Différences entre les versions de « Gustave Thibon »
Ligne 16 : | Ligne 16 : | ||
|ISBN=9782220081434 | |ISBN=9782220081434 | ||
|page=144}} | |page=144}} | ||
+ | |||
+ | « Notre mal le plus profond gît dans l’irréalisme de la pensée et de la conduite. Cet irréalisme procède du relâchement ou de la rupture des liens vitaux. L’homme qui vit en contact avec le réel, qui travaille sur du réel a nécessairement le sens du réel… | ||
+ | Ce qu’on appelle le bon sens n’est pas autre chose que cet équilibre que crée dans la pensée et les actes la communion au réel. | ||
+ | L’homme de bon sens est toujours un homme relié. L’isolé, le déraciné au contraire, si intelligent qu’il puisse être, n’a pas de bon sens et l’absurdité éclate dans ses propos et dans ses gestes. » | ||
+ | |||
+ | « '''Les nations ont besoin de héros et de saints comme la pâte a besoin de levain.''' » | ||
+ | {{Réf Livre | ||
+ | |auteur=Gustave Thibon | ||
+ | |titre=Retour au réel. Nouveaux Diagnostics | ||
+ | |année d'origine=1943 | ||
+ | |éditeur=Lardanchet | ||
+ | |année=1946 | ||
+ | |page=165}} | ||
« [...] '''la fraternité n’a pas ici-bas de pire ennemi que l’égalité.''' » | « [...] '''la fraternité n’a pas ici-bas de pire ennemi que l’égalité.''' » |
Version du 25 décembre 2021 à 22:13
Citationes
« Le véritable esprit conservateur est autre chose. Il ne consiste pas à retourner en arrière, mais à remonter jusqu’à la source. Nous ne voulons pas répéter, mais renouveler. Et pour cela nous devons nous placer au centre même du jaillissement de l’histoire, c’est-à-dire au cœur de cette nature humaine et politique qui varie à l’infini dans ses manifestations, mais dont l’essence reste à jamais identique parce qu'elle se situe au-delà du temps. L’accident passe et se démode, l’être subsiste. Et si nous nous tournons souvent vers le passé, ce n’est pas par nostalgie de ce qui n’est plus, mais pour y découvrir, sous le flux des contingences, les linéaments d’une nécessité qui demeure. »
— Gustave Thibon, La Nation française, N° 101, 11 septembre 1957
« [...] la plupart des réalités du monde moderne, en effet, et en particulier les chefs-d’œuvre de la technique, ne sont pas poétisables. »
« Notre mal le plus profond gît dans l’irréalisme de la pensée et de la conduite. Cet irréalisme procède du relâchement ou de la rupture des liens vitaux. L’homme qui vit en contact avec le réel, qui travaille sur du réel a nécessairement le sens du réel…
Ce qu’on appelle le bon sens n’est pas autre chose que cet équilibre que crée dans la pensée et les actes la communion au réel.
L’homme de bon sens est toujours un homme relié. L’isolé, le déraciné au contraire, si intelligent qu’il puisse être, n’a pas de bon sens et l’absurdité éclate dans ses propos et dans ses gestes. »
« Les nations ont besoin de héros et de saints comme la pâte a besoin de levain. »
« [...] la fraternité n’a pas ici-bas de pire ennemi que l’égalité. »
« [...] les légendes héroïques et divines, même si elles sont fausses dans l’ordre de l’événement, restent vraies dans l’ordre de la beauté et de l’amour. Les hommes ont transposé naïvement dans le passé des réminiscences de l’éternel (comme aujourd’hui ils les transposent dans l’avenir) [...]. »
« L’esprit philosophique consiste à préférer aux mensonges qui font vivre les vérités qui font mourir. »
« Il est malaisé de composer avec le monde sans se laisser décomposer par le monde. »