Différences entre les versions de « Alain Finkielkraut »
(→Works) |
(→Works) |
||
Ligne 125 : | Ligne 125 : | ||
{{Amazon|2070437051}} | {{Amazon|2070437051}} | ||
{{Amazon|2070347494}} | {{Amazon|2070347494}} | ||
+ | |||
+ | === [[Charles Péguy]] === | ||
+ | {{Amazon|2070408671}} | ||
[[Category:Education]] | [[Category:Education]] |
Version du 22 août 2013 à 11:42
Education
« L'école est devenue une petite enclave soviétique dans notre monde démocratique. Plus ça va mal, plus les statistiques sont fabuleuses. »
Islam
« Nous voici sommés de faire une place au foulard islamique dans l’école républicaine, de nous arranger des mariages arrangés et de plaider en guise d’idylle multicolore pour la banlieue universelle où tous les jeunes porteront leur casquette à l’envers et parleront une langue dévastée. »
- Alain Finkielkraut, Le Point, 24 mai 2002
« Le foulard est aussi une manière de dire aux professeurs : il y a quelque chose pour nous qui compte davantage que la culture que vous nous enseignez. Il y a, dans le foulard, un mélange de soumission des femmes et d’arrogance qui est une insulte à l’enseignement. Mais l’école est aussi un espace sacré. Devant la culture, on s’incline, on baisse la tête. »
- Alain Finkielkraut, Arche, Juin-Juillet 2003
« Oriana Fallaci a l’insigne mérite de ne pas se laisser intimider par le mensonge vertueux. Elle met les pieds dans le plat, elle s’efforce de regarder la réalité en face. »
- Alain Finkielkraut, Le Point, 24 mai 2002
« Le débat surréaliste actuel sur le foulard, véritable étendard de l’islamisme politique, la mise en cause de la laïcité française ne doivent pas faire perdre de vue qu’il s’agit là pour la France et les Français de refuser et de résister à l’implantation sur notre territoire d’une idéologie dangereuse, perverse et surtout mortelle pour la République. »
- Alain Finkielkraut, Collectif de « l’appel de mai », Marianne, 5 mai 2003
Communism
« Le progressisme, c'est l'idée que tout est politique, et qu'en effet on peut accéder à un monde meilleur par un bouleversement radical des institutions, par la révolution ou l'élimination des méchants. La phrase inaugurale du progressisme a été écrite par Jean-Jacques Rousseau: "Je hais la servitude comme la source de tous les maux du genre humain." Le mal est donc une réalité politique ou économique, ce n'est plus un fait de nature. D'où cette mission inouïe assignée à la politique: en finir avec le mal. Nourrie de cette espérance, la gauche progressiste ne voulait pas voir les horreurs commises en son nom. Et quand elle les voyait et finissait par condamner le communisme soviétique, c'était pour reporter aussitôt son impatience messianique sur Cuba ou sur la Chine. [...] On pourrait croire que le mur de Berlin a entraîné dans sa chute les illusions du progressisme. C'est le contraire qui est vrai. L'antitotalitarisme a disparu en même temps que le système totalitaire. »
- Alain Finkielkraut, août 2004
Race
« L'antiracisme est le communisme du XXIème siècle. »
« L’antiracisme, aujourd’hui, n’est plus seulement un principe, mais est devenu une idéologie. C’est-à-dire une manière de voir et de réduire à la fois le monde, et aussi une façon d’exclure des gens. »
« En effet, l’antisémitisme a donné lieu au 20ème siècle au plus grand des crimes, ce qui fait que cette accusation conduit à exclure celui qu’elle vise du champ de l’humanité. Il [Renaud Camus] ne fait plus partie de l’humanité. […] Il faut employer [le terme antisémitisme] avec d’autant plus d’exigence et de parcimonie qu’il n’y a pas plus monstrueux. Après tout Bernanos l’a dit : Hitler a déshonoré l’antisémitisme. Oui, d’une certaine manière. Il n’y a plus d’antisémitisme acceptable, innocent, tout antisémitisme doit se penser dans cet horizon-là, du cimetière comme dit Edwy Plenel. Raison de plus. »
- Alain Finkielkraut, conférence à Science-Po, 29 mai 2002
« Il conviendrait de ne pas oublier complètement que certains intellectuels juifs sont en grande partie responsable de l'immense imposture antiraciste, qui a conduit à tant de désastres en France : maintenant ça commence à leur péter à la gueule, alors ils changent de discours. »
« C’est un peu le problème du multiculturalisme, parce que, une société multiraciale et multiculturelle peut se révéler aussi une société multiraciste. »
« L'attitude raciste commence lorsque l'on consigne un individu dans son appartenance. »
- Alain Finkielkraut, R&A N35, été 2010
« Quand un Arabe met le feu à une école, c’est de la rébellion. Quand un Blanc le fait, c’est du fascisme. Le mal est le mal, quelle que soit sa couleur. Et ce mal, pour le Juif que je suis, est absolument intolérable. »
Journalism
« L’écran, qui envahit tout, est lui-même envahi par une nouvelle caste dominante qui se croit libérée des préjugés bourgeois alors qu’elle s’est affranchie de tout scrupule, caste dont les goûts, la langue, la connivence régressive, l’hilarité perpétuelle, l’obscénité tranquille et le barbotement dans la bassesse témoignent d’un mépris souverain pour l’expérience des belles choses que les professeurs ont la charge de transmettre. »
- Alain Finkielkraut, Libération, 26 janvier 2008
Culture
« L'école est devenue une petite enclave soviétique dans notre monde démocratique. Plus ça va mal, plus les statistiques sont fabuleuses. Les Français qui le peuvent fuient massivement l’école public. Les statistiques du bac seraient tordantes si le destin de ces bacheliers n’était si douloureux. Elles sont le paravent du désastre et de la déculturation. »
- Alain Finkielkraut, émission du 11 septembre 2007
« On apprend que dans les collèges et lycées de zones difficiles, [...] les philosophes des Lumières sont de plus en plus contestés ; l'Histoire est l'objet d'une accusation d'ensemble de la part de certains élèves [...] des exemples abondes comme [...] les propos négationnistes fréquents au sujet du génocide des juifs, les contestations au sujet de la guerre d'Algérie et des guerres israélo-arabes. »
Multiculturalism
« On propose à nos sociétés un avenir multiculturel, et le grand paradoxe du multiculturalisme, c’est que toutes les cultures sont les bienvenues à l’exception d’une seule, la culture du pays hôte. Pour être authentiquement multiculturelle, pour accueillir la diversité comme il se doit, la France est tenue de ne plus être une nation substantielle, mais une nation procédurale simplement vouée à organiser la coexistence des communautés qui la composent. »
- Alain Finkielkraut, Le Point, 16 juillet 2009
« En France, on aimerait bien réduire ces émeutes à leur dimension sociale, les voir comme une révolte des jeunes des banlieues contre leur situation, contre la discrimination dont ils souffrent, contre le chômage. Le problème est que la plupart de ces jeunes sont des Noirs ou des Arabes avec une identité musulmane. Regardez ! En France il y a aussi des immigrés dont la situation est difficile — des Chinois, des Vietnamiens, des Portugais — et ils ne prennent pas part aux émeutes. C'est pourquoi il est clair que cette révolte a un caractère ethnique et religieux. »
« Le risque mortel que fait peser sur le monde le culte de l'appartenance, la segmentation de l'humanité et l'enfermement des individus dans leur race ou dans leur culture ne saurait être définitivement conjuré que par l'instauration des sociétés pluriethniques. »
- Alain Finkielkraut, L'Humanité perdue, Seuil, 1996, p. 147
« Le Mal vient au monde par les patries et par les patronymes. Le Mal c'est la dictature exercée sur les prénoms par les noms de famille. »
France
« La France est de moins en mois capable de revendiquer son identité. »
- Alain Finkielkraut, débat au Centre de civilisation française de l’Université de Varsovie, 27 juin 2011
« Nous sommes là confrontés peut-être à un phénomène de sécession culturelle parce que les territoires perdus de la République ce sont aussi des territoires que désertent ceux qu’on n’ose plus appeler les Français de souche parce qu’ils ne s’y sentent pas à l’aise et qu’ils s’y sentent à leur tour exclus. »
« Être français, pour moi, c’est d’abord consentir à un héritage, être le légataire d’une histoire. Voulons-nous la continuer, la reprendre à notre compte ou préférons-nous nous alléger de ce fardeau ? Malheureusement, la tendance actuelle va plutôt vers la désaffiliation. L’identité française s’efface peu à peu au profit d’une société des individus. Une société où chacun fait son marché. Ce n’est plus la mémoire nationale qui forme le monde commun, c’est la télévision. Ce lieu où ceux qu’on appelle les "people" bazardent l’héritage, résilient toute dette et parlent n’importe comment, en y mettant la même application que la classe cultivée d’hier mettait à s’exprimer dans une langue choisie. »
- Alain Finkielkraut, La Vie, 21/01/2010
« Dans un pays qui accueille un nombre toujours croissant d’étrangers, notre devoir est [...] d’empêcher la guerre civile. »
- Alain Finkielkraut, La Vie, 21/01/2010
« Il existe une tentative inlassable de rendre l’histoire passée conforme aux idéaux du présent. Le métissage est à tel point inscrit dans notre présent que nous souhaiterions le projeter dans le passé de la France. Les historiens et les sociologues vont ainsi répétant, au mépris de toute vérité historique, que la France a toujours été une terre d’immigration. Ce n’est pas exact. Entre les grandes invasions et le XIXe siècle, la France a connu une remarquable stabilité démographique. »
- Alain Finkielkraut, 2010
Modernity
« Faut-il être moderne ? À cette question, suscitée par une confidence inattendue de Barthes, Arendt et Péguy nous commandent de répondre par une autre question : comment lorsqu'on est attaché à la promesse moderne de ne laisser personne à la porte du monde hérité, ne pas être anti-moderne ? »
- Alain Finkielkraut, Nous autres, modernes : quatre leçons, éd. Ellipses, 2005 (ISBN 2-7298-2528-2), partie I, chap. VI, p. 83
Human nature
« L'homme, ce vivant à brève échéance, ce perpétuel mourant, entreprend l'infini. »
- Alain Finkielkraut, Nous autres, modernes : quatre leçons, éd. Ellipses, 2005 (ISBN 2-7298-2528-2), partie IV, chap. I, p. 285
Europe
« Le voilà le vrai choc des civilisations : l'Occident vit sous le régime de la critique, et le monde musulman - élites laïques comprises - sous celui de la paranoïa. »
Miscellaneous
« La modération se défend avec fermeté. »
Texts
Videos
{{#widget:Youtube|id=zx9SroS0Tbc|height=240|width=320}}
Works
Modèle:Amazon Modèle:Amazon Modèle:Amazon