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{{Column|Conservative minds}}
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{{Image|Abel Bonnard|}}
=== [[Democracy]] ===
 
  
« Le pis, dans la démocratie, réside non seulement dans les idées basses qu'elle répand, mais encore dans les idées hautes qu'elle dénature. »
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== Citationes ==
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Abel_Bonnard Abel Bonnard]
 
  
« La dictature n'est pas le contraire de la démocratie, c'est son achèvement. »
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« Maintenant nous pouvons comprendre la vraie fonction de nos amis : ils ne sont pas nos alliés dans la bataille des intérêts, mais ils le sont dans la bataille des caractères. Ils prennent la vie comme nous. De là vient que nous supportons aisément qu'ils aient d'autres idées que les nôtres. Outre que ces dissentiments intellectuels peuvent avoir une fin, notre ami se rangeant à notre opinion, ou nous à la sienne, ils ne touchent pas au fond des natures. Mais très libres de différer sur les grands sujets, nous avons absolument besoin d'être d'accord avec nos amis dans les petites choses. Car les natures se révèlent dans ces occasions imprévues, nous y pouvons tâter l'étoffe dont chaque homme est fait, et quand il s'agit de ceux que nous aimons, nous avons besoin de sentir que c'est de la soie. Qu'un de nos amis s'oppose à nous dans une question de philosophie ou d'art, cela nous procurera le plaisir de faire de belles armes ensemble. Mais qu'un homme soit dur avec un pauvre, grossier avec une femme, brutal avec un inférieur, quand même il nous aurait donné d'autre part toutes les approbations possibles, il n'est pas de notre race, nous n'avons rien de commun avec lui. Car si les amitiés se développent sur le plan de l'esprit, elles se forment ailleurs. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Abel_Bonnard Abel Bonnard]
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=== [[History]] ===
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« Le sentiment qu'on trouve au fond de certaines amitiés, parmi les plus solides et les plus réelles, c'est l'avidité d'une âme qui, ne pouvant tout être à elle seule, veut s'augmenter de ce que sont les autres. Un homme médiocre ne saurait se concevoir une autre vie que celle qu'il a, et où il épuise tout ce qu'il est : il choisit donc ses amis parmi ses pareils. Dès qu'un homme arrive, au contraire, à une certaine richesse intérieure, il sent bien que ce qu'il a fait n'exprime pas toute sa nature et qu'il reste en lui, au-dessous des facultés qu'il discipline et qu'il organise, tout un fonds confus qui aurait pu fournir leur substance à des personnages qu'il n'aura pas portés jusqu'au jour. A ces fantômes de lui-même répondent les personnes de ses amis. C'est par eux qu'il se complète. Ils sont comme nos délégués et nos remplaçants à tous les genres d'activité que nous n'avons pu exercer et, quand nous nous trouvons dans leur compagnie, nous annexons leur expérience à la nôtre. Ainsi nous choisissons nos amis selon ce que nous sommes et selon ce que nous n'avons pas pu être, selon nos affinités et nos nostalgies. »
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« La jeunesse d’un grand pays, dans les temps heureux, reçoit des exemples. Dans les temps critiques, elle en donne. »
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== Bibliographia ==
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Abel_Bonnard Abel Bonnard]
 
  
=== [[Tolerance]] ===
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« Je pardonne aux gens de ne pas être de mon avis, je ne leur pardonne pas de ne pas être du leur. »
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[[Category:Authors]]
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Abel_Bonnard Abel Bonnard]
 
 
 
=== [[Conservatism]] ===
 
 
 
« Si les modérés souhaitent se réconcilier avec leurs adversaires, c’est sans doute parce qu’ils ont peur de se battre et que leur naïve duplicité leur murmure que pour désarmer un rival qu’on redoute, le mieux est de l’embrasser. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Abel_Bonnard Abel Bonnard], ''Les Modérés''
 
 
 
« Ils sont aussi opiniâtres dans leurs sentiments qu’incertains dans leurs opinion et débiles dans leurs volonté [...] L’esprit qui survit en eux est condamné à être vaincu parce qu’il n’a pas eu l’audace de se connaître [...] Les modérés paraissent comme une troupe d’indécis, leurs têtes tournant au vent des discours comme les girouettes des cheminées qui cherchent à quel souffle obéir. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Abel_Bonnard Abel Bonnard], ''Les Modérés''
 
 
 
=== [[Patriotism]] ===
 
 
 
« La nation est un certain esprit qui repose sur un certain sang. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Abel_Bonnard Abel Bonnard]
 
 
 
« On ne cultive pas une plante en commençant par l’arracher. On n’élève un homme vers ce qu’il peut devenir qu’en commençant par l’aimer dans ce qu’il est, par s’intéresser à lui tel qu’il nous est donné, par mieux le rattacher aux trésors qui sont à lui sans qu’il le sache. Dans une grande nation personne ne naît sans héritage. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Abel_Bonnard Abel Bonnard]
 
 
 
== Works ==
 
 
 
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Citationes

« Maintenant nous pouvons comprendre la vraie fonction de nos amis : ils ne sont pas nos alliés dans la bataille des intérêts, mais ils le sont dans la bataille des caractères. Ils prennent la vie comme nous. De là vient que nous supportons aisément qu'ils aient d'autres idées que les nôtres. Outre que ces dissentiments intellectuels peuvent avoir une fin, notre ami se rangeant à notre opinion, ou nous à la sienne, ils ne touchent pas au fond des natures. Mais très libres de différer sur les grands sujets, nous avons absolument besoin d'être d'accord avec nos amis dans les petites choses. Car les natures se révèlent dans ces occasions imprévues, nous y pouvons tâter l'étoffe dont chaque homme est fait, et quand il s'agit de ceux que nous aimons, nous avons besoin de sentir que c'est de la soie. Qu'un de nos amis s'oppose à nous dans une question de philosophie ou d'art, cela nous procurera le plaisir de faire de belles armes ensemble. Mais qu'un homme soit dur avec un pauvre, grossier avec une femme, brutal avec un inférieur, quand même il nous aurait donné d'autre part toutes les approbations possibles, il n'est pas de notre race, nous n'avons rien de commun avec lui. Car si les amitiés se développent sur le plan de l'esprit, elles se forment ailleurs. »

— Abel Bonnard, L'Amitié (1928), éd. Hachette, 1928, p. 33-34


« Le sentiment qu'on trouve au fond de certaines amitiés, parmi les plus solides et les plus réelles, c'est l'avidité d'une âme qui, ne pouvant tout être à elle seule, veut s'augmenter de ce que sont les autres. Un homme médiocre ne saurait se concevoir une autre vie que celle qu'il a, et où il épuise tout ce qu'il est : il choisit donc ses amis parmi ses pareils. Dès qu'un homme arrive, au contraire, à une certaine richesse intérieure, il sent bien que ce qu'il a fait n'exprime pas toute sa nature et qu'il reste en lui, au-dessous des facultés qu'il discipline et qu'il organise, tout un fonds confus qui aurait pu fournir leur substance à des personnages qu'il n'aura pas portés jusqu'au jour. A ces fantômes de lui-même répondent les personnes de ses amis. C'est par eux qu'il se complète. Ils sont comme nos délégués et nos remplaçants à tous les genres d'activité que nous n'avons pu exercer et, quand nous nous trouvons dans leur compagnie, nous annexons leur expérience à la nôtre. Ainsi nous choisissons nos amis selon ce que nous sommes et selon ce que nous n'avons pas pu être, selon nos affinités et nos nostalgies. »

— Abel Bonnard, L'Amitié (1928), éd. Hachette, 1928, p. 45-46


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