Différences entre les versions de « Discussion:Georges Bernanos »
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« Le malheur et l’opprobre du monde moderne, qui s’affirme si drôlement matérialiste, c’est qu’il désincarne tout, qu’il recommence à rebours le mystère de l’Incarnation. La Bourgeoisie s’est désincarnée elle aussi, elle n’est plus qu’un esprit, elle sera peut-être une religion, et une religion sanglante. » | « Le malheur et l’opprobre du monde moderne, qui s’affirme si drôlement matérialiste, c’est qu’il désincarne tout, qu’il recommence à rebours le mystère de l’Incarnation. La Bourgeoisie s’est désincarnée elle aussi, elle n’est plus qu’un esprit, elle sera peut-être une religion, et une religion sanglante. » | ||
*Pleiade, I, p. 673 | *Pleiade, I, p. 673 | ||
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+ | « On anéantit les Tyrans mais on n’anéantit pas du même coup l’esprit de servitude, et l’esprit de servitude finit tôt ou tard par triompher partout où le citoyen préfère le confort à la liberté. » | ||
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+ | Georges Bernanos, La France contre les robots |
Version du 18 mars 2025 à 20:10
« Le malheur et l’opprobre du monde moderne, qui s’affirme si drôlement matérialiste, c’est qu’il désincarne tout, qu’il recommence à rebours le mystère de l’Incarnation. La Bourgeoisie s’est désincarnée elle aussi, elle n’est plus qu’un esprit, elle sera peut-être une religion, et une religion sanglante. »
- Pleiade, I, p. 673
« On anéantit les Tyrans mais on n’anéantit pas du même coup l’esprit de servitude, et l’esprit de servitude finit tôt ou tard par triompher partout où le citoyen préfère le confort à la liberté. »
Georges Bernanos, La France contre les robots