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« Quand une fois on accueille le Mal chez soi, il ne demande plus qu'on lui fasse confiance. »
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« '''Quelqu’un avait bien dû calomnier Joseph K., car un matin, sans qu’il ait rien fait de mal, il fut arrêté.''' »
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« Il est tout à fait concevable que la splendeur de la vie est autour de chacun et s’offre toujours à lui dans toute sa profusion, mais occultée, dans les profondeurs, invisible, très loin. Il n’empêche qu’elle est là-bas, ni hostile ni récalcitrante ni sourde. Si on l’appelle par le mot juste, par le nom juste, elle vient. C’est l’essence même de la magie, qui ne crée pas, mais appelle. »
  
« L'oisiveté est le commencement de tous les vices, le couronnement de toutes les vertus. »
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Franz Kafka, ''Journal'', trad. Isabelle Kalinowski, Jean-Pierre Lefebvre et Claire de Oliveira, 18 octobre 1921
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Kafka Franz Kafka], « Journal, 30 novembre 1917 », trad. Claude Marthe, ''Œuvres complètes'', éd. Gallimard, 1984, vol. 3, p. 454
 
  
=== [[Culture]] ===
 
  
« Des quatres hommes que je ressens comme mes véritables parents par le sang - sans me comparer à eux par la puissance et l'ampleur - c'est à dire de Grillparzer, Dostoïevski, Kleist et Flaubert. »
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« '''Dans le duel qui t’oppose au monde, fais-toi le second du monde.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Kafka Franz Kafka], Lettre à Felice Bauer, 1913
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« Nous avons besoin de livres qui agissent sur nous comme un malheur dont nous souffririons beaucoup, comme la mort de quelqu'un que nous aimerions plus que nous-mêmes, comme si nous étions proscrits, condamnés à vivre dans des forêts loin de tous les hommes, comme un suicide - '''un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous'''. »
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« [...] nous avons besoin de livres qui ont sur nous l’effet d’un malheur qui nous fait beaucoup souffrir, comme la mort de quelqu’un que nous aimions davantage que nous, comme si nous étions rejetés dans les forêts, loin de tous les hommes, comme un suicide, '''un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Kafka Franz Kafka], « Lettre à Oskar Pollak, 27 janvier 1904 », trad. Marthe Robert, ''Œuvres complètes'', éd. Gallimard, 1984, vol. 4, p. 575
 
  
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Franz Kafka, Lettre à Oskar Pollak, trad. Laure Bernardi, Jean-Pierre Lefebvre et Jean-Claude Rambach, 27 janvier 1904
  
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== Citations sur Franz Kafka ==
  
« Dans le combat entre toi et le monde, seconde le monde. »
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« Chacun, s’avançant plus loin dans l’obscur du non-dit, a ourdi jusqu’à sa saturation, la configuration d’un discours qui, au fur qu’il grandissait, n’abolissait l’hasard du jadis qu’au prix d’un futur apparaissant sans solution, à l’instar d’un fanal n’illuminant qu’un trop court instant la portion d’un parcours, lors n’offrant au fuyard qu’un jalon minimal, fil d’Ariana toujours rompu, n’autorisant qu’un pas à la fois. Franz Kafka l’a dit avant nous : il y a un but, mais il n’y a aucun parcours ; nous nommons parcours nos dubitations. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Kafka Franz Kafka], « Journal, 8 décembre 1917 », trad. Claude Marthe, ''Œuvres complètes'', éd. Gallimard, 1984, vol. 3, p. 456
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== Quotes about Franz Kafka ==
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« '''Il est bien difficile de ne pas se dire qu’il y a, entre soi et le monde, une espèce de vieux malentendu. [...] La vie de la plupart des hommes se passe à faire comme si ce malentendu n’existait pas. Franz Kafka n’a cessé de s’expliquer avec lui. C’est toute sa vie et toute son œuvre.''' »
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« [...] en plus de Racine, qui pour moi est l'écrivain le plus grand, il y en a un devant lequel je tire mon chapeau ; Franz Kafka. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Claudel Paul Claudel]
 
 
« [...] Et tout cela est raconté avec un détachement incroyablement suggestif, et glaçant [...] Ne demandez pas ce que cela veut dire. Cela ne veut rien dire. Le livre n'est peut-être pas de notre temps. Il est complètement innocent. Aussi innocent que du Kleist. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Kurt_Tucholsky Kurt Tucholsky]
 
 
« Il est bien difficile de ne pas se dire qu’il y a, entre soi et le monde, une espèce de vieux malentendu. [...] La vie de la plupart des hommes se passe à faire comme si ce malentendu n’existait pas. Franz Kafka n’a cessé de s’expliquer avec lui. C’est toute sa vie et toute son œuvre. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Vialatte Alexandre Vialatte]
 
 
« Notre admiration pour Kafka fut tout de suite radicale ; sans savoir au juste pourquoi nous avions senti que son oeuvre nous concernait personnellement. Faulkner, tous les autres nous racontaient de lointaines histoires ; Kafka nous parlait de nous ; il nous découvrait nos problèmes, en face d’un monde sans Dieu et où pourtant notre salut se jouait. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_de_Beauvoir Simone de Beauvoir], « La Force de l'âge », ''Mémoires d’une jeune fille rangée'', p. 255
 
 
« Chacun, s'avançant plus loin dans l'obscur du non-dit, a ourdi jusqu'à sa saturation, la configuration d'un discours qui,au fur qu'il grandissait, n'abolissait l'hasard du jadis qu'au prix d'un futur apparaissant sans solution, à l'instar d'un fanal n'illuminant qu'un trop court instant la portion d'un parcours, lors n'offrant au fuyard qu'un jalon minimal, '''fil d'Aria-na toujours rompu, n'autorisant qu'un pas à la fois. Franz Kafka l'a dit avant nous : il y a un but, mais il n'y a aucun parcours ; nous nommons parcours nos dubitations'''. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Perec Georges Perec], ''La Disparition'' (1942), éd. Gallimard, coll. L'Imaginaire, 2003, pp. 185-186
 
 
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Version actuelle datée du 15 janvier 2025 à 16:56

Franz Kafka.jpg

Citations

« Quelqu’un avait bien dû calomnier Joseph K., car un matin, sans qu’il ait rien fait de mal, il fut arrêté. »

— Franz Kafka, Le Procès (1925, posthume), trad. Jean-Pierre Lefebvre, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2024 (ISBN 9782073052872), p. 


« Il est tout à fait concevable que la splendeur de la vie est autour de chacun et s’offre toujours à lui dans toute sa profusion, mais occultée, dans les profondeurs, invisible, très loin. Il n’empêche qu’elle est là-bas, ni hostile ni récalcitrante ni sourde. Si on l’appelle par le mot juste, par le nom juste, elle vient. C’est l’essence même de la magie, qui ne crée pas, mais appelle. »

— Franz Kafka, Journal, trad. Isabelle Kalinowski, Jean-Pierre Lefebvre et Claire de Oliveira, 18 octobre 1921


« Dans le duel qui t’oppose au monde, fais-toi le second du monde. »

— Franz Kafka, « Cahiers in-octavo B » (Janvier-février 1917), dans Œuvres complètes, trad. Stéphane Pesnel, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2022, t. IV, p. 1359


« [...] nous avons besoin de livres qui ont sur nous l’effet d’un malheur qui nous fait beaucoup souffrir, comme la mort de quelqu’un que nous aimions davantage que nous, comme si nous étions rejetés dans les forêts, loin de tous les hommes, comme un suicide, un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous. »

— Franz Kafka, Lettre à Oskar Pollak, trad. Laure Bernardi, Jean-Pierre Lefebvre et Jean-Claude Rambach, 27 janvier 1904

Citations sur Franz Kafka

« Chacun, s’avançant plus loin dans l’obscur du non-dit, a ourdi jusqu’à sa saturation, la configuration d’un discours qui, au fur qu’il grandissait, n’abolissait l’hasard du jadis qu’au prix d’un futur apparaissant sans solution, à l’instar d’un fanal n’illuminant qu’un trop court instant la portion d’un parcours, lors n’offrant au fuyard qu’un jalon minimal, fil d’Ariana toujours rompu, n’autorisant qu’un pas à la fois. Franz Kafka l’a dit avant nous : il y a un but, mais il n’y a aucun parcours ; nous nommons parcours nos dubitations. »

— Georges Perec, La Disparition (1969), éd. Gallimard, coll. « L’Imaginaire », 2003, p. 185-186


« Il est bien difficile de ne pas se dire qu’il y a, entre soi et le monde, une espèce de vieux malentendu. [...] La vie de la plupart des hommes se passe à faire comme si ce malentendu n’existait pas. Franz Kafka n’a cessé de s’expliquer avec lui. C’est toute sa vie et toute son œuvre. »

— Alexandre Vialatte, Préface à « Le Procès (1925, posthume) » de Franz Kafka, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1983 (ISBN 9782070361014), Introduction, p. 31