Différences entre les versions de « Discussion:Gustave Flaubert »
(Page blanchie) Balise : Blanchiment |
|||
(2 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
+ | À mesure que l'humanité se perfectionne, l'homme se dégrade ; quand tout ne sera plus qu'une combinaison économique d'intérêts bien contrebalancés, à quoi servira la vertu ? | ||
+ | Gustave Flaubert | ||
+ | |||
+ | |||
+ | « La France a été constituée du jour que les provinces sont mortes, et le sentiment humanitaire commence à naître sur les ruines des patries. Il arrivera un temps où quelque chose de plus large et de plus haut le remplacera, et l’homme alors aimera le néant même, tant il s’en sentira participant. » | ||
+ | |||
+ | — Gustave Flaubert, Correspondance (1850-1854) | ||
+ | |||
+ | |||
+ | « Nous sommes tous enfoncés au même niveau dans une médiocrité commune. L’égalité sociale a passé dans l’esprit. On fait des livres pour tout le monde, de l’art pour tout le monde, de la science pour tout le monde, comme on construit des chemins de fer et des chauffoirs publics. L’humanité a la rage de l’abaissement moral, et je lui en veux de ce que je fais partie d’elle. » | ||
+ | |||
+ | — Gustave Flaubert, Correspondance (1850-1854) |
Version actuelle datée du 19 avril 2025 à 22:27
À mesure que l'humanité se perfectionne, l'homme se dégrade ; quand tout ne sera plus qu'une combinaison économique d'intérêts bien contrebalancés, à quoi servira la vertu ?
Gustave Flaubert
« La France a été constituée du jour que les provinces sont mortes, et le sentiment humanitaire commence à naître sur les ruines des patries. Il arrivera un temps où quelque chose de plus large et de plus haut le remplacera, et l’homme alors aimera le néant même, tant il s’en sentira participant. »
— Gustave Flaubert, Correspondance (1850-1854)
« Nous sommes tous enfoncés au même niveau dans une médiocrité commune. L’égalité sociale a passé dans l’esprit. On fait des livres pour tout le monde, de l’art pour tout le monde, de la science pour tout le monde, comme on construit des chemins de fer et des chauffoirs publics. L’humanité a la rage de l’abaissement moral, et je lui en veux de ce que je fais partie d’elle. »
— Gustave Flaubert, Correspondance (1850-1854)