Louis-Ferdinand Céline
Modernity
« Une telle connerie dépasse l'homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer, sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s'accomplit.
Nous crevons d'être sans légende, sans mystère, sans grandeur. Les cieux nous vomissent. »
- Louis-Ferdinand Céline, Les Beaux Draps
« C’est un prodigieux moyen de propagande. C’est aussi, hélas ! un élément d’abêtissement en ce sens que les gens se fient à ce qu’on leur montre. Ils n’imaginent plus. Ils voient. Ils perdent la notion de jugement et ils se prêtent gentiment à la fainéantise. La TV est dangereuse pour les hommes. L’alcoolisme, le bavardage, et la politique en font déjà des abrutis. Etait-il nécessaire d’ajouter encore quelque chose ? »
« Le monde est matérialiste, le plus menu peuple compris. Il croit plus à rien qu’au tangible. C’est comme ça l’Instruction Publique, l’évaporation des Légendes. Ils veulent plus se remettre en route avant qu’on ait réglé les comptes. Nôtre société elle veut plus rien foutre, elle veut plus se fatiguer du tout. Elle se les retourne de plus en plus. Elle s’effondre dans tous les coins. »
France
« Quel ignoble chemin parcouru des Celtes à Zazou ! de Vercingétorix à Gunga Diouf ! Tout y est ! Tout est là ! Le reste n’est que farces et discours. La France brûle de finir nègre, je la trouve fort à point, pourrie, croulante de métis. »
« Tous ceux qui m’ont volé sont, au moins, commandeurs de la Légion d’honneur. Autrefois, on pendait les voleurs aux croix. Aujourd’hui, on pend des croix aux voleurs. Et chacun est content. Merveilleux pays que ce pays de France. »
- Louis-Ferdinand Céline, interview avec Jacques Chancel
« En dépit des apparences, des rodomontades d’Histoire, les Français n’ont jamais eu le sens national. Ils ont fait de nombreuses guerres, très longues et très sanglantes, entre eux et contre l’étranger, mais presque jamais pour leur compte, toujours pour le bénéfice d’une clique étrangère. Successivement colonie romaine et puis italienne, pendant des siècles... à l’Espagnole, à l’Anglaise, à la Germanique, à présent colonie juive, la France se donne en réalité à l’équipe la plus astucieuse, la plus effrontée des gangsters du moment qui la courbent, la bluffent et la saignent...
La France est une nation femelle, toujours bonne à tourner morue. Écoutez les femmes à Victor, comment qu’elles jaspinent à vide sur toutes les courbes de trottoir, dans tous les coins de chiots, à jacter de menues conneries, à s’en faire crever... enragées de mesquines sottises... c’est des "vraies Frances"... La France aussi, comme les femmes à Victor, descend plus bas chaque année dans l’ordre des maquereaux et dans l’ordre des ragots comme toutes les putains. Dans le milieu; examinez les vieilles mômes : elles finissent toutes par les nègres, bien contentes, bien ivrognes, bien régalées, bien enculées, bien battues... La France en est à ce moment au poil ! Au moment du nègre. Le Juif dans le cul c’est son bonheur, il la fera crever, c’est son rôle... Le destin est assez simple. Il suffit d’avoir l’expérience.
Tout Français de race qui prend le pouvoir se sent perdu sans étrangers, sans cadres de l’étranger. Il se dépêche tout aussitôt de se vendre, c’est son premier souci... »
- Louis-Ferdinand Céline, Les beaux draps, 1941
United Kingdom
« Les Anglais, c'est drôle quand même comme dégaîne, c'est mi-curé, mi-garçonnet. »
Human nature
« Tout ce qui est intéressant se passe dans l'ombre, décidément. On ne sait jamais rien de la véritable histoire des hommes. »
« Quand la haine des hommes ne comporte aucun risque, leur bêtise est vite convaincue, les motifs viennent tout seuls. »
Racism
« Cette rage monte du fond des glandes, irresistible, des épididymes métissés, nos égorgeurs prédestinés. »
« Racisme d'abord ! Racisme avant tout ! Dix fois ! Mille fois racisme ! Racisme suprêmement ! Désinfection ! Nettoyage ! Une seule race en France : l'Aryenne. Trois groupes aryens ! Les Alpins (les plus nombreux), les Nordiques, les Méditerranéens : Aryens tous ! Et c'est marre, et c'est tout.
Quel est le véritable ami du peuple ? Le fascisme.
Qui nous préserve de la guerre ? C'est Hitler !
Hitler est un bon éleveur de peuples, il est du côté de la Vie, il est soucieux de la vie des peuples, et même de la nôtre. C'est un Aryen.
Je ressens, tellement je suis drôle, des choses encore bien plus perverses. Des véritables sadismes. Je me sens très ami d'Hitler, très ami de tous les allemands. Je trouve que ce sont des frères, qu'ils ont bien raison d'être racistes. Ca me ferait énormément de peine si jamais ils étaient battus. Je trouve que nos vrais ennemis ce sont les juifs et les francs-maçons. »
- Louis-Ferdinand Céline, L'école des cadavres, 1938
« Plus con que le Français ? Vraiment n'est-ce pas c'est impossible ? Et surtout l'intellectuel ? Littéralement enragé dès qu'il s'agit de déconner dans le sens juif. Un snob masochiste. Et y a pas de race ! Et y a pas de juif ! Et moi par-ci ! Je sais ceci ! Et peutt-puetti ! »
- Louis-Ferdinand Céline, Les Beaux Draps
« Il n’y a qu’une seule religion : catholique, protestante ou juive… succursales de la boutique "au petit Jésus"… qu’elles se chamaillent s’entretripent ?… vétilles !… corridas saignantes pour badauds ! le grand boulot le seul le vrai leur profond accord… abrutir, détruire la race blanche. »
- Louis-Ferdinand Céline, Rigodon, 1961
Art
« La fuite vers l'abstrait est la lâcheté même de l'artiste. »
Europe
« La chute de Stalingrad c’est la fin de l’Europe. Il y a eu un cataclysme. L’épicentre c’était Stalingrad. Là on peut dire que c’était fini et bien fini, la civilisation des Blancs. Alors tout ça, ça a fait du bruit, des bouillonnements, des fusées, des cataractes. J’étais dedans… j’en ai profité. J’ai utilisé cette matière, je la vends. Evidemment je me suis mêlé d’histoires - les histoires juives - qui ne me regardaient pas, je n’avais rien à en faire. Je les ai quand même racontées… à ma manière. »
- Louis-Ferdinand Céline, interview avec Claude Sarraute, Le Monde, juin 1960
« Vous faites erreur, Monsieur le Maréchal ! L’ennemi est au Nord ! Ce n’est pas Berlin !
C’est Londres ! La Cité ! Les casemates-tout-en-or ! La Banque d’Angleterre avec ses laquais “framboise” ! Voilà l’ennemi héréditaire ! Je connais bien les abords, Monsieur le Maréchal ! »
- Louis-Ferdinand Céline, L'école des cadavres, 1938
Israel
« S'attaquer aux intérêts des juifs, c'est affronter le Vésuve équipé d'un petit arrosoir. »
« La seule chose grave à l’heure actuelle, pour un grand homme, savant écrivain, cinéaste, financier, industriel, politicien (mais alors la chose gravissime) c’est de se mettre mal avec les Juifs. — ... Faites le clown, l’insurgé, l’intrépide, l’anti-bourgeois, l’enragé redresseur de torts... le Juif s’en fout ! Divertissements… Babillages ! Mais ne touchez pas à la question juive, ou bien il va vous en cuire... Raide comme une balle, on vous fera calancher d’une manière ou d’une autre... »
« Lorsque les français monteront une ligue antisémite, le président, le secrétaire et le trésorier seront juifs ! »
- Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre, éditions Denoël, 1937, p. 174
Miscellaneous
« Pour les ravigoter, on remonte les riches, à chaque dix ans, d’un cran dans la Légion d’honneur comme un vieux nichon et les voilà occupés pendant dix ans encore. »
- Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit
« Il y a très peu de légerté chez l’Homme. […] Et alors maintenant, ils sont extraordinaires de lourdeur. […] Nous verrons peut-être un jour une révolte d’esprit contre le poids. Mais c’est pas pour demain. […] Alors, voilà si j’avais à mourir, je dirais qu’ils étaient lourds. Oh, ils étaient méchants parce qu’ils étaient lourds. Jaloux d’une certaine légereté […]. Jaloux d’être lourd. C’est tout. Infirmes. […] La lourdeur les rend infirmes. Ils sont prêts à tout. Oh oui, prêts à tout. […] Ils augmentent leur poids, au lieu de se rendre léger. Ah, ils ne sont pas du côté d’Ariel. Ils sont de plus en plus Caliban. De plus en plus… »
- Louis-Ferdinand Céline, lors d'un entretien TV
« A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul ! »
« L'intromission d'un bout de barbaque dans un pertuis de barbaque, j'ai jamais vu là que du grotesque - et cette gymnastique d'amour, cette minuscule épilepsie. Quels flaflas ! Je suis avec Lénine, c'est un bon choc physiologique mais pas chez les tuberceux - certainement - assez fébricant ainsi. C'est du petit suicide. Le mec qui bande, pour moi, tu vois, c'est un client. »
- Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Paraz, 17 janvier 1951
« Celui qui parle de l'avenir est un coquin. C'est l'actuel qui compte. Invoquer sa postérité, c'est faire un discours aux asticots. »
- Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit