Différences entre les versions de « Montesquieu »
| Ligne 44 : | Ligne 44 : | ||
|chapitre=I | |chapitre=I | ||
|page=238}} | |page=238}} | ||
| + | |||
| + | « '''Le commerce est la profession des gens égaux''' ; et parmi les états despotiques, les plus misérables sont ceux où le prince est marchand. » | ||
| + | {{Réf Livre | ||
| + | |auteur=Montesquieu | ||
| + | |titre=De l’esprit des lois | ||
| + | |année d'origine=1748 | ||
| + | |éditeur=Garnier | ||
| + | |année=1777 | ||
| + | |section=Livre V | ||
| + | |chapitre=8 | ||
| + | |page=107}} | ||
« Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J’appelle ici préjugés, non pas ce qui fait que l’on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu’on s’ignore soi-même. » | « Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J’appelle ici préjugés, non pas ce qui fait que l’on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu’on s’ignore soi-même. » | ||
Version du 9 mai 2025 à 09:19
Citations
« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice [...]. »
« [...] les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires [...]. »
« Comme celui qui a l’argent est toujours le maître de l’autre, le traitant se rend despotique sur le prince même ; il n’est pas législateur, mais il le force à donner des lois. »
« Le commerce guérit des préjugés destructeurs : et c’est presque une règle générale, que partout où il y a des mœurs douces, il y a du commerce ; et que partout où il y a du commerce, il y a des mœurs douces. »
« Le commerce est la profession des gens égaux ; et parmi les états despotiques, les plus misérables sont ceux où le prince est marchand. »
« Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J’appelle ici préjugés, non pas ce qui fait que l’on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu’on s’ignore soi-même. »
