Différences entre les versions de « Édouard Drumont »

 
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Version actuelle datée du 12 novembre 2024 à 14:58

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Citations

« Ce mépris du pauvre, dans la Franc-Maçonnerie, va jusqu’à la haine. Il semble que, sur ce point comme en tout, les Loges aient pris le contre-pied de la doctrine de l’Église, et qu’elle haïsse les humbles et les petits aussi violemment que le Christ les a aimés. »

— Édouard Drumont, La Tyrannie maçonnique (1899), éd. Librairie Antisémite, 1899, p. 58


« La nation française, si renommée jadis par la clarté de son intelligence et pour son impatience de tout joug, se laisse mener comme un troupeau par une association secrète, internationale, illégale [...]. »

— Édouard Drumont, La Tyrannie maçonnique (1899), éd. Librairie Antisémite, 1899, p. 56


« La Maçonnerie, depuis vingt ans, a peu à peu accaparé, confisqué la République qui est devenue sa chose, sa vache à lait, sa métairie. Et c’est ce qui explique que les Juifs, maîtres de la Maçonnerie, soient par là même maîtres de la France. »

— Édouard Drumont, La Tyrannie maçonnique (1899), éd. Librairie Antisémite, 1899, p. 43


« [...] la Franc-Maçonnerie est une institution d’origine juive. J’ajoute qu’elle est restée juive et qu’elle est aujourd’hui plus enjuivée que jamais ; tout l’indique, tout le démontre : son symbolisme, moins insignifiant peut-être et moins ridicule qu’on ne suppose, son fonctionnement, ses tendances. À quiconque ne se pénètre pas de cette idée que la Franc-Maçonnerie n’est qu’une machine de guerre inventée par les Juifs pour conquérir le monde et réaliser leur vieux rêve d’universelle domination, la Franc-Maçonnerie demeurera une énigme incompréhensible. »

— Édouard Drumont, La Tyrannie maçonnique (1899), éd. Librairie Antisémite, 1899, p. 13-14


J’ai un « amour profond et sincère de tous ces humbles, de tous ces pauvres qui peinent, qui travaillent pour enrichir une poignée de flibustiers cosmopolites. »

— Édouard Drumont, De l’or, de la boue, du sang (1896), éd. Flammarion, 1896, p. viii


« Que tous ceux qui rêveront de tenter quelque chose d’utile pour leur pays se souviennent de ce que je leur dis : “Ne croyez jamais aux conservateurs, il n’y a rien à faire avec eux !” [...]

En réalité il n’y a pas deux partis politiques [la Droite et la Gauche], il y a un régime général, il y a un système, le système capitaliste et juif auquel sont généralement affiliés les représentants des partis qui se disputent le pouvoir. À ce système les Républicains plus avides, parce qu’ils sont plus besogneux, demandent peut-être des satisfactions plus immédiates ; ils font preuve peut-être de plus d’âpreté et d’impudence, mais les Conservateurs sont aussi attachés à ce régime que les Républicains : ils ont peut-être plus d’intérêt qu’eux à sa durée et ils n’entendent pas qu’on y touche.

[...] ce qui les caractérise c’est la fiction, l’imposture, le mensonge général, l’étalage verbal et scripturaire de sentiments qu’on n’éprouvait pas réellement, la perpétuelle menace d’accomplir des actes qu’on n’avait nullement l’intention d’exécuter. [...]

Vous ne rencontrerez chez la plupart des Conservateurs influents que des menteurs, des fourbes, d’éternels chercheurs de voies obliques... »

— Édouard Drumont, Le Testament d’un antisémite (1891), éd. Dentu, 1891, p. 4-12


« Mon erreur fondamentale a été de croire qu’il existait encore une vieille France, un ensemble de braves gens, gentilshommes, bourgeois, petits propriétaires, fidèles aux sentiments d’honneur, aux traditions de leur race et qui égarés, affolés par les turlutaines qu’on leur débite depuis cent ans, reprendraient conscience d’eux-mêmes si on leur montrait la situation telle qu’elle est et se réuniraient pour essayer de sauver leur pays... »

— Édouard Drumont, Le Testament d’un antisémite (1891), éd. Dentu, 1891, p. 4-5


« Des révolutions politiques avantageuses à la Bourgeoisie on en fera désormais tant qu’on voudra, mais, dès qu’il s’y mêlera l’ombre d’une revendication sociale, les mouvements seront impitoyablement réprimés. »

— Édouard Drumont, La Fin d’un monde (1889), éd. Albert Savine, 1889, p. 108


« Toute la déclamation humanitaire qui a rempli ce siècle s’est traduite dans les faits par le retour aux mœurs des âges primitifs où le plus faible était impitoyablement foulé aux pieds par le plus fort. »

— Édouard Drumont, La Fin d’un monde (1889), éd. Albert Savine, 1889, p. 40


« Le vaccin se vend [...] et il est devenu un objet de commerce. Les juifs s’en sont naturellement emparés, comme de toutes les autres denrées, et ils le cultivent sur eux-mêmes par économie. C’est du virus juif qu’on veut nous inoculer pour nous rendre semblables à eux. Voilà pourquoi nous nous révoltons contre cet empoisonnement. On cherche à nous avachir, avec aggravation de mosaïsme. Nous aimons mieux être aggravés de la petite vérole. [...] Nous inoculer du sang de vache [...] passe encore. Notre race guerrière est assez solide et ne risque pas de s’avachir. Mais de l’humeur de juif, jamais ! »

— Édouard Drumont, Le XIXe siècle, 4 décembre 1888


« Le Capitalisme ressemble à la Propriété comme le sophisme ressemble au raisonnement, comme Caïn peut-être ressemblait à Abel. »

— Édouard Drumont, La France Juive devant l’opinion (1886), éd. Flammarion, 1886, p. 125


« C’est sur les ruines seules de l’Église que s’est élevée cette idole dévorante du Capitalisme qui, pareille à la divinité monstrueuse d’Astoreth se fécondant elle-même, se reproduit sans cesse [...]. »

— Édouard Drumont, La France Juive devant l’opinion (1886), éd. Flammarion, 1886, p. 125


« Ce mal, que l’on qualifie de tant de noms aujourd’hui, Capitalisme, Exploitation financière, Oppression de l’homme par l’argent, la société chrétienne l’avait diagnostiqué et l’avait enrayé. Avec les Pères de l’Église et les Scolastiques, l’Église, ainsi que je l’ai démontrée dans la France juive, a lutté contre le Capitalisme, c’est-à-dire contre l’Usure, que l’on a appelé “le péché million des Juifs”. Elle n’a jamais admis le profit sans travail, et même dans le gain excessif, le turpe lucrum, pour s’en tenir à ce juste prix qui est la devise des corporations chrétiennes. »

— Édouard Drumont, La France Juive devant l’opinion (1886), éd. Flammarion, 1886, p. 123-124


« En 1790, le Juif arrive, sous la première République et sous le premier Empire, il entre, il rôde, il cherche sa place, sous la Restauration et la Monarchie de juillet, il s’assied dans le salon, sous le second empire il se couche dans le lit des autres, sous la troisième République, il commence à chasser les Français de chez eux ou les force à travailler pour lui. »

— Édouard Drumont, La France juive (1886), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250199), p. 


« Par un phénomène que l’on a constaté cent fois au moyen âge et qui s’est affirmé de nouveau au moment du choléra, le Juif paraît jouir vis-à-vis des épidémies d’immunités particulières. Il semble qu’il y ait en lui une sorte de peste permanente, qui le garantit de la peste ordinaire, il est son propre vaccin et, en quelque manière, un antidote vivant. Le fléau recule quand il le sent !... »

— Édouard Drumont, La France juive (1886), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250199), p. 72


« Le Sémite est mercantile, cupide, intrigant, subtil, rusé ; l’Aryen est enthousiaste, héroïque, chevaleresque, désintéressé, franc, confiant jusqu’à la naïveté. Le Sémite est un terrien ne voyant guère rien au-delà de la vie présente ; l’Aryen est un fils du ciel sans cesse préoccupé d’aspirations supérieures ; l’un vit dans la réalité, l’autre dans l’idéal.

Le Sémite est négociant d’instinct, il a la vocation du trafic, le génie de tout ce qui est échange, de tout ce qui est une occasion de mettre dedans son semblable. L’Aryen est agriculteur, poète, moine et surtout soldat ; la guerre est son véritable élément, il va joyeusement au-devant du péril, il brave la mort.

Le Sémite n’a aucune faculté créatrice ; au contraire l’Aryen invente ; pas la moindre invention n’a été faite par un Sémite. Celui-ci par contre exploite, organise, fait produire à l’invention de l’Aryen créateur des bénéfices qu’il garde naturellement pour lui. L’Aryen exécute les voyages d’aventure et découvre l’Amérique ; le Sémite, qui aurait eu une si belle occasion de s’arracher fièrement à l’Europe, à la persécution et de démontrer qu’il était susceptible de faire quelque chose par lui-même, attend qu’on ait tout exploré, tout défriché, pour aller s’enrichir aux dépens des autres. »

— Édouard Drumont, La France juive (1886), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250199), p. 19


« Toutes les nations de l’Europe, on le voit, se rattachent donc par les liens les plus étroits à la race aryenne d’où sont sorties toutes les grandes civilisations. »

— Édouard Drumont, La France juive (1886), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250199), p. 17
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Bibliographie

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