(Page créée avec « {{Image|Jean Cau|}} == Citations == « Comment ne pas voir que notre décadence est sans remède puisque c’est dans le mal lui-même (dans le mondialisme ''made in... »)
 
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
{{Image|Jean Cau|}}
 
{{Image|Jean Cau|}}
 
== Citations ==
 
== Citations ==
 +
 +
« Tout est évidemment un problème lorsqu’on tremble devant la solution. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Jean Cau
 +
|titre=Réflexions dures sur une époque molle
 +
|année d'origine=1981
 +
|éditeur=La Table Ronde
 +
|année=1981
 +
|page=}}
  
 
« Comment ne pas voir que notre décadence est sans remède puisque c’est dans le mal lui-même (dans le mondialisme ''made in USA'') que nous allons le chercher ?
 
« Comment ne pas voir que notre décadence est sans remède puisque c’est dans le mal lui-même (dans le mondialisme ''made in USA'') que nous allons le chercher ?
Ligne 12 : Ligne 21 :
 
|année=1978
 
|année=1978
 
|page=186-187}}
 
|page=186-187}}
 
« Tout est évidemment un problème lorsqu’on tremble devant la solution. »
 
{{Réf Livre
 
|auteur=Jean Cau
 
|titre=Réflexions dures sur une époque molle
 
|année d'origine=1981
 
|éditeur=La Table Ronde
 
|année=1981
 
|page=}}
 
  
 
« '''Aristocrates et paysans acceptaient que leurs fils allassent à la mort. Le bourgeois, lui, “planque” ses enfants car le courage ou l’obéissance héroïque ne sont pas son lot.''' Pour l’aristocrate : “Si mon fils est un lâche, mon nom est souillé”. Et pour le paysan : “Si je ne défends pas ma terre, l’ennemi l’annexera”. Pour le bourgeois : “Si mon fils est tué, qui héritera de mon or et qui prendra la succession de mon commerce ?” »
 
« '''Aristocrates et paysans acceptaient que leurs fils allassent à la mort. Le bourgeois, lui, “planque” ses enfants car le courage ou l’obéissance héroïque ne sont pas son lot.''' Pour l’aristocrate : “Si mon fils est un lâche, mon nom est souillé”. Et pour le paysan : “Si je ne défends pas ma terre, l’ennemi l’annexera”. Pour le bourgeois : “Si mon fils est tué, qui héritera de mon or et qui prendra la succession de mon commerce ?” »

Version actuelle datée du 9 août 2024 à 20:01

Jean Cau.jpg

Citations

« Tout est évidemment un problème lorsqu’on tremble devant la solution. »

— Jean Cau, Réflexions dures sur une époque molle (1981), éd. La Table Ronde, 1981, p. 


« Comment ne pas voir que notre décadence est sans remède puisque c’est dans le mal lui-même (dans le mondialisme made in USA) que nous allons le chercher ?

Sans remède ? À moins qu’il n’y en ait un “de cheval”. Il s’appellerait le national-socialisme russe. C’est rude à dire, je le sais mais j’ai beau orienter ma boussole pour essayer de découvrir une autre direction de salut, l’aiguille vibre, tremble puis immobilise sa flèche indiquant la direction de Moscou. Moscou-la-Rouge ? Mais non : la Russe. »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 186-187


« Aristocrates et paysans acceptaient que leurs fils allassent à la mort. Le bourgeois, lui, “planque” ses enfants car le courage ou l’obéissance héroïque ne sont pas son lot. Pour l’aristocrate : “Si mon fils est un lâche, mon nom est souillé”. Et pour le paysan : “Si je ne défends pas ma terre, l’ennemi l’annexera”. Pour le bourgeois : “Si mon fils est tué, qui héritera de mon or et qui prendra la succession de mon commerce ?” »

— Jean Cau, Les Écuries de l’Occident (1973), éd. La Table Ronde, 1973, p. 


Textes