Différences entre les versions de « Ferdynand Ossendowski »
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+ | « Les hommes oublieront peu à peu leurs âmes pour ne s’occuper que de leurs corps. La plus grande corruption régnera sur la terre. Les hommes deviendront semblables à des animaux féroces, assoiffés du sang de leurs frères. Le Croissant s’effacera et ses adeptes tomberont dans la mendicité et dans la guerre perpétuelle. Ses conquérants frappés par le soleil renonceront à s’élever ; il leur arrivera le plus grand des malheurs, qui s’achèvera en insultes aux yeux des autres peuples. Les couronnes des rois, grands et petits, tomberont : un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit... Il y aura une guerre terrible où seront entraînés tous les peuples. Les océans rougiront... la terre et le fond des mers seront couverts d’ossements... des royaumes seront morcelés, des peuples entiers mourront, terrassés par la faim, la maladie, par des “crimes inconnus des lois et que jamais encore le monde n’avait pu imaginer. Alors viendront les ennemis de Dieu et de l’Esprit divin qui se trouvent dans l’homme. Ceux qui prennent la main d’un autre périront aussi. Les oubliés, les persécutés, se lèveront et retiendront l’attention du monde entier. Il y aura des brouillards et des tempêtes. Des montagnes dénudées se couvriront de forêts. La terre tremblera... Des millions d’hommes échangeront les chaînes de l’esclavage et de l’humiliation contre la faim, la maladie, la mort. Les anciennes routes seront couvertes de foules allant d’un endroit à un autre. Les plus grandes, les plus belles cités périront par le feu... une, deux, trois... Le père se dressera contre le fils, le frère contre le frère, la mère contre la fille. Le vice, le crime, la destruction du corps et de l’âme suivront... Les familles seront dispersées... La fidélité et l’amour disparaîtront... De dix mille hommes, un seul survivra... il sera nu, fou, sans force et ne saura pas se bâtir une maison ni trouver sa nourriture... Il hurlera comme le loup furieux, dévorera des cadavres, mordra sa propre chair et défiera Dieu au combat... Toute la terre se videra. “Dieu s’en détournera. Sur elle se répandront la nuit et la mort. Alors j’enverrai un peuple, encore inconnu à ce jour, qui d’une main puissante arrachera les mauvaises herbes de la folie et du vice, et conduira ceux qui restent fidèles à l’esprit de l’homme dans la bataille contre le mal. Ils fonderont une nouvelle vie sur la terre purifiée par la mort des nations. Dans la cinquantième année, trois grands royaumes seulement apparaîtront, qui vivront heureux pendant soixante et onze ans. Puis viendront dix-huit ans de guerre et de destruction. Alors les peuples d’Agharti sortiront de leurs cavernes souterraines et apparaîtront sur la surface de la terre. » | ||
+ | {{Réf Livre | ||
+ | |auteur=Ferdynand Ossendowski | ||
+ | |titre=Bêtes, Hommes et Dieux | ||
+ | |année d'origine=1922 | ||
+ | |éditeur=Libretto | ||
+ | |année=2024 | ||
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« '''L’Asie se réveille. Pleine d’énigmes, elle possède ses propres réponses aux questions posées par les destinées de l’humanité.''' Ce grand continent de pontifes mystérieux, de dieux vivants, de mahatmas, d’hommes qui lisent dans le livre terrible du Karma, sort d’un long sommeil. L’Asie est un océan de centaines de millions d’êtres humains, un océan démonté, agité de vagues monstrueuses. » | « '''L’Asie se réveille. Pleine d’énigmes, elle possède ses propres réponses aux questions posées par les destinées de l’humanité.''' Ce grand continent de pontifes mystérieux, de dieux vivants, de mahatmas, d’hommes qui lisent dans le livre terrible du Karma, sort d’un long sommeil. L’Asie est un océan de centaines de millions d’êtres humains, un océan démonté, agité de vagues monstrueuses. » |
Version du 27 mai 2025 à 09:44
Citations
« Les hommes oublieront peu à peu leurs âmes pour ne s’occuper que de leurs corps. La plus grande corruption régnera sur la terre. Les hommes deviendront semblables à des animaux féroces, assoiffés du sang de leurs frères. Le Croissant s’effacera et ses adeptes tomberont dans la mendicité et dans la guerre perpétuelle. Ses conquérants frappés par le soleil renonceront à s’élever ; il leur arrivera le plus grand des malheurs, qui s’achèvera en insultes aux yeux des autres peuples. Les couronnes des rois, grands et petits, tomberont : un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit... Il y aura une guerre terrible où seront entraînés tous les peuples. Les océans rougiront... la terre et le fond des mers seront couverts d’ossements... des royaumes seront morcelés, des peuples entiers mourront, terrassés par la faim, la maladie, par des “crimes inconnus des lois et que jamais encore le monde n’avait pu imaginer. Alors viendront les ennemis de Dieu et de l’Esprit divin qui se trouvent dans l’homme. Ceux qui prennent la main d’un autre périront aussi. Les oubliés, les persécutés, se lèveront et retiendront l’attention du monde entier. Il y aura des brouillards et des tempêtes. Des montagnes dénudées se couvriront de forêts. La terre tremblera... Des millions d’hommes échangeront les chaînes de l’esclavage et de l’humiliation contre la faim, la maladie, la mort. Les anciennes routes seront couvertes de foules allant d’un endroit à un autre. Les plus grandes, les plus belles cités périront par le feu... une, deux, trois... Le père se dressera contre le fils, le frère contre le frère, la mère contre la fille. Le vice, le crime, la destruction du corps et de l’âme suivront... Les familles seront dispersées... La fidélité et l’amour disparaîtront... De dix mille hommes, un seul survivra... il sera nu, fou, sans force et ne saura pas se bâtir une maison ni trouver sa nourriture... Il hurlera comme le loup furieux, dévorera des cadavres, mordra sa propre chair et défiera Dieu au combat... Toute la terre se videra. “Dieu s’en détournera. Sur elle se répandront la nuit et la mort. Alors j’enverrai un peuple, encore inconnu à ce jour, qui d’une main puissante arrachera les mauvaises herbes de la folie et du vice, et conduira ceux qui restent fidèles à l’esprit de l’homme dans la bataille contre le mal. Ils fonderont une nouvelle vie sur la terre purifiée par la mort des nations. Dans la cinquantième année, trois grands royaumes seulement apparaîtront, qui vivront heureux pendant soixante et onze ans. Puis viendront dix-huit ans de guerre et de destruction. Alors les peuples d’Agharti sortiront de leurs cavernes souterraines et apparaîtront sur la surface de la terre. »
« L’Asie se réveille. Pleine d’énigmes, elle possède ses propres réponses aux questions posées par les destinées de l’humanité. Ce grand continent de pontifes mystérieux, de dieux vivants, de mahatmas, d’hommes qui lisent dans le livre terrible du Karma, sort d’un long sommeil. L’Asie est un océan de centaines de millions d’êtres humains, un océan démonté, agité de vagues monstrueuses. »
« Avez-vous jamais fait attention aux toiles d’araignée poussiéreuses, à la moisissure des caves que l’on rencontre parfois dans les vieux châteaux, en Italie, en France ou en Angleterre ? C’est la poussière des siècles. Elle a peut-être effleuré le visage, le casque ou l’épée d’un empereur romain, de saint Louis, du Grand Inquisiteur, de Galilée ou du roi Richard. À cette pensée votre cœur se contracte involontairement et vous vous sentez plein de respect pour ces témoins des siècles passés. »
« Que personne n’arrête la vengeance qui doit frapper le corrupteur et le meurtrier de l’âme russe. La révolution doit être arrachée du monde. Contre elle, la révélation de saint Jean nous a prévenus en ces termes : “Et la femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, parée d’or, de pierres précieuses et de perles ; elle avait à la main une coupe d’or pleine des abominations et de la souillure de ses impudicités. Et sur son front était écrit ce nom mystérieux : la grande Babylone, la mère des débauches et des abominations de la terre. Je vis cette femme enivrée du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus.” »
« Le Grand Esprit a mis au seuil de notre vie le Karma, qui ne connaît ni la colère ni le pardon. Il règle nos comptes. Ce qui nous attend, c’est la famine, la destruction, la mort de la civilisation, de la gloire, de l’honneur, la mort des nations, la mort des peuples. Je vois déjà cette horreur, cette sombre et folle destruction de l’humanité ! »
« La nature ne connaît que la vie. La mort n’est pour elle qu’un épisode. Elle en efface les traces sous le sable ou sous la neige, les fait disparaître sous une végétation luxuriante de verdure ou de fleurs. Qu’importe à la nature si une mère, à Tché-Fou ou sur les rives du Yang-tsé-kiang, fait offrande d’un bol de riz et de quelques bâtons d’encens au dieu du sanctuaire, en priant pour le retour de son fils : martyr obscur, tombé sur les plaines de la Tola, ses ossements se dessèchent sous les rayons destructeurs du soleil, et les vents en éparpillent la poussière sur les sables de la prairie. Il y a de la grandeur dans cette indifférence de la nature envers la mort, dans son ardeur à ne connaître que la vie. »
« Je crois que j’ai compris alors ce que le bolchevisme portait en lui de dépravation, comment il étouffait dans l’âme la foi, la crainte de Dieu et la conscience. Dans toute sa force m’est apparue la nécessité, que tous les gens honnêtes doivent ressentir, de lutter impitoyablement contre ce dangereux ennemi de l’humanité. Il nous faut combattre jusqu’à notre dernier souffle de vie ! »
« À notre époque, chez tout individu sain de corps et d’esprit plongé dans l’adversité, on voit resurgir les instincts de l’homme primitif, chasseur et guerrier, ces instincts nécessaires à sa lutte contre la nature. L’homme cultivé a cette supériorité sur l’être inculte qu’il possède pour triompher deux armes irremplaçables : la science et la volonté. Mais l’homme cultivé paie cher ce privilège : rien n’est plus affreux dans la solitude absolue que la conscience même de cet isolement, loin de toute société humaine, là où n’ont plus cours aucune valeur esthétique, aucune loi morale. »