tant que théorie scientifique, n'est responsable de la destruction d'Hiroshima. »

  • Maurice Bardèche, Qu'est-ce que le fascisme ?, éd. Les Sept Couleur, 1962, Le Fascisme germanique, p. 53

« Il y a dans tout fascisme une morale et une esthétique, mais cette morale et cette esthétique sont conquérantes, et par là, tout fascisme est une religion. »

  • Maurice Bardèche, Qu'est-ce que le fascisme ?, éd. Les Sept Couleur, 1962, Le Nassérisme, p. 128

« Le fascisme n'a pas confiance dans le peuple [...]. Le fascisme, le vrai, veut la force du peuple et le bonheur du peuple, au moins cette sorte de bonheur qui lui permet d'avoir la force, il aime le peuple, mais il n'a pas confiance en lui, il l'aime en le protégeant, il refuse de le laisser faire, il ne sait pas ou cela mène de le laisser faire et il craint que cela ne mène la plupart du temps à quelque forme imprévue de la servitude. »

  • Maurice Bardèche, Qu'est-ce que le fascisme ?, éd. Les Sept Couleur, 1962, Fidel Castro est-il fasciste ?, p. 139

« Les dictatures sont de tous les temps. Les Romains suspendaient les libertés de la république quand la patrie était en danger. La Convention en a fait autant. Le régime de la "patrie en danger" est un régime d'autorité imposé dans un cas grave pour assurer l'indépendance et le salut du pays. Les nations en guerre, les villes en état de siège, les pays divisés par la guerre civile sont nécessairement gouvernés suivant des méthodes autoritaires quel que soit le personnel politique en place. »

  • Maurice Bardèche, Qu'est-ce que le fascisme ?, éd. Les Sept Couleur, 1962, Le rêve fasciste, p. 173

« Le dépassement du nationalisme, seuls les nationalistes peuvent le faire. »

Islam

« L'Islam n'appartient pas plus au monde démocratique qu'au monde communiste, il est par son essence et son implantation un véritable "troisième monde". »

  • Maurice Bardèche, Qu'est-ce que le fascisme ?, éd. Les Sept Couleur, 1962, Le Nassérisme, p. 127

« Dans le Coran il y a quelque chose de guerrier et de fort, quelque chose de viril, quelque chose de romain pour ainsi dire. »

  • Maurice Bardèche, Qu'est-ce que le fascisme ?, éd. Les Sept Couleur, 1962, Le Nassérisme, p. 129

« L’empire arabe fut l’empire de la civilisation et de la beauté [...] les princes de leurs royaumes ne le cédaient en rien aux barons du Nord pour la justice et la courtoisie. Tel était le royaume des forts, tel était le royaume des guerriers. En ce temps-là, les usuriers n’étaient pas les maîtres et les légistes baisaient la babouche des émirs. Chaque chose était à sa place. Et la loi du Coran régnait qui veut qu’on écoute les sages, qu’on respecte la justice et qu’on honore ceux qui se conduisent comme des hommes pour la défense du Croissant. »

  • Maurice Bardèche, Qu'est-ce que le fascisme ?, éd. Les Sept Couleur, 1962, Le Nassérisme, p. 132

Politics

« Je crois que gouverner, c'est préserver notre indépendance, puis nous laisser vivre à notre gré. »

Israel

« Si la délégation française trouve des factures de gaz nocifs, elle se trompe dans la traduction et elle cite une phrase où l'on peut lire que ce gaz était destiné à “l'extermination”, alors que le texte allemand dit en réalité qu'il était destiné à “l'assainissement”, c'est-à-dire à la destruction des poux dont tous les internés se plaignaient en effet [...]. Il résulte clairement des pièces du procès que la solution du problème juif, qui avait eu l'approbation des dirigeants nationaux-socialistes, consistait uniquement en un rassemblement de Juifs dans une zone territoriale qu'on appelait la réserve juive : c'était une sorte de ghetto européen, une patrie juive reconstituée à l'Est, c'était cela que prévoyaient les instructions connues des ministres et des hauts fonctionnaires, et c'était cela seulement. [...] Et nous n'avons pas le droit d'en conclure davantage que le national-socialisme aboutissait nécessairement à l'extermination des Juifs : il proposait seulement de ne plus les laisser se mêler à la vie politique et économique du pays, et ce résultat pouvait être obtenu par des méthodes raisonnables et modérées. [...] [Ne] sommes-nous pas victimes d'une propagande dont les effets peuvent être un jour terriblement préjudiciables au peuple français ? »

Modèle:Facebook