Différences entre les versions de « Léon Bloy »
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« J’attends les Cosaques et le Saint-Esprit. » | « J’attends les Cosaques et le Saint-Esprit. » | ||
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+ | « Au fait, que diable voulez-vous que puisse rêver, aujourd'hui, un adolescent, que les disciplines modernes exaspèrent et que l'abjection commerciale fait vomir ? Les croisades ne sont plus, ni les nobles aventures lointaines d'aucune sorte. Le globe entier est devenu raisonnable et on est assuré de rencontrer un excrément anglais à toutes les intersections de l'infini. Il ne reste plus que l'art. Un art proscrit, il est vrai, méprisé, subalternisé, famélique, fugitif, guenilleux, et catacombal. Mais, quand même, c'est l'unique refuge pour quelques âmes altissimes condamnées à traîner leur souffrante carcasse dans les charogneux carrefours du monde. » | ||
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Bloy Léon Bloy] | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Bloy Léon Bloy] | ||
Version du 3 septembre 2012 à 22:05
France
« Elle a quinze ans aujourd’hui, notre République, et elle a l’air d’avoir quinze siècles. Elle paraît plus vieille que les Pyramides, cette pubère sans virginité, tombée du vagin sanglant de la trahison. La décrépitude originelle de cette bâtarde de tous les lâches est à faire vomir l'univers. Jézabel de lupanar, fardée d'immondices, monstrueusement engraissée de fornications, toute bestialité de goujat s'est assouvie dans ses bras et elle ressemble à quelque très antique Luxure qu'on aurait peinte sur la muraille d'une hypogée. »
- Léon Bloy, « La République des Vaincus », Le Pal, mars 1935
God
« Plus on approche de Dieu plus on est seul. C'est l'infini de la solitude. »
« Nous demandons à Dieu ce qu'il nous plaît et il nous donne ce qu'il nous faut. »
Truth
« Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Il y en a d'autres en plus grand nombre qui ne sont pas meilleurs à entendre. »
Modernity
« Le monde moderne : une Atlantide submergée dans un dépotoir. »
- Léon Bloy, Dans les ténèbres
« J’attends les Cosaques et le Saint-Esprit. »
« Au fait, que diable voulez-vous que puisse rêver, aujourd'hui, un adolescent, que les disciplines modernes exaspèrent et que l'abjection commerciale fait vomir ? Les croisades ne sont plus, ni les nobles aventures lointaines d'aucune sorte. Le globe entier est devenu raisonnable et on est assuré de rencontrer un excrément anglais à toutes les intersections de l'infini. Il ne reste plus que l'art. Un art proscrit, il est vrai, méprisé, subalternisé, famélique, fugitif, guenilleux, et catacombal. Mais, quand même, c'est l'unique refuge pour quelques âmes altissimes condamnées à traîner leur souffrante carcasse dans les charogneux carrefours du monde. »
Human nature
« Combien d'âmes réellement vivantes dans ce grouillement d'êtres humains ? »
« Il est inutile de respecter les vivants à moins qu'ils ne soient les plus forts. Dans ce cas l'expérience conseille plutôt de lécher leurs bottes fussent-elles merdeuses. Mais les morts doivent être respectés. »
- Léon Bloy, Exégèse des lieux communs
« Plus on est semblable à tout le monde plus on est comme il faut. C'est le sacre de la multitude. »
- Léon Bloy, Exégèse des lieux communs
« Lorsque les hommes se réunissent, ils ne font ordinairement rien de noble. »
- Léon Bloy, Mon journal, éd. Mercure de France, 1904, p. 201
Happiness
« Malheur à celui qui ne pleure pas. »
« Je n'ai pas subi la misère, je l'ai épousée par amour ayant pu choisir une autre compagne. »
« Mon existence est une campagne triste où il pleut toujours. »
- Léon Bloy, La femme pauvre
Perversion
« Les plaisirs de ce monde pourraient bien être les supplices de l'enfer vus à l'envers dans un miroir. »
Journalism
« A force d'avilissement, les journalistes sont devenus si étrangers à tout sentiment d'honneur qu'il est absolument impossible, désormais, de leur faire comprendre qu'on les vomit et qu'après les avoir vomis, on les réavale avec fureur pour les déféquer.La corporation est logée à cet étage d'ignominie où la conscience ne discerne plus ce que c'est que d'être un salaud. »
- Léon Bloy, Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins, 1999, p. 472
Miscellaneous
« Ce sera la Pentecôte, si souvent annoncée, des massacres et des exterminations, l'ablution du feu sur des sociétés excessives et disgrégées qu'il s'agira de réamalgamer dans le creuset d'une surhumaine conflagration, après les avoir écumées dans la chaudière d'une Méditerranée de sang ! »