Différences entre les versions de « Discussion:Joseph de Maistre »

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« L'homme n'existe que pour la société et la société ne le forme que pour elle. »
 
« L'homme n'existe que pour la société et la société ne le forme que pour elle. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre], ''Contre Rousseau: De l'état de nature''
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre], ''Contre Rousseau: De l'état de nature''
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« Dans le vaste domaine de la nature vivante, il règne une violence manifeste, une espèce de rage prescrite qui arme tous les êtres in mutua funera : dès que vous sortez du règne insensible, vous trouvez le décret de la mort violente écrit sur les frontières mêmes de la vie. [...] Il n’y a pas un instant de la durée où l’être vivant ne soit dévoré par un autre. Au-dessus de ces nombreuses races d’animaux est placé l’homme, dont '''la main destructrice n’épargne rien de ce qui vit ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour se parer, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s’instruire, il tue pour s’amuser, il tue pour tuer : roi superbe et terrible, il a besoin de tout, et rien ne lui résiste'''. [...] Mais cette loi s’arrête-t-elle à l’homme ? Non sans doute. Cependant quel être exterminera celui qui les exterminera tous ? Lui. C’est l’homme qui est chargé d’égorger l’homme. Mais comment pourra-t-il accomplir la loi, lui qui est un être moral et miséricordieux : lui qui est né pour aimer ; lui qui pleure sur les autres comme sur lui-même ; qui trouve du plaisir à pleurer, et qui finit par inventer des fictions pour se faire pleurer […] C’est la guerre qui accomplira le décret. [...] Ainsi s’accomplit sans cesse, depuis le ciron jusqu’à l’homme, la grande loi de la destruction violente des êtres vivants. La terre entière, continuellement imbibée de sang, n’est qu’un autel immense où tout ce qui vit doit être immolé sans fin, sans mesure, sans relâche, jusqu’à la consommation des choses, jusqu’à l’extinction du mal, jusqu’à la mort de la mort. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre]

Version du 23 mai 2017 à 13:12

« La Révolution, je dis la république, car c'est la même chose, est comme le chancre qui se détruit lui-même en se dévorant. N'attendons pas ce moment. Le temps presse. Le chancre républicain, en se dévorant, dévore la France, il faut nous hâter de la guérir, de la sauver et de la relever au nom du Roi. » cité par François Maris Algoud dans son Histoire de la volonté de perversion de l'intelligence et des mœurs (Editions de Chiré, page 130). «Un des plus grand crimes qu'on puisse commettre, c'est sans doute l'attentat contre la souveraineté, nul n'ayant des suites plus terribles. […] Il faut encore faire une observation importante, c'est que tout attentat commis contre la souveraineté au nom de la nation est toujours plus ou moins un crime national…Or , ces crimes nationaux contre la souveraineté sont punis sans délai et d'une manière terrible ; c'est une loi qui n'a jamais souffert d'exception. Chaque goutte de sang de Louis XVI en coûtera des torrents à la France ! quatre millions de Français peut-être payeront de leurs têtes le grand crime national d'une insurrection antireligieuse, et antisociale, couronnée par un régicide. »Considérations sur la France chap II, page 11 à 13 Or toutes les études de Dupâquier à Renée Casin montre que non seulement de Maistre sera en deçà de la réalité mais que le déclin démographique de la France date de la révolution. En 1789, la France compte autant d'habitants que la Russie. En 1914, les populations s'élèvent respectivement à 40 millions et 160 millions !

« Chaque nation, comme chaque individu, a reçu une mission qu'elle doit remplir. » Considérations sur la France « Il y a dans la révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu'on a vu et peut-être de tout ce qu'on verra. » Considérations sur la France « Le plus grand ridicule pour une femme, c'est d'être un homme. » « Toute nation a le gouvernement qu'elle mérite. »Considérations sur la France « Le goût n'est que la conscience du beau, comme la conscience n'est que le goût du bon. »Lettre à Monsieur l'amiralTchitchagof « Ce qu'il y a de plus admirable dans l'ordre universel des choses, c'est l'action des êtres libres sous la main divine. »Considérations sur la France

« L'Histoire est une conspiration permanente contre la vérité. »

« Ce qu’on croit vrai, il faut le dire et le dire hardiment ; je voudrais, m’en coûtât-il grand-chose, découvrir une vérité pour choquer tout le genre humain : je la lui dirais à brûle-pourpoint. »

« L'homme n'existe que pour la société et la société ne le forme que pour elle. »

« Dans le vaste domaine de la nature vivante, il règne une violence manifeste, une espèce de rage prescrite qui arme tous les êtres in mutua funera : dès que vous sortez du règne insensible, vous trouvez le décret de la mort violente écrit sur les frontières mêmes de la vie. [...] Il n’y a pas un instant de la durée où l’être vivant ne soit dévoré par un autre. Au-dessus de ces nombreuses races d’animaux est placé l’homme, dont la main destructrice n’épargne rien de ce qui vit ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour se parer, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s’instruire, il tue pour s’amuser, il tue pour tuer : roi superbe et terrible, il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. [...] Mais cette loi s’arrête-t-elle à l’homme ? Non sans doute. Cependant quel être exterminera celui qui les exterminera tous ? Lui. C’est l’homme qui est chargé d’égorger l’homme. Mais comment pourra-t-il accomplir la loi, lui qui est un être moral et miséricordieux : lui qui est né pour aimer ; lui qui pleure sur les autres comme sur lui-même ; qui trouve du plaisir à pleurer, et qui finit par inventer des fictions pour se faire pleurer […] C’est la guerre qui accomplira le décret. [...] Ainsi s’accomplit sans cesse, depuis le ciron jusqu’à l’homme, la grande loi de la destruction violente des êtres vivants. La terre entière, continuellement imbibée de sang, n’est qu’un autel immense où tout ce qui vit doit être immolé sans fin, sans mesure, sans relâche, jusqu’à la consommation des choses, jusqu’à l’extinction du mal, jusqu’à la mort de la mort. »