Différences entre les versions de « Charles Baudelaire »

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<poem>« C’est la Mort qui console, hélas ! et qui fait vivre ;
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<poem>« '''C’est la Mort qui console, hélas ! et qui fait vivre ;'''
C’est le but de la vie, et c’est le seul espoir
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'''C’est le but de la vie, et c’est le seul espoir'''
 
Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre,
 
Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre,
 
Et nous donne le cœur de marcher jusqu’au soir ; »</poem>
 
Et nous donne le cœur de marcher jusqu’au soir ; »</poem>

Version du 25 décembre 2022 à 16:03

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Citations

« Il s’agit, pour lui, de dégager de la mode ce qu’elle peut contenir de poétique dans l’historique, de tirer l’éternel du transitoire. [...] La modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable. »

— Charles Baudelaire, « Le Peintre de la vie moderne » (1863), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, La Modernité, p. 797


« Toute révolution a pour corollaire le massacre des innocents. »

— Charles Baudelaire, « Pensées diverses », dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, Sur un croquis d’interview par Nadar (1854), p. 426


« Le commerce est, par son essence, satanique. »

— Charles Baudelaire, « Mon cœur mis à nu » (1887), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, p. 422


« Il n’y a rien d’intéressant sur la terre que les religions. »

— Charles Baudelaire, « Mon cœur mis à nu » (1887), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, p. 418


« Il n’y a de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat. L’homme qui chante, l’homme qui sacrifie et se sacrifie. Le reste est fait pour le fouet. »

— Charles Baudelaire, « Mon cœur mis à nu » (1887), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, p. 416


« Il n’y a de gouvernement raisonnable et assuré que l’aristocratique.

Monarchie ou république basées sur la démocratie sont également absurdes et faibles. »

— Charles Baudelaire, « Mon cœur mis à nu » (1887), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, p. 410


« Enfin, mon âme fait explosion, et sagement elle me crie : “N’importe où ! n’importe où ! pourvu que ce soit hors de ce monde !” »

— Charles Baudelaire, « Petits Poèmes en prose » (1869), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, Any Where out of the world, p. 209


« Mes chers frères, n’oubliez jamais, quand vous entendrez vanter le progrès des lumières, que la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! »

— Charles Baudelaire, « Petits Poèmes en prose » (1869), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, Le Joueur généreux, p. 191


« Malgré les secours que quelques cuistres célèbres ont apportés à la sottise naturelle de l’homme, je n’aurais jamais cru que notre patrie pût marcher avec une telle vélocité dans la voie du progrès. Ce monde a acquis une épaisseur de vulgarité qui donne au mépris de l’homme spirituel la violence d’une passion. Mais il est des carapaces heureuses que le poison lui-même n’entamerait pas. »

— Charles Baudelaire, « Projets d’une préface pour la seconde édition des Fleurs du mal » (1861), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, p. 131


« Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui ! »

— Charles Baudelaire, « Les Fleurs du Mal » (1857), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, Le Voyage, p. 99


« C’est la Mort qui console, hélas ! et qui fait vivre ;
C’est le but de la vie, et c’est le seul espoir
Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre,
Et nous donne le cœur de marcher jusqu’au soir ; »

— Charles Baudelaire, « Les Fleurs du Mal » (1857), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, La Mort des pauvres, p. 94


« Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais ! »

— Charles Baudelaire, « Les Fleurs du Mal » (1857), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, À une Passante, p. 69


« Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. »

— Charles Baudelaire, « Les Fleurs du Mal » (1857), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, L’Albatros, p. 7
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Bibliographie

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