Différences entre les versions de « Honoré de Balzac »
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− | == | + | == Citations == |
− | « '' | + | « [...] si, plus tard, dans un temps imprévisible, la Russie envahit le monde, elle devra tout à son esprit d’obéissance. [...] aucun peuple du monde n’est mieux organisé pour la conquête. » |
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+ | « Une des plus grandes fautes commises par tous ceux qui, dans ces derniers temps, ont écrit sur la Russie, est d’avoir voulu juger ce pays avec des yeux constitutionnels, de le voir à travers des lunettes anglaises ou parisiennes. Ces écrivains n’admettaient pas le caractère russe, qui est essentiellement asiatique [...]. » | ||
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+ | « [...] la Russie doit être examinée dans l’intérêt de l’Europe, car Napoléon l’a regardée en mourant comme un danger pour l’Europe [...]. » | ||
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+ | « '''Ceux qui manient ou l’épée ou la plume pour leur pays ne doivent penser qu’à ''bien faire'', comme disaient nos pères, et ne rien accepter, pas même la gloire, que comme un heureux accident.''' » | ||
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+ | |titre de la contribution=Les Paysans (1844) | ||
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+ | |année=1855 | ||
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+ | |||
+ | « '''Le journalisme est un enfer, un abîme d’iniquités, de mensonges, de trahisons, que l’on ne peut traverser et d’où l’on ne peut sortir pur''', que protégé comme Dante par le divin laurier de Virgile. » | ||
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+ | |auteur=Honoré de Balzac | ||
+ | |titre=Illusions perdues | ||
+ | |année d'origine=1837-1843 | ||
+ | |éditeur=Flammarion | ||
+ | |collection=Garnier Flammarion | ||
+ | |année=2010 | ||
+ | |ISBN=9782081238077 | ||
+ | |page=182}} | ||
+ | |||
+ | « [...] '''une ville industrielle où l’esprit de sédition contre les doctrines religieuses et monarchiques a poussé des racines profondes, où le système d’examen né du protestantisme et qui s’appelle aujourd’hui libéralisme, quitte à prendre demain un autre nom, s’étend à toutes choses.''' » | ||
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+ | |auteur=Honoré de Balzac | ||
+ | |titre de la contribution=Le Curé de village (1841) | ||
+ | |titre=Œuvres complètes de H. de Balzac | ||
+ | |éditeur=A. Houssiaux | ||
+ | |année=1855 | ||
+ | |volume=13 | ||
+ | |page=568}} | ||
− | + | « '''D’abord une jalousie universelle : les classes supérieures seront confondues, on prendra l’égalité des désirs pour l’égalité des forces ; les vraies supériorités reconnues, constatées, seront envahies par les flots de la bourgeoisie.''' » | |
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|auteur=Honoré de Balzac | |auteur=Honoré de Balzac | ||
− | |titre de la contribution= | + | |titre de la contribution=Mémoires de deux jeunes mariées (1841) |
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac | |titre=Œuvres complètes de H. de Balzac | ||
|éditeur=A. Houssiaux | |éditeur=A. Houssiaux | ||
|année=1855 | |année=1855 | ||
− | |volume= | + | |volume=2 |
− | |page= | + | |page=46}} |
− | « | + | « Laisser aller en paix un malfaiteur, n’est-ce pas se rendre coupable de ses crimes futurs ? » |
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|auteur=Honoré de Balzac | |auteur=Honoré de Balzac | ||
− | |titre de la contribution= | + | |titre de la contribution=Le Médecin de campagne (1833) |
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac | |titre=Œuvres complètes de H. de Balzac | ||
|éditeur=A. Houssiaux | |éditeur=A. Houssiaux | ||
|année=1855 | |année=1855 | ||
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− | |page= | + | |page=414}} |
« '''Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes.''' » | « '''Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes.''' » | ||
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|page=182}} | |page=182}} | ||
− | « ''' | + | « '''Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d’en faire légalement de très-petites.''' [...] |
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+ | Les individualités disparaissent chez un peuple nivelé par l’instruction. » | ||
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+ | |titre de la contribution=La Peau de chagrin (1831) | ||
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+ | |année=1855 | ||
+ | |volume=14 | ||
+ | |page=44}} | ||
+ | |||
+ | « Car, après tout, '''la liberté enfante l’anarchie, l’anarchie conduit au despotisme, et le despotisme ramène à la liberté.''' » | ||
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− | |titre de la contribution= | + | |titre de la contribution=La Peau de chagrin (1831) |
|titre=Œuvres complètes de H. de Balzac | |titre=Œuvres complètes de H. de Balzac | ||
|éditeur=A. Houssiaux | |éditeur=A. Houssiaux | ||
|année=1855 | |année=1855 | ||
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« Placés aux deux extrémités du monde moral, le sauvage et le penseur ont également horreur de la propriété. » | « Placés aux deux extrémités du monde moral, le sauvage et le penseur ont également horreur de la propriété. » | ||
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|page=42}} | |page=42}} | ||
− | == | + | « '''Qu’est-ce que la France de 1840 ? un pays exclusivement occupé d’intérêts matériels, sans patriotisme, sans conscience, où le pouvoir est sans force, où l’Élection, fruit du libre arbitre et de la liberté politique, n’élève que les médiocrités, où la force brutale est devenue nécessaire contre les violences populaires''', et où la discussion, étendue aux moindres choses, étouffe toute action du corps politique ; où l’argent domine toutes les questions, et où l’individualisme, produit horrible de la division à l’infini des héritages qui supprime la famille, dévorera tout, même la nation, que l’égoïsme livrera quelque jour à l’invasion. » |
+ | {{Réf Livre | ||
+ | |auteur=Honoré de Balzac | ||
+ | |titre de la contribution=Sur Catherine de Médicis (1830-1842) | ||
+ | |titre=Œuvres complètes de H. de Balzac | ||
+ | |éditeur=A. Houssiaux | ||
+ | |année=1855 | ||
+ | |volume=15 | ||
+ | |page=474}} | ||
+ | {{Center|Honoré de Balzac 2|}} | ||
+ | |||
+ | == Bibliographie == | ||
− | {{Affiliation|https:// | + | {{Affiliation|https://kontrekulture.com/produit/le-pere-goriot/?asv=7|https://cdn.kontrekulture.com/wp-content/uploads/20200703211543/goriot-300x300.png}} |
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+ | {{Affiliation|https://kontrekulture.com/produit/splendeurs-et-miseres-des-courtisanes/?asv=7|https://cdn.kontrekulture.com/wp-content/uploads/20200703211709/splendeurs-300x300.png}} | ||
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Version actuelle datée du 12 novembre 2024 à 14:50
Citations
« [...] si, plus tard, dans un temps imprévisible, la Russie envahit le monde, elle devra tout à son esprit d’obéissance. [...] aucun peuple du monde n’est mieux organisé pour la conquête. »
« Une des plus grandes fautes commises par tous ceux qui, dans ces derniers temps, ont écrit sur la Russie, est d’avoir voulu juger ce pays avec des yeux constitutionnels, de le voir à travers des lunettes anglaises ou parisiennes. Ces écrivains n’admettaient pas le caractère russe, qui est essentiellement asiatique [...]. »
« [...] la Russie doit être examinée dans l’intérêt de l’Europe, car Napoléon l’a regardée en mourant comme un danger pour l’Europe [...]. »
« Ceux qui manient ou l’épée ou la plume pour leur pays ne doivent penser qu’à bien faire, comme disaient nos pères, et ne rien accepter, pas même la gloire, que comme un heureux accident. »
« Le journalisme est un enfer, un abîme d’iniquités, de mensonges, de trahisons, que l’on ne peut traverser et d’où l’on ne peut sortir pur, que protégé comme Dante par le divin laurier de Virgile. »
« [...] une ville industrielle où l’esprit de sédition contre les doctrines religieuses et monarchiques a poussé des racines profondes, où le système d’examen né du protestantisme et qui s’appelle aujourd’hui libéralisme, quitte à prendre demain un autre nom, s’étend à toutes choses. »
« D’abord une jalousie universelle : les classes supérieures seront confondues, on prendra l’égalité des désirs pour l’égalité des forces ; les vraies supériorités reconnues, constatées, seront envahies par les flots de la bourgeoisie. »
« Laisser aller en paix un malfaiteur, n’est-ce pas se rendre coupable de ses crimes futurs ? »
« Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. »
« Le despotisme fait illégalement de grandes choses, la liberté ne se donne même pas la peine d’en faire légalement de très-petites. [...]
Les individualités disparaissent chez un peuple nivelé par l’instruction. »
« Car, après tout, la liberté enfante l’anarchie, l’anarchie conduit au despotisme, et le despotisme ramène à la liberté. »
« Placés aux deux extrémités du monde moral, le sauvage et le penseur ont également horreur de la propriété. »
« Qu’est-ce que la France de 1840 ? un pays exclusivement occupé d’intérêts matériels, sans patriotisme, sans conscience, où le pouvoir est sans force, où l’Élection, fruit du libre arbitre et de la liberté politique, n’élève que les médiocrités, où la force brutale est devenue nécessaire contre les violences populaires, et où la discussion, étendue aux moindres choses, étouffe toute action du corps politique ; où l’argent domine toutes les questions, et où l’individualisme, produit horrible de la division à l’infini des héritages qui supprime la famille, dévorera tout, même la nation, que l’égoïsme livrera quelque jour à l’invasion. »
Bibliographie