Différences entre les versions de « Édouard Drumont »
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Version du 10 février 2022 à 15:15
Citationes
« Par un phénomène que l’on a constaté cent fois au moyen âge et qui s’est affirmé de nouveau au moment du choléra, le Juif paraît jouir vis-à-vis des épidémies d’immunités particulières. Il semble qu’il y ait en lui une sorte de peste permanente, qui le garantit de la peste ordinaire, il est son propre vaccin et, en quelque manière, un antidote vivant. Le fléau recule quand il le sent !... »
« Le Sémite est mercantile, cupide, intrigant, subtil, rusé ; l’Aryen est enthousiaste, héroïque, chevaleresque, désintéressé, franc, confiant jusqu’à la naïveté. Le Sémite est un terrien ne voyant guère rien au-delà de la vie présente ; l’Aryen est un fils du ciel sans cesse préoccupé d’aspirations supérieures ; l’un vit dans la réalité, l’autre dans l’idéal.
Le Sémite est négociant d’instinct, il a la vocation du trafic, le génie de tout ce qui est échange, de tout ce qui est une occasion de mettre dedans son semblable. L’Aryen est agriculteur, poète, moine et surtout soldat ; la guerre est son véritable élément, il va joyeusement au-devant du péril, il brave la mort.
Le Sémite n’a aucune faculté créatrice ; au contraire l’Aryen invente ; pas la moindre invention n’a été faite par un Sémite. Celui-ci par contre exploite, organise, fait produire à l’invention de l’Aryen créateur des bénéfices qu’il garde naturellement pour lui. L’Aryen exécute les voyages d’aventure et découvre l’Amérique ; le Sémite, qui aurait eu une si belle occasion de s’arracher fièrement à l’Europe, à la persécution et de démontrer qu’il était susceptible de faire quelque chose par lui-même, attend qu’on ait tout exploré, tout défriché, pour aller s’enrichir aux dépens des autres. »
« Toutes les nations de l’Europe, on le voit, se rattachent donc par les liens les plus étroits à la race aryenne d’où sont sorties toutes les grandes civilisations. »
« Le vaccin se vend [...] et il est devenu un objet de commerce. Les juifs s’en sont naturellement emparés, comme de toutes les autres denrées, et ils le cultivent sur eux-mêmes par économie. C’est du virus juif qu’on veut nous inoculer pour nous rendre semblables à eux. Voilà pourquoi nous nous révoltons contre cet empoisonnement. On cherche à nous avachir, avec aggravation de mosaïsme. Nous aimons mieux être aggravés de la petite vérole. [...] Nous inoculer du sang de vache [...] passe encore. Notre race guerrière est assez solide et ne risque pas de s’avachir. Mais de l’humeur de juif, jamais ! »
— Édouard Drumont, Le XIXe siècle, 4 décembre 1888