Différences entre les versions de « Discussion:Georges Sorel »
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« Il faut que les socialistes soient persuadés que l’œuvre à laquelle ils se consacrent est une œuvre grave, redoutable et sublime ; c’est à cette condition seulement qu’ils pourront accepter les innombrables sacrifices que leur demande une propagande qui ne peut procurer ni honneurs, ni profits, ni même satisfactions intellectuelles immédiates. » | « Il faut que les socialistes soient persuadés que l’œuvre à laquelle ils se consacrent est une œuvre grave, redoutable et sublime ; c’est à cette condition seulement qu’ils pourront accepter les innombrables sacrifices que leur demande une propagande qui ne peut procurer ni honneurs, ni profits, ni même satisfactions intellectuelles immédiates. » | ||
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+ | Georges Sorel, Réflexions sur la violence. | ||
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+ | « C'est en raison de faits assez rares, mais très héroïques, que l’idéologie s'est construite : les martyrs n'avaient pas besoin d'être nombreux pour prouver, par l’épreuve, la vérité absolue de la nouvelle religion et l’erreur absolue de l'ancienne, pour établir ainsi qu'il y avait deux voies incompatibles entre elles, pour faire comprendre que le règne du mal aurait un terme. » | ||
Georges Sorel, Réflexions sur la violence. | Georges Sorel, Réflexions sur la violence. |
Version du 27 juillet 2023 à 23:02
« Il faut que les socialistes soient persuadés que l’œuvre à laquelle ils se consacrent est une œuvre grave, redoutable et sublime ; c’est à cette condition seulement qu’ils pourront accepter les innombrables sacrifices que leur demande une propagande qui ne peut procurer ni honneurs, ni profits, ni même satisfactions intellectuelles immédiates. »
Georges Sorel, Réflexions sur la violence.
« C'est en raison de faits assez rares, mais très héroïques, que l’idéologie s'est construite : les martyrs n'avaient pas besoin d'être nombreux pour prouver, par l’épreuve, la vérité absolue de la nouvelle religion et l’erreur absolue de l'ancienne, pour établir ainsi qu'il y avait deux voies incompatibles entre elles, pour faire comprendre que le règne du mal aurait un terme. »
Georges Sorel, Réflexions sur la violence.