Différences entre les versions de « Discussion:Roman von Ungern-Sternberg »
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« Souverain, et vous frères mongols, Dieu m'a envoyé vers vous pour sacrifier ma vie dans la lutte contre l'Occident perverti. » | « Souverain, et vous frères mongols, Dieu m'a envoyé vers vous pour sacrifier ma vie dans la lutte contre l'Occident perverti. » | ||
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— Roman von Ungern-Sternberg cité par Ferdinand Ossendowski dans Bêtes, hommes et dieux (1924) | — Roman von Ungern-Sternberg cité par Ferdinand Ossendowski dans Bêtes, hommes et dieux (1924) |
Version du 13 juin 2024 à 20:54
« Les commissaires [soviétiques], les communistes et les Juifs sont à anéantir avec leurs familles ; leur propriété est sujette à la confiscation. »
« L’ancienne base de la justice, — la vérité et la miséricorde —, a disparu. À présent il faut que règnent la vérité et une rigueur impitoyable. Le mal, venu sur la terre afin d’anéantir le principe divin dans l’âme humaine, doit être extirpé avec ses racines. La fureur populaire contre les chefs [de la révolution], adeptes convaincus des doctrines rouges, ne connaît pas de bornes. Il faut penser à ce que le peuple se trouve maintenant devant le problème : être ou ne pas être. »
Ordonnance n° 15
« Souverain, et vous frères mongols, Dieu m'a envoyé vers vous pour sacrifier ma vie dans la lutte contre l'Occident perverti. »
— Roman von Ungern-Sternberg cité par Ferdinand Ossendowski dans Bêtes, hommes et dieux (1924)
« Je crois que j'ai compris alors ce que le bolchevisme portait en lui de dépravation, comment il étouffait dans l'âme la foi, la crainte de Dieu et la conscience. Dans toute sa force m'est apparue la nécessité, que tous les gens honnêtes doivent ressentir, de lutter impitoyablement contre ce dangereux ennemi de l'humanité. Il nous faut combattre jusqu'à notre dernier souffle de vie! »
— Ferdinand Ossendowski, Bêtes, hommes et dieux (1924)
"Avez-vous jamais fait attention aux toiles d'araignée poussiéreuses, à la moisissure des caves que l'on rencontre parfois dans les vieux châteaux, en Italie, en France ou en Angleterre? C'est la poussière des siècles. Elle a peut-être effleuré le visage, le casque ou l'épée d'un empereur romain, de Saint-Louis, du Grand Inquisiteur, de Galilée ou du roi Richard. A cette pensée votre coeur se contracte involontairement et vous vous sentez plein de respect pour ces témoins des siècles passés."
— Ferdinand Ossendowski, Bêtes, hommes et dieux (1924)
"L’Asie se réveille. Pleine d’énigmes, elle possède ses propres réponses aux questions posées par les destinées de l’humanité. Ce grand continent de pontifes mystérieux, de dieux vivants, de mahatmas, d’hommes qui lisent dans le livre terrible du Karma, sort d’un long sommeil. L’Asie est un océan de centaines de millions d’êtres humains, un océan démonté, agité de vagues monstrueuses."
— Ferdinand Ossendowski, Bêtes, hommes et dieux (1924)
"La nature ne connaît que la vie. La mort n'est pour elle qu'un épisode. Elle en efface les traces sous le sable ou sous la neige, les fait disparaître sous une végétation luxuriante de verdure ou de fleurs. Qu'importe à la nature si une mère, à Tché-Fou ou sur les rives du Yang-tsé-kiang, fait offrande d'un bol de riz et de quelques bâtons d'encens au dieu du sanctuaire, en priant pour le retour de son fils : martyr obscur, tombé sur les plaines de la Tola, ses ossements se dessèchent sous les rayons destructeurs du soleil, et les vents en éparpillent la poussière sur les sables de la prairie. Il y a de la grandeur dans cette indifférence de la nature envers la mort, dans son ardeur à ne connaître que la vie."
— Ferdinand Ossendowski, Bêtes, hommes et dieux (1924)