Différences entre les versions de « Maréchal Pétain »
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+ | Cette collaboration doit être sincère. Elle doit être exclusive de toute pensée d’agression. Elle doit comporter un effort patient et confiant. | ||
− | + | L’armistice, au demeurant, n’est pas la paix. La France est tenue par des obligations nombreuses vis-à-vis du vainqueur. Du moins reste-t-elle souveraine. Cette souveraineté lui impose de défendre son sol, d’éteindre les divergences de l’opinion, de réduire les dissidences de ses colonies. | |
− | + | Cette politique est la mienne. Les ministres ne sont responsables que devant moi. | |
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+ | — Maréchal Pétain, Message radiodiffusé à la nation française, 30 octobre 1940 | ||
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Citations
« C’est dans l’honneur et pour maintenir l’unité française, une unité de dix siècles, dans le cadre d’une activité constructive du nouvel ordre européen, que j’entre aujourd’hui dans la voie de la collaboration.
Ainsi, dans un avenir prochain, pourrait être allégé le poids des souffrances de notre pays, amélioré le sort de nos prisonniers, atténuée la charge des frais d’occupation. Ainsi pourrait être assouplie la ligne de démarcation et facilités l’administration et le ravitaillement du territoire. Cette collaboration doit être sincère. Elle doit être exclusive de toute pensée d’agression. Elle doit comporter un effort patient et confiant.
L’armistice, au demeurant, n’est pas la paix. La France est tenue par des obligations nombreuses vis-à-vis du vainqueur. Du moins reste-t-elle souveraine. Cette souveraineté lui impose de défendre son sol, d’éteindre les divergences de l’opinion, de réduire les dissidences de ses colonies. Cette politique est la mienne. Les ministres ne sont responsables que devant moi. C’est moi seul que l’Histoire jugera.
Je vous ai tenu jusqu’ici le langage d’un père. Je vous tiens aujourd’hui le langage du chef. Suivez-moi. Gardez confiance en la France éternelle. »
— Maréchal Pétain, Message radiodiffusé à la nation française, 30 octobre 1940
« La terre, elle, ne ment pas. Elle demeure notre recours. Elle est la patrie elle-même. Un champ qui tombe en friche, c’est une portion de la France qui meurt. Une jachère de nouveau emblavée, c’est une portion de la France qui renaît. »
— Maréchal Pétain, Appel du 25 juin 1940, 25 juin 1940
Bibliographie