Différences entre les versions de « Arthur Rimbaud »
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Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, | Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, | ||
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Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. | Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. | ||
Version du 12 avril 2019 à 20:33
Citationes
« [...] je vis que tous les êtres ont une fatalité de bonheur [...]. »
« Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir. »
« Et le poëte soûl engueule l’Univers. »
— Arthur Rimbaud, Lettre du 3 décembre 1885
« Je est un autre. »
« Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d’hommes [...]. »
« La vie fleurit par le travail [...]. »
« C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. »