Différences entre les versions de « Pierre-Joseph Proudhon »
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Image|Pierre-Joseph Proudhon|}} | {{Image|Pierre-Joseph Proudhon|}} | ||
== Citationes == | == Citationes == | ||
+ | « ''La Pornocratie moderne''. — On a parlé de la féodalité nouvelle, ou féodalité industrielle. Elle a un triste pendant : c’est la pornocratie. | ||
+ | |||
+ | [...] on peut considérer la pornocratie comme la deuxième puissance de nos jours, après celle de l’argent. [...] | ||
+ | |||
+ | Pornocratie et malthusianisme devaient aller ensemble. Cela s’appelle, s’accouple, s’unit, se marie ensemble, comme la cause et l’effet. | ||
+ | |||
+ | L’un demande qu’on ne fasse plus d’enfants, et l’autre enseigne à n’en plus avoir : | ||
+ | |||
+ | La polyandrie pour les femmes ; | ||
+ | |||
+ | La polygamie pour les hommes ; | ||
+ | |||
+ | La promiscuité pour tous. | ||
+ | |||
+ | Voilà le secret demandé par Malthus. » | ||
+ | {{Réf Livre | ||
+ | |auteur=Pierre-Joseph Proudhon | ||
+ | |titre=La Pornocratie | ||
+ | |année d'origine=1875 | ||
+ | |éditeur=Kontre Kulture | ||
+ | |année=2013 | ||
+ | |ISBN=9782367250250 | ||
+ | |page=158-159}} | ||
+ | |||
« Le nivellement des sexes aboutit à la dissolution générale. | « Le nivellement des sexes aboutit à la dissolution générale. | ||
Version du 25 mars 2021 à 07:38
Citationes
« La Pornocratie moderne. — On a parlé de la féodalité nouvelle, ou féodalité industrielle. Elle a un triste pendant : c’est la pornocratie.
[...] on peut considérer la pornocratie comme la deuxième puissance de nos jours, après celle de l’argent. [...]
Pornocratie et malthusianisme devaient aller ensemble. Cela s’appelle, s’accouple, s’unit, se marie ensemble, comme la cause et l’effet.
L’un demande qu’on ne fasse plus d’enfants, et l’autre enseigne à n’en plus avoir :
La polyandrie pour les femmes ;
La polygamie pour les hommes ;
La promiscuité pour tous.
Voilà le secret demandé par Malthus. »
« Le nivellement des sexes aboutit à la dissolution générale.
Sans une disparité radicale d’attributions, il n’y a ni famille ni mariage.
Sans ménage et sans famille, point de justice, point de société : l’égoïsme pur, la guerre civile, le brigandage.
Le cœur de l’homme doit être plein de la volupté de commander chez lui : sans cela l’homme disparaît. »
« [...] vous avez détruit l’idéal, auquel vous avez substitué la fantaisie ; vous avez éliminé la justice : voici maintenant que vous niez les collectivités, les existences générales, et par suite les idées générales, les lois générales, ce qui veut dire, la nature même et la société. »
« Le renoncement à l’idéal est un signe de notre décadence. "
« Notre décomposition sociale marche à vue d’œil ; plus j’en étudie les symptômes, plus je découvre que les libertés publiques ont pour base et pour sauvegarde les mœurs domestiques ; que les mêmes maximes par lesquelles on détruit les droits des peuples sont celles par lesquelles vous et vos coryphées vous renversez l’ordre des familles ; que toute tyrannie, en un mot, se résout en prostitution, et que la prostitution, étudiée dans son principe, est précisément ce que vous, mesdames, appelez [...] affranchissement de la femme ou amour libre.»
« Un homme qui travaille à assurer sa dynastie, qui bâtit pour l’éternité, est moins à craindre que des parvenus pressés de s’enrichir et de signaler leur passage par quelque folie d’éclat. »
« Juifs. Faire un article contre cette race, qui envenime tout, en se fourrant partout, sans jamais se fondre avec aucun peuple. Demander son expulsion de France, à l’exception des individus mariés avec des françaises ; abolir les synagogues, ne les admettre à aucun emploi, poursuivre enfin l’abolition de ce culte. Ce n’est pas pour rien que les chrétiens les ont appelés déicides. Le juif est l’ennemi du genre humain. Il faut renvoyer cette race en Asie, ou l’exterminer… Par le fer ou par le feu, ou par l’expulsion, il faut que le juif disparaisse… Tolérer les vieillards qui n’engendrent plus. Travail à faire. Ce que les peuples du Moyen Age haïssaient d’instinct, je le hais avec réflexion et irrévocablement. »
— Pierre-Joseph Proudhon, Carnets, 26 décembre 1847