Différences entre les versions de « Antoine Blanc de Saint-Bonnet »
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+ | |auteur=Antoine Blanc de Saint-Bonnet | ||
+ | |titre=Le Dix-Huitième Siècle — Préliminaires du Livre de la Chute | ||
+ | |année d'origine=1851 | ||
+ | |éditeur=Laroche | ||
+ | |année=1872 | ||
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« Le mal est religieux, la révolution est religieuse, le remède est religieux, nous ne guérirons que religieusement. » | « Le mal est religieux, la révolution est religieuse, le remède est religieux, nous ne guérirons que religieusement. » |
Version du 25 janvier 2022 à 15:53
Citationes
« Si la pire erreur est celle qui atteint les classes intelligentes, parce qu’elle frappe un peuple à la tête, le libéralisme est à cette heure le grand fléau. »
« Le mal est religieux, la révolution est religieuse, le remède est religieux, nous ne guérirons que religieusement. »
« Un peuple est tout dans son territoire. Le prix de son sol est le propre poids de son âme.
Jugez de ce qu’un peuple défend quand il défend ses frontières ! »
« L’homme sans Dieu n’aboutit qu’à immoler l’homme. »
« Les industriels et les financiers ne regardent pas si les âmes se perdent, mais si les affaires se font. »
« Quand les hommes perdent de vue les nécessités morales, Dieu fait sortir la lumière des nécessités d’un autre ordre ! Si la Foi n’est plus reçue par l’oreille, elle nous sera enseignée par la faim. La société rencontrera un empêchement dans chacun de nos vices. Il faudra en détruire un si l’on veut avancer d’un pas. Avant de changer vos gouvernements, il fallait vous changer vous-mêmes. La loi ne décrète pas la vertu, et quand cette dernière est loin, le décret reste sans arme. Le jour est venu où l’homme qui lance le mauvais exemple aiguise un poignard contre lui. Les barbares ne sont plus à nos portes, mais au-dedans, ce sont ceux qui dix-huit siècles de christianisme n’ont pas pu arracher à la vieille souche du monde ! Nos vices ont partagé la Société ; ils ont mis comme deux civilisations l’une dans l’autre. Position unique dans l’histoire ! La civilisation ouvrira ses propres flancs pour donner la bataille. Le christianisme constituera la Société moderne, ou la verra voler en éclats...
Les faits économiques, avant peu, mettront les vérités à nu. Vos lois auront tout reconnu, tout consacré et tout administré ; les moyens humains seront tous employés ; jamais armée plus nombreuse, jamais législation plus complète, jamais administration plus puissante ; alors, arrivés au bout des causes secondes, vous viendrez vous briser contre la cause première ! Ce ne sera plus la doctrine méconnue que l’on entendra, ce ne sera plus la conscience inécoutée qui criera. Les faits parleront leur grande voix. La vérité quittera les hauteurs de la parole ; elle entrera dans le pain que nous mangeons, dans le sang dont nous vivons ; la lumière sera du feu ! Les hommes se verront entre la vérité et la mort... auront-ils l’esprit de choisir ? »
« [...] une couronne d’épines a fait plus pour l’humanité que toutes les couronnes des rois... »
« Le plaisir n’est pas offert pour y céder ; mais pour y résister, et par ce moyen devenir libre. »
« Vous cherchez toutes les causes qui ruinent corps et âme la France ; ne trouverez-vous point que la première est dans la perte de la Foi ! Vous chercherez tous les moyens de réduire la misère ; ne trouverez-vous point que le premier est d’augmenter la vertu ! Par quel chemin verra-t-on, en France, revenir l’esprit à la place de la chair, l’humilité à la place du luxe, le champ à la place de la banque, enfin le capital à la place du paupérisme ? Par un chemin que Dieu tient en réserve s’il veut encore sauver la Nation qui l’oublie... »