Différences entre les versions de « Discussion:Joseph de Maistre »

 
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« La Révolution, je dis la république, car c'est la même chose, est comme le chancre qui se détruit lui-même en se dévorant. N'attendons pas ce moment. Le temps presse. Le chancre républicain, en se dévorant, dévore la France, il faut nous hâter de la guérir, de la sauver et de la relever au nom du Roi. »
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Le mot métapolitique est « à celui de politique ce que le mot métaphysique est à celui de physique [...] la métaphysique de la politique » (MAISTRE Joseph (de), Considérations sur la France suivi de l’Essai sur le principe générateur des constitutions, Bruxelles, 2006 (1797)
*cité par François Maris Algoud dans son Histoire de la volonté de perversion de l'intelligence et des mœurs (Editions de Chiré, page 130).
 
 
 
« Le plus grand ridicule pour une femme, c'est d'être un homme.  »
 
 
 
« Toute nation a le gouvernement qu'elle mérite. »
 
*Considérations sur la France
 
 
 
« Le goût n'est que la conscience du beau, comme la conscience n'est que le goût du bon. »
 
*Lettre à Monsieur l'amiral Tchitchagof
 
 
 
« Ce qu'il y a de plus admirable dans l'ordre universel des choses, c'est l'action des êtres libres sous la main divine. »
 
*Considérations sur la France
 
 
 
« L'Histoire est une conspiration permanente contre la vérité. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre], ''Les soirées de Saint-Pétersbourg'' (1821)
 
 
 
« Ce qu’on croit vrai, il faut le dire et le dire hardiment ; je voudrais, m’en coûtât-il grand-chose, découvrir une vérité pour choquer tout le genre humain : je la lui dirais à brûle-pourpoint. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre], ''Les soirées de Saint-Pétersbourg'' (1821)
 
 
 
« L'homme n'existe que pour la société et la société ne le forme que pour elle. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre], ''Contre Rousseau: De l'état de nature''
 
 
 
« Dans le vaste domaine de la nature vivante, il règne une violence manifeste, une espèce de rage prescrite qui arme tous les êtres in mutua funera : dès que vous sortez du règne insensible, vous trouvez le décret de la mort violente écrit sur les frontières mêmes de la vie. [...] Il n’y a pas un instant de la durée où l’être vivant ne soit dévoré par un autre. Au-dessus de ces nombreuses races d’animaux est placé l’homme, dont '''la main destructrice n’épargne rien de ce qui vit ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour se parer, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s’instruire, il tue pour s’amuser, il tue pour tuer : roi superbe et terrible, il a besoin de tout, et rien ne lui résiste'''. [...] Mais cette loi s’arrête-t-elle à l’homme ? Non sans doute. Cependant quel être exterminera celui qui les exterminera tous ? Lui. C’est l’homme qui est chargé d’égorger l’homme. Mais comment pourra-t-il accomplir la loi, lui qui est un être moral et miséricordieux : lui qui est né pour aimer ; lui qui pleure sur les autres comme sur lui-même ; qui trouve du plaisir à pleurer, et qui finit par inventer des fictions pour se faire pleurer […] C’est la guerre qui accomplira le décret. [...] Ainsi s’accomplit sans cesse, depuis le ciron jusqu’à l’homme, la grande loi de la destruction violente des êtres vivants. La terre entière, continuellement imbibée de sang, n’est qu’un autel immense où tout ce qui vit doit être immolé sans fin, sans mesure, sans relâche, jusqu’à la consommation des choses, jusqu’à l’extinction du mal, jusqu’à la mort de la mort. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre]
 
 
 
« Si l'on avait un dictionnaire des langues sauvages, on y trouverait des restes évidents d'une langue antérieure parlée par un peuple éclairé, et quand même nous ne les trouverions pas, il en résulterait seulement que la dégradation est arrivée au point d'effacer ces derniers restes. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre], ''Les soirées de Saint-Pétersbourg'' (1821), cité par [[Gustave Flaubert]], Brouillons de Bouvard, cité par Geneviève Bollème
 
 
 
« Le christianisme a été prêché par des ignorants et cru par des savants, et c'est en quoi il ne ressemble à rien de connu. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre], ''Considérations sur la France'' (1796)
 
  
 
« La foi est une croyance par amour, et l’amour n’argumente pas. »
 
« La foi est une croyance par amour, et l’amour n’argumente pas. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre]
 
 
« Qu’est-ce qu’un protestant ? Quelqu’un qui n’est pas catholique. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre], ''Du pape'', 1819
 
 
« La médiocrité refuse toujours d'admirer et souvent d'approuver. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre]
 
 
« L’ange exterminateur tourne comme le soleil autour de ce malheureux globe, et ne laisse respirer une nation que pour en frapper d’autres. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre]
 
 
« Si l’on avait des tables de massacres comme on a des tables de météorologie, qui sait si on n’en découvrirait pas la loi au bout de quelques siècles d’observation ? »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre]
 
 
« [...] le sang innocent couvrant les échafauds, des hommes frisant et poudrant des têtes sanglantes, et la bouche même des femmes souillée de sang humain. »
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre]
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre]
  
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« Nul ne sait ce que c'est que la guerre s'il n'y a pas son fils. »
 
« Nul ne sait ce que c'est que la guerre s'il n'y a pas son fils. »
 
"All grandeur, all power, all subordination to authority rests on the executioner: he is the horror and the bond of human association. Remove this incomprehensible agent from the world and at that very moment order gives way to chaos, thrones topple and society disappears."
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre], ''The Works of Joseph de Maistre'', ed. Jack Lively (1965). The Count, in ''Les Soirées de Saint-Pétersbourg'', "First Dialogue," (1821)
 
 
« Que si l'on veut savoir le résultat probable de la Révolution française, il suffit d'examiner à quoi toutes les factions se sont réunies ; toutes ont voulu l'avilissement, la destruction même du Christianisme universel et de la Monarchie ; d'où il suit que tous leurs efforts n'aboutiront qu'à l'exaltation du Christianisme et de la Monarchie. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre], ''Du pape et extraits d'autres œuvres'', Textes de Joseph de Maistre présentés et choisis par [[Emil Cioran]], éd. J.-J. Pauvert, coll. Libertés, 1957, chap. IX, p. 200
 
  
 
« Il est infiniment probable que la franc-maçonnerie de France a servi à la Révolution ; non point, à ce que je pense, comme franc-maçonnerie, mais comme association de clubs. Les quatre cinquièmes des gens qui les composaient étaient des révolutionnaires. Ils se trouvaient rassemblés. Leur Chef était à la tête de la Révolution; il est assez naturel qu'il se soit servi de cette association pour favoriser ses vues, et que les loges françaises se soient converties en clubs. »
 
« Il est infiniment probable que la franc-maçonnerie de France a servi à la Révolution ; non point, à ce que je pense, comme franc-maçonnerie, mais comme association de clubs. Les quatre cinquièmes des gens qui les composaient étaient des révolutionnaires. Ils se trouvaient rassemblés. Leur Chef était à la tête de la Révolution; il est assez naturel qu'il se soit servi de cette association pour favoriser ses vues, et que les loges françaises se soient converties en clubs. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre], Franc-maçonnerie Et Révolution française, 30 avril 1793, ''Journal''
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_De_Maistre Joseph de Maistre], Franc-maçonnerie Et Révolution française, 30 avril 1793, ''Journal''
 
  
 
"Le Juif converti au Christianisme,
 
"Le Juif converti au Christianisme,
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J. de Maistre (Eclaircissement sur les sacrifices)
 
J. de Maistre (Eclaircissement sur les sacrifices)
 
il ne peut exister une grande nation libre sous un gouvernement républicain
 
 
— Joseph de Maistre
 
 
 
"Il faut qu'il y ait une religion de l'Etat comme une politique de l'Etat. Ou plutôt, il faut que les dogmes religieux et politiques, mêlés et confondus, forment ensemble une raison universelle ou nationale assez forte pour réprimer ces aberrations de la raison individuelle."
 
 
Joseph de Maistre
 

Version actuelle datée du 24 juin 2024 à 20:22

Le mot métapolitique est « à celui de politique ce que le mot métaphysique est à celui de physique [...] la métaphysique de la politique » (MAISTRE Joseph (de), Considérations sur la France suivi de l’Essai sur le principe générateur des constitutions, Bruxelles, 2006 (1797)

« La foi est une croyance par amour, et l’amour n’argumente pas. »

« La révolution est debout sans doute, et non seulement elle est debout, mais elle marche, elle court, elle rue - rangez-vous Messieurs et Mesdames. La seule différence que j'aperçois entre cette époque et celle du grand Robespierre, c'est qu'alors les têtes tombaient et qu'aujourd'hui elle tournent. »

« Nul ne sait ce que c'est que la guerre s'il n'y a pas son fils. »

« Il est infiniment probable que la franc-maçonnerie de France a servi à la Révolution ; non point, à ce que je pense, comme franc-maçonnerie, mais comme association de clubs. Les quatre cinquièmes des gens qui les composaient étaient des révolutionnaires. Ils se trouvaient rassemblés. Leur Chef était à la tête de la Révolution; il est assez naturel qu'il se soit servi de cette association pour favoriser ses vues, et que les loges françaises se soient converties en clubs. »

  • Joseph de Maistre, Franc-maçonnerie Et Révolution française, 30 avril 1793, Journal

"Le Juif converti au Christianisme, boit le même sang qu'il a versé (sur le Calvaire). »

J. de Maistre (Eclaircissement sur les sacrifices)