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« Mais toute la différence avec les États-Unis est là : par son action, la Russie a plus le souci de défendre son ''empire'' que de “libérer” les peuples. [...]
 
« Mais toute la différence avec les États-Unis est là : par son action, la Russie a plus le souci de défendre son ''empire'' que de “libérer” les peuples. [...]
  
O paradoxe n’est-ce pas, que de déclarer qu’une Russie nationale, de par sa résistance à l’Américanisme mondialiste, ''est peut-être la seule chance de nos nations et de notre monde-race blanc'' ? »
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'''O paradoxe n’est-ce pas, que de déclarer qu’une Russie nationale, de par sa résistance à l’Américanisme mondialiste, ''est peut-être la seule chance de nos nations et de notre monde-race blanc'' ?''' »
 
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« [...] le Juif massacré va devenir le martyr exemplaire et, pour l’Occident, ''l’image'' de toutes oppressions et de toutes misères. Le “racisme” sera le suprême Mal. De proche en proche, à partir de l’image première, la conscience coupable et culpabilisée de l’Occident transformera tout le monde en “Juif” : l’Arabe, le Noir, le Chinois, le Vietnamien, l’Immigré, le Prolétaire, la Femme, le Jeune (“racisme anti-jeunes”), l’Enfant, l’Étudiant, l’Émeutier (“Nous sommes tous des juifs allemands”), etc. [...]
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« [...] '''le Juif massacré va devenir le martyr exemplaire et, pour l’Occident, ''l’image'' de toutes oppressions et de toutes misères. Le “racisme” sera le suprême Mal. De proche en proche, à partir de l’image première, la conscience coupable et culpabilisée de l’Occident transformera tout le monde en “Juif”''' : l’Arabe, le Noir, le Chinois, le Vietnamien, l’Immigré, le Prolétaire, la Femme, le Jeune (“racisme anti-jeunes”), l’Enfant, l’Étudiant, l’Émeutier (“Nous sommes tous des juifs allemands”), etc. [...]
  
 
La défaite du nazisme a pour conséquence la ''malédiction'' de la race blanche, des peuples et des occidentaux blancs, du christianisme blanc. La culpabilisation, radicale et absolue, vire au masochisme dévorant qui occulte toute vision des crimes perpétrés par des non-blancs dans le reste du monde [...]. »
 
La défaite du nazisme a pour conséquence la ''malédiction'' de la race blanche, des peuples et des occidentaux blancs, du christianisme blanc. La culpabilisation, radicale et absolue, vire au masochisme dévorant qui occulte toute vision des crimes perpétrés par des non-blancs dans le reste du monde [...]. »

Version actuelle datée du 8 décembre 2025 à 23:01

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Citations

« Tout est évidemment un problème lorsqu’on tremble devant la solution. »

— Jean Cau, Réflexions dures sur une époque molle (1981), éd. La Table Ronde, 1981, p. 


« Je préférai affronter ce gros temps et ce fut pour découvrir — par-delà toutes politiques, polémiques et agitations au jour le jour — le dernier horizon vers lequel je cinglais à ma grande surprise. S’agissait-il de l’Amérique ? Non, ma fois, de la Russie. Où voyais-je un drapeau de “résistance” flotter au mât ? À New York ? Non, à Moscou. [...]

Tout simplement parce que les États-Unis sont plus démocratiques que la Russie n’est communiste et que ce démocratisme mondialiste est à mes yeux le dernier fléau. »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 188


« Comment ne pas voir que notre décadence est sans remède puisque c’est dans le mal lui-même (dans le mondialisme made in USA) que nous allons le chercher ?

Sans remède ? À moins qu’il n’y en ait un “de cheval”. Il s’appellerait le national-socialisme russe. C’est rude à dire, je le sais mais j’ai beau orienter ma boussole pour essayer de découvrir une autre direction de salut, l’aiguille vibre, tremble puis immobilise sa flèche indiquant la direction de Moscou. Moscou-la-Rouge ? Mais non : la Russe. »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 186-187


« Mais toute la différence avec les États-Unis est là : par son action, la Russie a plus le souci de défendre son empire que de “libérer” les peuples. [...]

O paradoxe n’est-ce pas, que de déclarer qu’une Russie nationale, de par sa résistance à l’Américanisme mondialiste, est peut-être la seule chance de nos nations et de notre monde-race blanc ? »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 182-183


« L’Europe n’a pas pu, n’a pas su ou voulu être française ou allemande. L’Europe n’est plus formatrice d’histoire. L’Europe, vaincue, n’a plus de volonté planétaire et s’accroche pitoyablement au jupon américain. Alors, je le répète, contre le mondialisme américain et sa haine d’une identité occidentale de civilisation, alors le nationalisme russe constitue le dernier rempart. »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 175-176


« Des grands peuples d’Occident, quel est le seul qui ne soit pas atteint, en ses moelles, par le mythe de ce mondialisme en lequel s’accomplirait notre irréversible décadence ? Quel est celui qui, en cette fin du XXème siècle, se pense encore comme peuple historique et comme nation irréductible ? C’est le peuple et la nation russes. »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 166


« Sous les coups d’un Tiers Monde à l’assaut et qui utiliserait à son profit ce moralisme paralysant toute ré-action, l’Occident ne tarderait pas à devenir une sorte de Babylone irresponsable de tout avenir. »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 164


« L’Histoire nous avait-elle aussi enseigné que la race blanche (je n’y peux rien, elle existe !) apprendrait un jour la honte de sa couleur, de sa force et de son rayonnement séculaires ? »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 154-155


« Jamais plus les démocraties d’Occident ne produiront des chefs admirables. C’est de l’ordre de l’impossibilité physique car ils savent que leur pouvoir s’effondre s’ils cessent de plaire. »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 148-149


« [...] le Juif massacré va devenir le martyr exemplaire et, pour l’Occident, l’image de toutes oppressions et de toutes misères. Le “racisme” sera le suprême Mal. De proche en proche, à partir de l’image première, la conscience coupable et culpabilisée de l’Occident transformera tout le monde en “Juif” : l’Arabe, le Noir, le Chinois, le Vietnamien, l’Immigré, le Prolétaire, la Femme, le Jeune (“racisme anti-jeunes”), l’Enfant, l’Étudiant, l’Émeutier (“Nous sommes tous des juifs allemands”), etc. [...]

La défaite du nazisme a pour conséquence la malédiction de la race blanche, des peuples et des occidentaux blancs, du christianisme blanc. La culpabilisation, radicale et absolue, vire au masochisme dévorant qui occulte toute vision des crimes perpétrés par des non-blancs dans le reste du monde [...]. »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 109-110


« Toute la différence est là : Église et État, en Occident, sont maintenant séparés. Au contraire, en URSS, l’Église (l’idéologie) et le Pouvoir sont liés. [...]

S’il y a divorce entre action et morale, entre idéologie et église (le Parti), il n’est pas formulé mais tu. On fait comme si. “Sans l’Église, a-t-on dit, l’évangile devient fou...” La leçon, oubliée à l’Ouest, a été retenue à l’Est. “Sant le Parti, le communisme devient fou...”. »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 97


« [...] le démocratisme bourgeois est le vrai fossoyeur de l’Occident. »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 59


« Au plan de l’histoire et au nom du n’importequisme, l’Occident acceptera d’être l’égal désidentifié de tous autres mondes, jaunes, noirs, arabes. Ne se rendra pas compte qu’il descend vers l’égalité alors que l’Autre s’y hisse. Son égalitarisme est une pente ; celui de l’Autre est une conquête. L’égalité que nous acceptons est pour nous une défaite ; pour ceux qui nous somment de descendre, une victoire. En certitude, ils ne s’arrêteront pas en si bon chemin. Devenus nos égaux, ils voudront être nos maîtres et ne se seront servis de l’égalité que comme d’un alibi de conquête alors que nous, béatement, nous l’aurons vécue comme vérité. »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 50-51


« Le christianisme a imbibé et détrempé l’Occident de manière infiniment plus profonde. En Russie, il était d’abord une mystique. Or, une mystique, ça se retourne et ce furent les Aliocha et les Chatov qui devinrent les pires staliniens. C’est avec un chrétien de flamme que vous faites le plus vite un stalinien de fer. Le métal en fusion d’une âme passionnément religieuse, trempé dans l’eau glacée du communisme, devint le plus dur des aciers. »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 19


« Je l’ose : démocratie et décadence, aujourd’hui, sont naturellement synonymes. »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 16


« [...] le christianisme porte, dans le déchaînement de ce mal, une immense responsabilité [...]. Avec lui, la religion de l’esclave est entrée dans la Ville et vous savez qu’à l’aube de notre ère la prospérité de l’Empire, avec toutes les conséquences qu’elle entraînait, n’est pas sans rappeler à dix et cent égards celle de nos sociétés industrielles. »

— Jean Cau, Discours de la décadence (1978), éd. Copernic, 1978, p. 15-16


« Aristocrates et paysans acceptaient que leurs fils allassent à la mort. Le bourgeois, lui, “planque” ses enfants car le courage ou l’obéissance héroïque ne sont pas son lot. Pour l’aristocrate : “Si mon fils est un lâche, mon nom est souillé”. Et pour le paysan : “Si je ne défends pas ma terre, l’ennemi l’annexera”. Pour le bourgeois : “Si mon fils est tué, qui héritera de mon or et qui prendra la succession de mon commerce ?” »

— Jean Cau, Les Écuries de l’Occident (1973), éd. La Table Ronde, 1973, p. 125


Textes