Différences entre les versions de « Hilaire Belloc »
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− | + | In such a crux there remains the historical truth: that this our European structure, built upon the noble foundations of classical antiquity, was formed through, exists by, is consonant to, and will stand only in the mold of, the Catholic Church. | |
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:« Ainsi vont les choses. Nous touchons, enfin, aux ultimes conséquences de la catastrophe de jadis, un État social qui se défait, et une décomposition morale, un désarroi spirituels tels qu’il n’y a plus de corps politique. Les hommes, de toutes parts, sentent que poursuivre cette route interminable et sans cesse assombrie, c’est accroître une dette inexpiable. Toute apparence de solution recule devant nous ; nos diverses formes de connaissance vont divergeant de plus en plus. L’Autorité, le principe même de la vie, perd son sens, et ce majestueux édifice de notre civilisation, dont nous sommes les héritiers, qui est commis à notre garde, chancelle et menace de crouler. Déjà se dessinent les lézardes. D’un instant à l’autre, il peut s’effondrer. Et nos yeux verront peut-être sa ruine. Ruine soudaine, mais ruine, surtout, définitive. | :« Ainsi vont les choses. Nous touchons, enfin, aux ultimes conséquences de la catastrophe de jadis, un État social qui se défait, et une décomposition morale, un désarroi spirituels tels qu’il n’y a plus de corps politique. Les hommes, de toutes parts, sentent que poursuivre cette route interminable et sans cesse assombrie, c’est accroître une dette inexpiable. Toute apparence de solution recule devant nous ; nos diverses formes de connaissance vont divergeant de plus en plus. L’Autorité, le principe même de la vie, perd son sens, et ce majestueux édifice de notre civilisation, dont nous sommes les héritiers, qui est commis à notre garde, chancelle et menace de crouler. Déjà se dessinent les lézardes. D’un instant à l’autre, il peut s’effondrer. Et nos yeux verront peut-être sa ruine. Ruine soudaine, mais ruine, surtout, définitive. | ||
:En cet instant crucial, la vérité historique nous reste ; cette demeure européenne, la demeure de nos pères, élevée sur les nobles fondations de l’antiquité classique, ne s’est bâtie, n’existe, n’a de raison d’être et ne subsistera que par l’Église catholique. | :En cet instant crucial, la vérité historique nous reste ; cette demeure européenne, la demeure de nos pères, élevée sur les nobles fondations de l’antiquité classique, ne s’est bâtie, n’existe, n’a de raison d’être et ne subsistera que par l’Église catholique. | ||
− | :L’Europe retournera à la Foi, ou bien elle périra. | + | :'''L’Europe retournera à la Foi, ou bien elle périra. |
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− | + | :— {{fr}} Hilaire Belloc, ''L’Europe et la Foi'' (1920) | |
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Version actuelle datée du 14 mars 2024 à 16:01
Citations
“So things have gone. We have reached at last, as the final result of that catastrophe three hundred years ago, a state of society which cannot endure and a dissolution of standards, a melting of the spiritual framework, such that the body politic fails. Men everywhere feel that an attempt to continue down this endless and ever darkening road is like the piling up of debt. We go further and further from a settlement. Our various forms of knowledge diverge more and more. Authority, the very principle of life, loses its meaning, and this awful edifice of civilization which we have inherited, and which is still our trust, trembles and threatens to crash down. It is clearly insecure. It may fall in any moment. We who still live may see the ruin. But ruin when it comes is not only a sudden, it is also a final, thing.
In such a crux there remains the historical truth: that this our European structure, built upon the noble foundations of classical antiquity, was formed through, exists by, is consonant to, and will stand only in the mold of, the Catholic Church.
Europe will return to the Faith, or she will perish.
The Faith is Europe. And Europe is the Faith.”
— (en) Hilaire Belloc, Europe and the Faith (1920)
- « Ainsi vont les choses. Nous touchons, enfin, aux ultimes conséquences de la catastrophe de jadis, un État social qui se défait, et une décomposition morale, un désarroi spirituels tels qu’il n’y a plus de corps politique. Les hommes, de toutes parts, sentent que poursuivre cette route interminable et sans cesse assombrie, c’est accroître une dette inexpiable. Toute apparence de solution recule devant nous ; nos diverses formes de connaissance vont divergeant de plus en plus. L’Autorité, le principe même de la vie, perd son sens, et ce majestueux édifice de notre civilisation, dont nous sommes les héritiers, qui est commis à notre garde, chancelle et menace de crouler. Déjà se dessinent les lézardes. D’un instant à l’autre, il peut s’effondrer. Et nos yeux verront peut-être sa ruine. Ruine soudaine, mais ruine, surtout, définitive.
- En cet instant crucial, la vérité historique nous reste ; cette demeure européenne, la demeure de nos pères, élevée sur les nobles fondations de l’antiquité classique, ne s’est bâtie, n’existe, n’a de raison d’être et ne subsistera que par l’Église catholique.
- L’Europe retournera à la Foi, ou bien elle périra.
- La Foi, c’est l’Europe. Et l’Europe, c’est la Foi. »
- — (fr) Hilaire Belloc, L’Europe et la Foi (1920)
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