Différences entre les versions de « Friedrich Engels »
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|auteur=Friedrich Engels | |auteur=Friedrich Engels |
Version du 13 octobre 2021 à 22:15
Citationes
« [...] la queue de la classe capitaliste, son aile gauche extrême. »
« Pour établir l’axiome de base que deux hommes et leurs vouloirs sont entièrement égaux l’un à l’autre et qu’aucun des deux n’a rien à commander à l’autre, nous ne pouvons nullement utiliser deux hommes quelconques. Il faut que ce soient deux hommes qui sont tellement affranchis de toute réalité, de tous les rapports nationaux, économiques, politiques et religieux existant sur terre, de toutes les propriétés sexuelles et personnelles, qu’il ne reste de l’un comme de l’autre que le simple concept d’homme : c’est alors seulement qu’ils sont “pleinement égaux”. Deux fantômes intégraux, évoqués par ce même M. Dühring qui partout flaire et dénonce des démarches “spirites”. Ces deux spectres sont naturellement obligés de faire tout ce que celui qui les évoque exige d’eux, et c’est justement pourquoi tous leurs tours de force sont suprêmement indifférents au reste du monde. »
« Ils n’admettent que l’évolution psychologique, l’évolution de l’homme abstrait, sans aucun lien avec le passé, alors que le monde entier repose sur ce passé et l’individu aussi. »
« Et même si nous savons que cet isolement de l’individu, cet égoïsme borné sont partout le principe fondamental de la société actuelle, ils ne se manifestent nulle part avec une impudence, une assurance si totales qu’ici, précisément, dans la cohue de la grande ville. La désagrégation de l’humanité en monades, dont chacune a un principe de vie particulier et une fin particulière, cette atomisation du monde est poussée ici à l’extrême. »
« En dissolvant les nationalités, l’économie libérale fit de son mieux pour généraliser l’hostilité, pour convertir l’humanité en une horde de bêtes féroces — les concurrents sont-ils autre chose ? — qui se dévorent mutuellement parce que les intérêts de chacun sont égaux à ceux de tous les autres. Après ce travail préliminaire, il ne restait plus à l’économie libérale qu’un pas à faire pour atteindre son but : il lui fallait encore dissoudre la famille. »
« Vous avez civilisé les extrémités de la terre, mais c’est pour ouvrir des nouveaux champs d’action à votre basse cupidité. Grâce à vous les peuples sont des frères ; mais c’est une fraternité de voleurs. Vous avez diminué le nombre de guerres : mais c’est pour gagner davantage durant la paix, c’est pour porter à son dernier degré l’hostilité entre les individus et les guerres sans honneur de la concurrence ! »
« On voit que, derrière la fausse humanité des modernes, se dissimule une barbarie ignorée de leurs prédécesseurs. »
« L’économie prit ainsi un caractère philanthropique. [...] elle a déclaré que le commerce est un lien d’amitié et d’union entre les nations comme entre les individus. Tout n’est que noblesse et générosité. Mais ses présuppositions n’ont pas tardé à prévaloir de nouveau. [...] Elles suscitèrent aussi le système des fabriques et l’esclavage moderne, qui pour la cruauté et pour l’inhumanité n’a rien à envier à l’esclavage antique. La nouvelle économie, le système de la liberté du commerce, fondé sur l’Essai sur la richesse des nations d’Adam Smith, présente la même hypocrisie, la même inconséquence, la même immoralité qui, maintenant, dans tous les domaines, s’oppose à la libre humanité. »