Différences entre les versions de « Discussion:Georges Sorel »
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+ | Le progrès sera toujours un élément essentiel du grand courant qui ira jusqu'à la démocratie moderne, parce que la doctrine du progrès permet de jouir en toute tranquillité des biens d'aujourd'hui, sans se soucier des difficultés de demain. Elle avait plu à l'ancienne société de nobles désœuvrés ; elle plaira toujours aux politiciens que la démocratie hisse au pouvoir et qui, menacés d'une chute prochaine, veulent faire profiter leurs amis de tous les avantages que procure l'État.» | ||
+ | (Georges Sorel, Les illusions du progrès) |
Version du 18 février 2024 à 15:34
« Il faut que les socialistes soient persuadés que l’œuvre à laquelle ils se consacrent est une œuvre grave, redoutable et sublime ; c’est à cette condition seulement qu’ils pourront accepter les innombrables sacrifices que leur demande une propagande qui ne peut procurer ni honneurs, ni profits, ni même satisfactions intellectuelles immédiates. »
Georges Sorel, Réflexions sur la violence.
« C'est en raison de faits assez rares, mais très héroïques, que l’idéologie s'est construite : les martyrs n'avaient pas besoin d'être nombreux pour prouver, par l’épreuve, la vérité absolue de la nouvelle religion et l’erreur absolue de l'ancienne, pour établir ainsi qu'il y avait deux voies incompatibles entre elles, pour faire comprendre que le règne du mal aurait un terme. »
Georges Sorel, Réflexions sur la violence.
« (...) une organisation d’images capables d’évoquer instinctivement tous les sentiments qui correspondent aux diverses manifestations de la guerre engagée... contre la société moderne ».
— Georges Sorel, Réflexions sur la violence
« Le progrès sera toujours un élément essentiel du grand courant qui ira jusqu'à la démocratie moderne, parce que la doctrine du progrès permet de jouir en toute tranquillité des biens d'aujourd'hui, sans se soucier des difficultés de demain. Elle avait plu à l'ancienne société de nobles désœuvrés ; elle plaira toujours aux politiciens que la démocratie hisse au pouvoir et qui, menacés d'une chute prochaine, veulent faire profiter leurs amis de tous les avantages que procure l'État.» (Georges Sorel, Les illusions du progrès)