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« Kippour, c’est le moment le plus intense de mon année, j’aime beaucoup Pessah et aussi Chavouoth. »
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« Kippour a pour moi une importance considérable, c’est le moment le plus intense de mon année. J’aime beaucoup Pessah, et aussi Chavouoth, pour sa signification d’égalité entre les hommes et les femmes [...]. »
  
 
— Alexandre Adler, Tribune juive, 10 juin 1993
 
— Alexandre Adler, Tribune juive, 10 juin 1993

Version du 18 juillet 2023 à 20:40

Citations

— Nicolas Dupont-Aignan : « Vous étiez favorable à une intervention en Irak monsieur Adler... »

— Alexandre Adler : « Non seulement j’étais pour mais je le reste. Parce que moi je ne nuance pas mes réponses en fonction de ce qui s’est passé. »

— Alexandre Adler, « Salut les Terriens ! », Canal+, 26 novembre 2011


« Il n’y a pas de plus grand bonheur au monde que celui d’être juif. »

— Alexandre Adler, Actualité juive, 3 novembre 2011


« Mais la bataille pour le “oui” sera dans ces conditions évidemment la grande bataille pour la liberté de notre continent, et je l’espère la grande défaite de tous ces altermondialistes qui ont tout à la fois la candeur et l’impudence de se déclarer “antilibéraux”, disons plus simplement ennemis de la liberté. »

— Alexandre Adler, Le Figaro, 20 octobre 2004


L’anti-américanisme est « un sentiment fascisant qui, de fait, se trouve en sympathie avec le “fascisme musulman” propagé par les islamistes. »

— Alexandre Adler, Proche-Orient.info, 14 octobre 2003


Les alter-mondialistes « sont en fait des ennemis de la liberté , [ils] vont de plus en plus loin dans le rejet d’Israël et sont partout pour les islamistes, parce que l’Islam c’est le peuple et qu’ils rejettent partout la mondialisation. »

— Alexandre Adler, Proche-Orient.info, 14 octobre 2003


« Il a existé, dans les années 1950, un anti-américanisme d’extrême gauche profondément et positivement ambivalent. Les grandes figures de l’anti-américanisme d’alors — Jean-Paul Sartre et la revue Les Temps modernes ou les intellectuels sympathisants communistes à la Marguerite Duras — étaient aussi très férus de jazz et de cinéma hollywoodien... Cet anti-américanisme était, pour reprendre le mot de Sacha Guitry, contre l’Amérique, mais tout contre. Il choisissait une Amérique de gauche contre l’Amérique de droite. Il a connu sa fin heureuse, son “happy end” avec le voyage d’Yves Montand aux États-Unis et l’idylle du chanteur avec Marilyn Monroe. D’une certaine façon, la France communiste des années 1950 épousait Mme Arthur Miller ! Ce que la gauche française reprochait aux États-Unis, ce n’était pas tant le fait qu’ils fussent américains que le fait qu’ils eussent trahi leurs propres valeurs : l’Amérique n’était pas aussi libérale avec les Européens qu’elle prétendait l’être. Mais cette gauche n’est pas demeurée anti-américaine. Elle aimait trop Hollywood, le jazz, les nègres, mais aussi New York, beaucoup plus d’ailleurs que la droite française semi-vichyste, supposée pro-américaine. C’était le moment Eddie Constantine de l’anti-américanisme.

Cet anti-américanisme folklorique et bon enfant a laissé place à un anti-américanisme méchant et haineux qui utilise des restes de l’idéologie de gauche — notamment la rhétorique de l’anti-impérialisme — assaisonnés de maurrassisme. Mais l’anti-impérialisme invoqué pour défendre la Serbie et l’autoriser à commettre n’importe quelle exaction avec ses citoyens albanais, ou pour soutenir des dictatures atroces, en Irak et en Corée du Nord par exemple, c’est une cuisine un peu lourde... Derrière tout cela, on décèle une philosophie de l’authenticité qui s'exprime par le refus de la science — à propos des organismes génétiquement modifiés, par exemple —, le refus du commerce — vieux thème de l'État commercial fermé inventé par Fichte à l’époque napoléonienne, qui fait partie de l’arsenal de tous les régimes totalitaires —, et le rejet global de la démocratie au nom d’un droit à la biodiversité des systèmes politiques dans lequel Saddam Hussein et les Talibans ne déparent nullement.

Cette idéologie réactionnaire n’est pas sans rappeler la révolution conservatrice de Weimar. Elle se réfère d’ailleurs volontiers à gauche comme à droite aux idéologues qui ont préparé l’avènement du III° Reich, les Heidegger, Carl Schmitt et autres Kantorovitch, c’est-à-dire à la philosophie réactionnaire conservatrice allemande la plus determinée, la plus cultivée et la plus anti-américaine qui se puisse penser. Car, il faut le rappeler, le grand pays touché par l’anti-américanisme dans les années 1920 était bel et bien l’Allemagne de Weimar. La critique de la technologie et l’évocation romantique du caractère unique et indépassable de chaque société étaient profondément ancrées dans le mouvement contre la modernité et la démocratie qu’a été le fascisme européen, surtout dans son cœur allemand. Je prétends donc que l’anti-américanisme d’aujourd'hui, sous des dehors vaguement progressistes, n’est qu’un conglomérat de vieux rêves évanouis sous les décombres du mur de Berlin — un sentiment fascisant qui, de fait, se trouve en sympathie avec le “fascisme musulman” propagé par les islamistes. Un de ses personnages-clés est José Bové, cette espèce d’avatar de Poujade touché par la métaphysique heideggerienne et allumé par une mystique pseudo-gandhienne. »

— Alexandre Adler, J’ai vu finir le monde ancien (2002), éd. Grasset, 2002, p. 68


« Dieu ne nous abandonnera pas, il ne nous a jamais abandonnés, et espère que par l’intensité de notre prière et de notre amour d’Israël, nous repousserons l’arrêt mortel, et que nous aurons une meilleure année »

— Alexandre Adler, Radio J, 20 septembre 2001


« La disparition du nombre de Juifs par rapport à la population mondiale est largement compensée par un second phénomène de sens inverse : la concentration de cette population au centre du système de l’économie du monde et l’abandon presque total des périphéries [...] Aujourd’hui [...] par exemple, le judaïsme rural est un souvenir même en Israël [...] Ce mouvement s’accompagne d’un glissement vers le haut de cette population vers des fonctions de cadres supérieurs et vers une participation de plus en plus importante à la vie économique et à la prise de décision. New York, Los Angeles, Londres et Paris symbolisent parfaitement cette période de l’histoire juive. Mais il faut réserver une place particulière à la science moderne [...] Les Juifs sont passés à un rôle de plus en plus central dans l’élaboration et la diffusion des savoirs. L’attribution du Prix Nobel, chaque année, renforce cette tendance. Au rythme actuel, c’est plus de 50 % des Prix Nobel et Médailles Fields (équivalent pour les mathématiques) qui seront juifs vers 2015. »

— Alexandre Adler, Shofar, n° 221, septembre 2000, p. 37


« Kippour a pour moi une importance considérable, c’est le moment le plus intense de mon année. J’aime beaucoup Pessah, et aussi Chavouoth, pour sa signification d’égalité entre les hommes et les femmes [...]. »

— Alexandre Adler, Tribune juive, 10 juin 1993


« En somme, jusqu’à la fin des années 20, on peut vivre en Russie soviétique en ne cachant pas des idées sensiblement différentes de celles professées par le pouvoir. »

— Alexandre Adler, L’URSS et nous (1978), éd. Éditions sociales, 1978